La vie en presque rose dans la ville rose...

jeudi 22 mai 2008

Enigme de la vie n°1


Vous avez le privilège incroyable d’assister à la naissance d’un concept inédit : le début d’une série “d’articles”, que j’espère longue... Si!
En effet, je vais essayer de vous pondre chaque semaine, bon allez au pire tous les quinze jours, ce que j’ai décidé d’appeler : “Les énigmes de la vie”.
Tadaaa!

En effet, nous débattrons, ici même, haut lieu de discussion existentielle s’il en est, de choses qui m’échappent dans cette vie: des attittudes, des gens, des activités...

Pour se lancer, nous allons entamer cette aventure par une activité, voire une passion, qui tient une place de choix dans les trucs que je ne comprendrais jamais.
Et qui fait débat... Oh oui...

“Le Tunning”.

L’autre jour, en rentrant tranquillement chez moi en voiture aux alentours de 23h, j’ai fait une rencontre du troisième type...

Un ORNI, Objet Roulant Non Identifié, un machin vert pomme métallisé, lumineux dessous, qui semble survoler la route, mais en faisant beaucoup de bruit!!
A bien y regarder j’ai fini par reconnaître ce qui au début devait ressembler à une peugeot 206 ou 306, et qui grâce à l’équivalent probable de 18 SMIC mensuels a fini par ressembler à ...heu... à... ben rien.

Cette pauvre voiture rabaissée au maximum, vitres teintées, ailerons saillants et aérodynamiques, et néons judicieusement placés, avait l’air exploitée par son propriétaire en mal de reconnaissance sociale.
Alors que celui-ci s’appliquait énergiquement à doubler ma charette à roulettes perrave avec pertes et fracas, et en faisant vrombir son moteur aussi gonflé que ses chevilles pour bien montrer c’est ki ka le pu gro kiki ici, je ricanais intérieurement comme je le fais généralement quand je croise ce genre d’individu.
Mais c’était sans me douter que 500m plus loin, j’aurais l’occasion de rigoler à plein poumons trés librement...

En effet, imaginez la tête de gland de Brian (prononcer brillant) lorsque son ORNI rencontra une série de dos d’âne...
AHAHAHAHAHA!!!

Là où ma charette à roulettes, démunie depuis belle lurette d’amortisseurs dignes de ce nom, franchit la série de dos d’ânes avec la grâce mélangée d’un étalon mongole et d’une libellule, l’ORNi de Brian se voyait dans l’obligation de passer du 90km au 2km, car à 2 cm près, Brian manquait d’arracher ses néons 12000w ou de racler sa belle peinture multireflets pomme/ caca d’oie/ mouche écrasée...

C’est donc en lui lançant mon regard de grosse chagasse bien merdeuse, que je doublais allègrement Brian et son ORNI, comme une manière de lui dire:
“Eh oui Brian, même en foutant tout ton fric dans ta caisse vrombissante pour la rendre exceptionnelle, tu as toujours l’air d’un blaireau tout à fait non-exceptionnel...”
ou plus simplement “Pti kiki va!”

C’était bon.

Donc je vous encourage à donner des élèments de réponses sur cette première “énigme de la vie” que je vous soumets...
Quel bien-être Brian peut-il tirer de cette activité hautement intellectuelle et valorisante?
Comment peut-on foutre tout son fric dans une caisse et l’aimer plus que sa copine et parfois plus que sa pauvre vie?
Je vous en prie ne me laissez pas dans cette douloureuse ignorance.

PS: Je dédis ce poste à mon amoureux, qui fût réveillé tous les samedis matins de sa tendre enfance et adolescence, au coeur de la campagne nantaise, par des énergumènes qui, faute de pouvoir s’offrir une caisse et d’avoir autre chose à faire, tunner leurs mobylettes et tester leur pots Ninja sous sa fenêtre...