La vie en presque rose dans la ville rose...
lundi 30 avril 2007
Our house in the middle of our street....
Greeeeaaaaaaatttttt!!!!!
Marianne et moi avons trouvé notre petite maison du bonheur!!!!
Samedi 9h05, quelques minutes avant que nous allions apprendre à être de bons arbitres d’impro, Marianne vient me chercher, au radar nous quittons mon appart, pour aller visiter une chtite maison à quelques rues de là.
Aprés avoir affronté à plusieurs reprises la connasse d’Immo Services, qui a préféré nous dire que ce que nous cherchions n’existait pas que de reconnaître qu’elle était incompétente, puante et feignasse...
Aprés avoir visité de jolis petits trucs aux garanties exigées hallucinantes et frais d'agence exhorbitants, aux délais trop courts, ou des trucs glauquissimes, bandelette d’herbe et murs inclus, nous n’avions pas encore eu le coup de coeur...
Ce matin là, Marianne me prévient, elle le sait, elle le sent, elle en a rêvé de manière détournée, c’est celle-là, c’est la bonne...
Et dés les premières secondes, son préssentiment se vérifie, nous sommes sous le charme. Y a pas à dire l’intuition féminine c’est quand même un truc de dingue parfois.
Il s’agit du rez-de-chaussé d’une petite maison de ville cosy, sur la photo ci-dessus la petite fenêtre à droite c’est ma chambre, les deux à gauche, c’est la chambre de Marianne, à l’heure actuelle il n’y a plus de travaux, et pour cause tout est neuf... Mur blanc, carrelage blanc. Chauffage au gaz, doubles vitrages.
Les deux chambres sont mitoyennes mais emmenageables de manière à ne pas nous gêner....
Petite salle de bain, pas de baignoire, mais c’est mieux pour l’environnement...
Une arche, et là nous découvrons un salon de 35 m2 baigné de lumière, avec un petit coin kitchenette, qui risque de vraiment s’avérer petit... mais bon on vit pas dans la cuisine....
Et cette jolie pièce donne directement sur le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau, un petit coin de paradis, un jardin d’environ 35/40 m2 avec une petite table bleue et ses chaises, pas de vis à vis, que du bonheur.
Je vois déjà ma Cookie y gambader joyeusement à sa guise, chassant assiduement les lézards...
Je m’y vois déjà m’adonnant à ma folie pure des plantes.
J’y vois des pieds de tomates cerises, j’y vois des vivaces multicolores, des pourpiers, j’y vois du lilas, du jasmin, et pourquoi un petit bougainvillier, j’y vois de l’herbe verte et soyeuse où nous nous balladerons pieds nus... C’est du bonheur!
C’est décidé! Emballé c’est pesé! C’est notre chez nous! La proprio a l’air cool mais ferme, elle ne demande rien d’autre qu’un chèque de caution. Elle veut retrouver un appart aussi neuf que ce qu’elle nous donne. No problemo.
Les voisins du dessus? un couple de jeunes sympas. Un chien? Pas de problèmes!
Et ça fera 11 visiteurs et locataires potentiels déçus..; Gnark!Gnark!Gnark!
Maintenant la course contre la montre commence, changer ma vitre, les joints de ma cuisine, un coup d’enduit sur ma terrasse, relouer cet appart avant la fin du préavis officiel le 6 juillet. Début juin au plus tard, je veux être partie! Marianne emmenage à la mi-mai.
Papa va arrêter de pinailler et se mettre au boulot, moi je vais trier mes affaires, ranger deux ans de ma vie dans des cartons; dire aurevoir à ce chouette appart, dans lequel j’aurais vécu de trés jolis moments, à cette terrasse exceptionnelle, à cette voisine exceptionnelle, en même temps nous n’aurons que 500m à faire pour nous revoir.
C’est fini, une page se tourne, et j’aime ça.
Mon angoisse? J’ai jamais vécu en collocation, j’ai finement choisi ma colloc, je ne m’inquiète pas de notre entente, mais je redoute que ma liberté et mon indépendance me manquent. En bonne rebelle que je suis , pourtant facile à vivre au demeurant, arriverais-je à vivre à nouveau avec quelqu’un?
Ce changement fera un bien fou à mon compte en banque, c’est à n’en pas douter, et peut-être même que ça me retiendra un peu plus longtemps en France, et ce, même si l’autre psycho est élu....
Voilà je suis heureuse... pour contribuer à mon bonheur je vous demande explicitement trois choses:
- Votez Ségo au deuxième tour, même à contre-coeur, je ne veux pas d’un Hitler en puissance au pouvoir de mon pays.
- Réservez une soirée au mois de juin pour prendre la crémaillère dans la maison du bonheur.
- Parlez de mon appart autour de vous.
Frais d’agence, hélas incontournables ( environ 450€), car il est syndiqué. Il faut avoir un bon cautionnaire, à part ça vous ne serez pas embêtés.
Dans petite résidence calme et sécurisée, quartier St-Agne, rue Saint-Thomas d’Aquin, à louer T1 bis bon état, 35m2, avec terrasse de 20m, sans vis à vis, vue sur le parvis de l’église. Au troisième et dernier étage, sans ascenseur. Parking privé. 435€ CC. Voisinage jeune, sympathique et tolérant. Archi proche futur métro (ligne B), fac Paul Sab et commodités.
Voiloù vous savez où me joindre...
A tous: vos conseils pour qu’une collocation se passe au mieux, sont les bienvenus.
Marianne et Cookie: Hallelujah! ^^
mercredi 25 avril 2007
Message à caractère informatif
Ok guys, interlude pour vous dire que vous n'avez plus aucune excuse valable, pour ne pas écouter mon émission...
