Okay, Okay, trèves de trépigneries....
Je pourrais vous parler du fait que Cookie a fait tomber mon ordi de la table basse, fait buggé le système d’exploitation, et manqué de très peu de m’infliger une bonne centaine d’euros de réparation et la perte de toutes mes données. Mais non, car heureusement, les vendeurs de chez IConcept sont sympas, m’ont bien rencardé, et avec un peu d’aide de ma colloc, de Ced et un peu d’huile de coude, tout est bien qui fini bien.
J’aurais pu aussi vous parler de chanson française, sujet passionnant, s’il en est, ça viendra.
J’aurais pu aussi, vous raconter à quel point les faussettes me font craquer, ça fera peut-être l’objet d’un post ultérieur.
J’aurais pu vous parler de ma satisfaction d’entamer demain une formation en graphisme, ça viendra peut-être aussi.
Bref, j’aurais pu faire tout ça, mais non, je sais que vous attendez tous autre chose....
C’est okay, je délivre mon compte-rendu de soldes.
Oui vous en rêviez, je le sais. Je le fais.
Messieurs passez votre chemin et revenez dans quelques jours, ou prenez une leçon de mode, afin de couvrir votre bien-aimée de cadeaux “in” qu’elle n’aura pas envie d’échanger dès que vous aurez tourné le dos.
Faire les soldes, nécessite de réunir des conditions strictes:
- avoir un budget précis (pas extensible au gré des humeurs, Non, mesdemoiselles! J’insiste!)
- avoir du temps en semaine, et en début de période des soldes (afin d’avoir du choix dans les tailles et éviter les convois de grognasses en transe, je vous conseille de vous magner, vous avez déjà rater, le moment idéal)
- choisir l’enseigne qui va bien. Éviter par exemple Jenifer, si vous chercher du classique chic et distingué, éviter le comptoir des cotonniers, si vous chercher du vêtement abordable et de couleur gaie.... Bref, on se comprend...
- avoir des objectifs atteignables, et là, c’est plus que de l’insistance, c’est PRI-MOR-DIAL ! Et quand je dis atteignable : “J’voudrais plein de petits hauts colorés, une dizaine de pantalons, des bottes noires, des baskets dorées, des jeans, un manteau, et peut-être une ou deux jupes”, n’est PAS un objectif atteignable!
Non, le mien, par exemple, c’était, “j’ai besoin de renouveler mes basiques, je voudrais un ou deux pantalons confortables, et éventuellement une paire de chaussures” (tout ça pour le budget maximum on ne peut plus précis de ce que m’avais offert le Père Noyël.)
Ben oui, j’ai décidé que c’était pas parce que j’étais outrageusement fauchée, que j’avais pas droit à mon cadeau de Noyël ! Non?
Vous remplissez ces critères? Alors vous êtes prêt(e)s.
En ce qui me concerne, ça faisait un moment que la sirène des soldes ne m’avait pas charmer l’oreille, en effet, le fouinage vestimentaire étant une espèce de seconde nature chez moi, qui fait que je déniche facilement la fripe, la bonne affaire, le petit truc fait pour moi, tout au long de l’année.
La dernière fois pourtant me laissait un souvenir indélébile...
C’était en janvier 2005, dans la ville de mes rêves, Londres, avec un budget particulièrement indécent : un mois de solde de tout compte. Wasn’t it wonderful?
Un vrai carnage....
Cette année, je n’ai pas pu résister, les pantalons troués, trop grands ou trop petits n’étant pas l’idéal pour trouver du travail... L’envie de changer un peu sans doute aussi...
Alors j’ai réitéré cette année, d’une efficacité redoutable...
Budget respecté au centime près, objectif rempli au-delà de mes espérances, moment idéal, sans la moindre greluche lourdingue pour me contrarier, lieu ciblé et parfaitement adapté aux envies du moment : H&M, pour les fringues, Texto pour les godasses.
Vous avez envie de voir maintenant hein?
Allez c’est parti.
Un jean stretch denim noir délavé, top confort, top coupe, top soldé.
Un pantalon noir à pinces, sobre mais chouette, top pour entretiens d’embauche.
Je voulais remettre à jour les basiques, quoi de mieux que deux tops fines bretelles longs, noir et blanc, parfaits pour les superpositions chères à mon cœur.
Et un joli haut noir, coupe ajustée, beau décolleté et manches courtes.
Pour un peu plus de glam rock dans ma garde-robe, deux tops avec détails sympatoches, un blanc avec des clous, un anthracite avec des pixels argentés.
L’accessoire indispensable, le gilet sans manches noir, coupe féminine of course, à porter sans modération, sur l’ensemble des tenues du placard...
A porter avec des leggings, collants opaques sans-pieds, grosse tendance de ces dernières années, des tuniques,
Une grise unie et longue, façon empire un peu, m’voyez...
Une autre rayée, très décolletée, et pailletée, quoi de plus glam?
Je sais ce que vous vous dites : “Mais Fanny? Tu ne vas quand même pas porter ces sublimes tenues avec des rognures de godasses?”. Non en effet, vous avez raison, c’est impossible.
J’ai donc chiner pour vous, enfin pour moi, hein, tout ce qu’il faut.
Une paire de bottines (low-boots, telles que les nomment les fashion addicts), à talons, oui, oui, mais pas trop hauts, et bien stables, forme simple, petite boucle argentée. Parfaites, enfin elles le seront quand j’arriverais à marcher avec sans avoir l’air handicapé, je m’entraîne...
Une paire de bottes, adorablement qualifiées par ma colloc de “bottes d’astronautes”, grises écossaises, plates, originales, mignonnes avec des leggings, et très confortables.
En guise de conclusion, je vous livre le conseil qui fera de vous de vraies fashionatas, pas des clones sans personnalité vestimentaire, comme tous ceux qui courent nos rues...
Une belle tenue n’est rien sans les accessoires qui la rendent unique, les votres.
Pour moi, mon coup de cœur de saison, la grande besace argenté, accueillant un bordel incommensurable, tout en restant incroyablement chic, des bijoux en argent ou argentés, des grosses bagues noires ou blanches, une ceinture à clous, mais pas la même que les ados qui écoutent Tokyo Hotel...
Une casquette noire, façon gavroche, des mitaines panthères, des foulards en coton, aux imprimés originaux (panthère, ou rayé de fils d’argent), un I-Pod contenant la culture musicale qui explique le look (et pas le contraire), et des lunettes aviateur Ray-Ban miroir, âprement désirées et durement gagnées, contrairement à celles de notre adulée superstar américaine de président, choppeur de top model, qui se la pète sans vergogne aux yeux et à la face du monde entier...
Voilà je vous ai livré mes secrets, faites en bon usage.
Bon l’idéal pour appliquer ces conseils, c’est d’éviter d’être vue, dans une 205 couleur “merde”, avec tout le côté droit défoncé, et le pare-choc avant accroché minablement avec des serre-joints. Un chien dont personne ne réussirait à identifier l’origine génétique. Un rendez-vous bimensuel aux Assedics ou l’Anpe. De nombreux kilos en trop qui vous donnent des airs de Valérie Damidot, que tout le monde s’empresse de vous rappeler chaque jour (Non, ça me fout pas les boules, crevards...).
Et voilà vous êtes des fashionatas, ne me remercier pas, c’était avec plaisir.
La vie en presque rose dans la ville rose...