Cette belle bête aurait aujourd'hui 64 ans, les filles....
Si vous ne voyez pas tout de suite le rapport entre cette merveille en photo et le post c'est normal. Peut-être qu'il n'y en a pas, oui peut-être oui...
Ceux qui me connaissent bien peuvent confirmer, que je ne suis pas quelqu’un de lunatique... Excessive et chiante oui, mais pas lunatique!
D’ailleurs je dois dire, que j’ai beaucoup de mal à savoir quelle attitude adopter avec les gens, dont on ne peut prévoir en aucune circonstance la réaction quand on leur dit bonjour.
Prenons un exemple, pour préserver son anonymat, nous appelerons le/ la lunatique: “Fred” ...
Matin N°1 Fanny rencontre “ Fred “ et lui dit de son plus beau sourire (comme d’hab):
- Fanny: - “ Salut Fred! ça va ? (d’un ton enjoué)”
- Fred: - “ Oui et toi? Belle journée non? t’es toute en beauté aujourd’hui (d’un ton enjoué aussi et un big smile)”
Matin N°2 Fanny rencontre “ Fred “ et lui dit de son plus beau sourire (comme d’hab):
- Fanny : - “ Salut Fred! ça va ?” (d’un ton enjoué)
- Fred: - “ NON....................................................” ( avec une gueule de 10 pieds de long comme si je venais d’égorger sa propre mère sous ses yeux...)
Matin N°3 Fanny rase les murs, et prie pour ne pas croiser la route de Fred, de peur de laisser échapper un réaliste:
- “Ecoute Fred, j’y suis pour rien si t’as vie c’est de la merde!” (et de le regretter)
Bref, j’aime pas les gens lunatiques...
En effet, c’est pas parce qu’on a des soucis, qu’on est obligé de les faire payer aux autres, en particulier les gens que l’on aime.
Ceci dit... Parfois, et chez nous les filles en particulier, y a un truc relou qui s’appelle les hormones (et c’est pas seulement pendant les ragnagna, même si la c’est plus visible), dont on ne maîtrise pas forcément la fluctuation...et qui provoquent des réactions, comment dire...heu...changeantes:
Prenons un exemple tout à fait fictif mais long, pour préserver son anonymat, nous appelerons la boule d’hormones pertubées, heu..: Franny
Mardi:
Franny arpente Paris, avec le smile pour partir à la rencontre de Jim Morrisson dans sa dernière demeure au Père Lachaise, et dans la mesure du possible pourquoi pas Edith Piaf, et Montand... Elle suit une formation qui lui plaît énormement avec des gens excellents dans la même galère qu’elle, elle est confiante et se dit qu’elle a de la chance de réussir à gagner 3 copecs en pratiquant une activité qu’elle kiffe.
Elle se dit aussi, qu’elle a du pot d’avoir quelqu’un qui lui manque, et aussi un chien tout pourri qui attend son retour fébrilement.
Franny est émue (par James Douglas Morrisson 1943-1971), smilie, sereine: Bien.
Mercredi matin:
Franny se lève à 6h du matin pour traverser Paris dans toute sa largeur pour prendre le train qui la ramènera au bercail... Franny est fatiguée.
Aprés 45 appels de la nana de son père (entre 7h et 13h), qui a besoin de lui expliquer encore et encore combien son père est un enfoiré affectif, elle essaie de rattraper tout le sommeil perdu en boule sur des siège SNCF pourris avec un accoudoir incrusté dans la nuque et un autre incrusté dans les tibias. Cause perdue.
Arrivée à Toulouse à 14h, elle se croit tranquille, et croit pouvoir se poser un peu dans son appart...
Mais c’est sans compter sur son patron, qui loin de comprendre qu’elle est partie travailler à Paris, croit probablement qu’elle est allée aux Bahamas, se dorer la pilule pendant que lui se tuait à la tâche... Et qui retrouvant, son instinct de “négrier” lui demande de “passer aux bureaux”, pendant pff quoi 4 ou 5 heures pas plus, pour régler “quelques petits détails”; alors que Franny a dormi 4h dans les dernières 12h et qu’elle n’aura pas de w.e puisqu’elle part travailler avec lui à Béziers...
Comme ça n’était pas suffisant, son père (oui l’enfoiré affectif) a besoin que sa fille adorée l’aide dans son travail car (il ne comprend vraiment pas pourquoi) sa nana l’a planté, alors qu’il n’avait strictement rien fait à part lui mentir, la tromper, et la menacer....
Son frangin a 21 ans aujourd’hui.
Grrrrr Franny est dépitée par sa famille, irritable, grognon, angoissée et épuisée ...
Mercredi soir:
Franny épuisée mais enfin tranquille, retrouve ses adorables amis et celui qui lui manquait pour une soirée d’impro trés cool, avec, en plus, son pote le coyote aux platines...
Franny, s’amuse, se bidonne, se fait câliner... Franny est zen, épuisée mais zen.
Dans la nuit de Mercredi à Jeudi:
Franny est love, épuisée, mais love.
4h plus tard, soit Jeudi:
Franny est un zombi, mais elle est debout pour le boulot...à l’heure en plus...
Son patron abuse. Elle assume.
Saisie brutalement au cours de la journée d’une crise d’angoisse (sans fondements, c’est là qu’on sait que les hormones ont encore frappée), Franny a envie de pleurer, ça faisait longtemps qu’elle l’avait pas fait...
Elle a pas envie parler, elle a envie de taper les gens qui ne voient pas qu’elle a pas envie de parler...
Elle écrit ses lignes en écoutant un peu de Jeff Buckley, et de suite, ça va mieux...
En fait Franny a envie de dormir, de se poser, de faire un micro-bilan de ses dernières semaines, elle a envie d’avoir le temps de penser à ce qui va se passer pour elle ces prochains mois et elle a envie d’un w.e aussi mais ça sera pas avant 9jours... argh....
Ce soir elle voudrait se coucher à 19h mais elle doit aller enregistrer son émission de radio....
Franny est épuisée.
Mais elle vous aime toujours plus. ;-)