Je commencerais ce post, qui à priori emballe tout le monde par une citation, d’un grand homme s’il en est: Monsieur Garrisson**
**(( à savoir l’enseignant homosexuel nymphomane, hétérophobe, détesteur de femmes de South Park (dessin-animé truculent), qui n’ayant pas le courage de dire en face ce qu’il pense, le fait dire à une marionnette ridicule)
Monsieur Garrisson, s’adressant à une petite fille de probablement 8 ans, au sujet des femmes:
“Je ne pourrais jamais avoir aucun respect pour une personne qui saigne 5 jours par mois sans en crever...”
C énorme, je suis fan. Tout est dit.
Les ragnagnas. Franchement, les gars, quel désarroi... Si seulement vous pouviez savoir vous comprendriez nos humeurs...
Je suis étonnée que personne dans les commentaires, n’ai songé à faire le rapprochement avec les femelles des autres espèces mammifères....
Chez ces mammifères, les ragnagnas c’est la teuf!!!
C’est LE VERY moment ou les mâles peuvent enfin s’aventurer à tripoter leur femelle sans redouter, un coup de croc, de griffe et autre représaille désagréable, vous en conviendrez.
Bon il faut dire que comme les De Villiers, ils ne font des cochonneries qu’à des fins reproductives...
Notez ceci dit, que chez les singes, s’attraper un pti coup est la solution parfaite à tous les conflits. Bref, nous nous éloignons du sujet.
Concentrons-nous donc sur les grandes interrogations universelles que suscite cette période “faste” de la femme.
Je commencerais volontiers par le chapitre des symptômes. Car il est indéniable qu’ils sont divers et variés, funkys et surtout pas funky. Dans quasiment tous les cas, drôles à observer, à vivre un peu moins.
Puisque je suis la mieux placer pour le faire je vais parler de moi.
Bon clairement moi j’aime pas mes ragnagnas, elles me gonflent, elles ne sont que contraintes, au point même que parfois il me tarde d’être enceinte ou ménopausée, rien que pour en être débarassée au moins périodiquement.
Pour dire à quel point je m’en désinteresse, je ne sais jamais à quel moment elles vont venir et honnêtement je m’en tamponne, passez-moi l’expression...
En plus je crois qu’elles me font l’affront d’être plus ou moins irrégulières, pour me faire chier, en fonction de la prise ou non de la pilulle. Bref, on s’en fout.
Pour ce qui est des symptômes, force est de constater, que je suis plus ou moins gâtée, car je n’ai pas de maux de tête ou de ventre, bouffées de chaleur, et autres manifestations folkloriques, rien qui soit douloureux....J’ai envie de dire encore heureux.
Mais c’est pas le cas de toutes les meufs. Mesdemoiselles, je compatis.
Je peux également me réjouir de la courte durée, de ces manifestations, qui ne m’emboucane que rarement plus de 4 jours.J’ai envie de dire encore heureux.
Mais c’est pas le cas de toutes les meufs. Mesdemoiselles, je compatis.
Pour ce qui est de la fluctuation des humeurs, pour moi, ce sont plutôt des manifestations pré-menstruelles....
Une irritabilté certaine, un vocabulaire fleuri, une mine ronchonne...
Pendant, c’est de la fatigue, la larme de tristesse, de colère ou de joie, facile, voire trés facile, et des envies au combien saugrenues de rangement ou de ménage, moi, la bordélique???? Mystère...
Et aprés ben c’est la teuf....
Belle transition vers le chapitre suivant, un de mes symptômes les plus funkys, c’est certainement, une augmentation certaine de la libido.
Pour une raison que j’ignore, cette période est propice à mes grosses envies de calins, comme une besoin d’être rassurée, chouchouté, désirée...
Alors déjà qu’en tant normal, ma libido se fait pas mal entendre, pour le plaisir de tous, à cette période là elle hurle, pour la plus grande frustration de tous!
Oui, car, nous y sommes, au passage que vous attendez tous, bande de gros dégueux... Faut-il ou non, peux-t-on ou non, a-t-on envie ou non de faire l’amour pendant les ragnagnas?????
Bon pour ce qui est de l’envie, je crois avoir répondu à la question.
Mais pour ce qui est du passage à l’acte pour moi, ça a le mérite d’être clair:
NO WAY!!!!!
C’est quand même du sang!!!! Fluide corporel, complètement naturel, certes mais sanguinolant!
Quel horreur, rien que d’imaginer ce que ça pourrait donner me donne envie de restituer dans le désordre le sandwich au pâté que je viens d’ingurgiter.
Sachez également, pour rentrer dans des détails techniques savoureux que le sang est un vecteur terrible de bactéries et autres bêbêtes virales des plus inconvenantes!!!
berk!
Mais bon, comme dirait l’autre: “ ça,...chacun...”
Pour mieux vivre cette période, ce que je préconise c’est du calme, mettre à l’écart quelques jours les sujets tentants, qui éveillent la libido et donc la frustration. Faire du ménage dans sa tête et dans son biotope. Se gâter (attention le porte-monnaie), et se chouchouter... et puis attendre patiemment que ça passe...
Et ça passe... ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens....
Aaaaaaahhhhhh stop! pardon.
Prochain post les crachats.
Bisous baveux. ;-)