Raaaahhhh mon pti blog adoré, comme tu m’as manqué...
Oui toi aussi mon pti internet...
Et toi aussi mon pti lector.., heu ben, toi aussi Vinnie.
Bon ben me revoilou, en pleine for..., en pleine dépri..., en plein dout... heu bon me revoilà quoi.
Je rentre à peine d’une merveilleuse semaine de vacances en Espagne.
Un amoureux, une tente 3 places / 3 secondes, 2 guides du routard, un I-pod, une bonne bagnole réparée (hum-hum), l’océan, un pays hors-saison déserté par presque tous les touristes (à part les vieux hollandais ou anglais), le pied quoi...
Comme j’ai absolument trop la flemme de vous faire un compte-rendu détaillé, je vous livre mes impressions dans un vrac le plus total sur notre périple.
Le pays basque espagnol, nous l’avons trouvé, heu, laid. Un temps littéralement de merde, planter la tente dans la gadoue sous la pluie, hmmm, des paysages défigurés par l’urbanisation, et la construction à outrance. Une langue incompréhensible à base de X et de K, des panneaux de vitesses contradictoires tout les 500m, le guide du routard 2004 farceur, et oui en 3 ans ça change beaucoup une ville, des taureaux morts, du Mont-Blanc réchauffé dans des tasses, des glaces au yaourt goût sauce carbonara sans les lardons, un musée Guggenheim quasi-vide, l’arnaque... bref, nous nous sommes vite échappés en Cantabrie, puis dans les Asturies, et là les vraies vacances ont commencé.
Les jolis campings surplombant l’océan, dont un vraiment épatant, le soleil, les vaches et les ânes, les grasses mat’, les oreos (aaaaaahhhh ouuuiiii les oreos, miam), les plages sauvages et désertes, dont une “cul-nu requis” (hihihi), sublimes ( les plages, pas les culs-nu (à part un)), les petits villages de pêcheurs, les surfeurs loosers, l’hypercor-hypermejor (privatejoke con mio carino), un musée de l’inquisition / torture, une langue et des panneaux comprehénsibles, des petits restos sympaticos, manger à 15h, puis à 22h, un parc naturel immense abritant mon futur fils adoptif (ça fera l’objet d’une apparté), bref du pur bonheur, plutôt difficile de rebrousser chemin...
Le retour à la réalité : horrible. Surcharge de boulot, recherche d’emploi, déception en châine, réparations automobiles et cyclistes...
Mais j’ai retrouvé ma Cookie, qui n’a quand même pas manqué de me bouder pendant plusieurs heures, pour me faire payer mon ignoble acte d’abandon à son égard. Pétasse!
Nos meilleurs souvenirs respectifs ?
Pour lui : elle, le camping de la Paz et l’océan même pas froid avec des grosses grosses vagues qui font crés peur.
Pour elle : lui, le camping de la Paz, l’océan vu de loin car trop froid, les oreos, et mon futur fils adoptif Chunky une adorable petite chose.
Rencontré dans le parc naturel, il s’agit là d’un vrai coup de foudre (comme pour Cookie). Même si avant j’ai réclamé successivement l’adoption d’un bébé dromadaire, d’un bébé ours, d’un bébé chèvre, au finalement pour de vrai je voulais le bébé babouin, que j’ai baptisé Chunky (= pépite).
C’était une merveilleuse opportunité d’observer une famille de babouins au grand complet en toute simplicité dans un enclos gigantesque, comme ils auraient été en liberté, enfin je crois. Des chamailleries entre les petits, des papouillages, des embrassades entre les couples, des caresses, des regards et des gestes terriblement humains, et bien aggripé sous le ventre de sa mère, mon petit Chunky, peut-être 1kg tout mouillé, qui, encouragé par ses parents, s’aventure timidement en sautillant, dans le monde extérieur... Roooohhhh trop mignon, je le veux!
Mon amoureux, ce monstre sans coeur m’a arraché contre ma volonté à ce spectacle merveilleux (bon aprés 3/4 d’heure d’observation intense mais quand-même! Monstre!). Et surtout il a refusé en bloc l’adoption de Chunky sous je ne sais quel atroce prétexte égoïste.
J’ai promis à Chunky de revenir le chercher, trés vite, avant qu’il ne ressemble à son père biologique, l’air méchant, le cul crotté, le zizi rose fluo qui pendouille.
Merci de signer la pétition dans les commentaires pour que Cookie et Chunky puissent enfin être réunis comme une vraie famille.