Car on peut les écouter au fur et à mesure en ligne, et on pourra bientôt s'abonner au podcast.
Avec un peu de chances on placera de temps en temps quelques anciennes pour le plaisir...
Tout ça, grâce au seul unique, irremplacable, formidable, tout punk et pourri, allergique au fromage, Flo mon Coyote!!!!!
Qui n'est autre que l'instigateur, le DJ , le Pipo, avec qui moi Bimbo, je forme un duo de choc sur les ondes radiophoniques.
Ce tout fresh blogspot semble être pas mal consulté, tout ça n'ayant probablement rien à voir avec le fait qu'il contienne des photos où Flo montre un bout de ces blanches fesses ou je montre un morceau de mes splendides attribus féminins...
Dernière émission en date, dans la série les playslist des potes, un mix folk electro psyché nostalgique, concocté amoureusement ^^ par l'irremplaçable Chapitaine impro (© Marianne), mon (bon ok je partage une peu)/ notre Eric national.
Pour mémoire:
>RockRock, l'émission du rock alternatif de RadioRadio ( la radio qui partage les ondes avec FMR, eux l'aprem, nous le matin) sur 89.1
Tous les mardis à 9h , ou sur le net www.radio-radio.net à 16h
et maintenant en streaming sur rockrockradioradio.blogspot.com
A écouter aussi, parce que c'est cool:
>Mucho Bizarre, même radio le dimanche à 10h30. Comme son nom l'indique c'est bizarre, mais mucho pas mal.
myspace.com/muchobizarre
>A.V.M.D, des petites tafioles Bling Bling qui disent que je me sape comme une chanteuse de r'n'b, qui ont recemment organisé la première soirée Booty Bass à Toulouse
http://vaginetcognac.blogspot.com
>Et bien-sûr, bien-sûr Rendez-Vous dans l’espace, un dimanche sur deux sur FMR à 12h avec Chapitaine Eric, Grodrig le Mutant, et Monsieur X aka Gabriel qui dit des blagues cochonnes ou mysogines.
Voiloù.
;-)
mardi 24 avril 2007
Débat des hauts.
Bon je vais tenter une note, même si j’ai l’esprit plombé par le sujet qui nous fâche tous, tout rouge:
Le fils spirituel de Bush sera bientôt le président de notre pays. Par compassion, pour moi, pour que j’arrête de faire des cauchemars politiques, pour que je ne décède pas de honte à la vue des résultats le 6 mai, votons en masse pour l’autre idiote. Pitié. SIC.
...........
En ces périodes éléctorales déprimantes, nous sommes ouverts aux débats, je vais donc vous en soumettre un, d’une importance capitale, sujet à de graves polémiques, et à ne surtout pas prendre à la lègère.
Pour éviter, que les esprits ne s’échauffent trop, je tiens à rappeler avant de nous lancer à corps perdus dans nos argumentaires que tous les goûts sont dans la nature.
Et qu’en général, ça ne se discute pas.
Ben j’ai quand même envie... Alors, attention, la question que tout le monde se pose:
QUI DU CHIEN OU DU CHAT, EST LE COMPAGNON IDÉAL POUR VIVRE AVEC L’HUMAIN ET SURTOUT POURQUOI?
Je me lance.
Vous connaissez tous ou presque l’objet de mon affection depuis bientôt 5 ans: Cookie, Whisky, Toupie, Boopie, Woopie, Quickie, Figolu, appelez-là comme il vous plaira... Je suis donc à priori vendu aux camps des canidés.
Il est vrai que pas un seul jour de ma trépidante existence ne s’est déroulé sans un chien et grande majorité des terriers en plus.
Mon premier souvenir canin?
Pickwick, le plus beau cadeau que mon père a offert à ma mère (c’est elle qui le dit) il y a de ça environ 30 ans, un fox-terrier à poil-dur, une sorte de magnifique Milou tricolore.
Quand je suis née, il avait 4 ans. Il est sur toutes les photos qui ont été prises de moi de 0 à 16 ans. Cet idiot adorait poser sur les photos et gardait mon berceau, comme s’il renfermait un trésor d’une valeur inestimable (quelle lucidité), et empêchait quiconque qui ne montrait pas patte blanche de l’approcher.
Il a servi de cheval, il a été déguisé, toiletté à ma façon, caliné de force avec plus ou moins de douceur (vous connaissez Elmira des Warner Bros, la gamine qui torture les animaux par affection, c’était moi...), il a été colorié; bref je vous en passe et des meilleures....
Il a été d’une patience d’ange, un amour de chien. Il a eu une belle vie.
Il a vécu 20 ans!!!! Les 4 dernières années de sa vie il était aveugle et sourd, mais bien portant... on l’a piqué à la seconde où il a souffert et qu’il n’y avait plus rien à faire....
J’avais 16 ans, et pour moi aussi, il n’y avait plus rien à faire, j’étais définitivement conquise par la race canine.
Pourquoi, à mon avis, le chien est le compagnon idéal? Pour des milliers de raison...
Fidélité, loyauté, affection sans borne, humour (si si je vous assure Cookie par exemple adore amuser la galerie), ils sont d’une compagnie extraordinaires.
Ils gardent leur maison, et protègent leurs maîtres, comme si leur vie en dépendait.
Et en fait, c’est vrai leur vie en dépend, adopter un chien, c’est lui faire la promesse et l’engagement solennel, de prendre soin de lui quoiqu’il arrive, c’est promettre de l’éduquer, le soigner, le nourrir, le promener, l’amuser et l’aimer, pour son bien-être et le notre. Lui en échange fera tout et plus, pour nous démontrer sa reconnaissance.
C’est vrai, ce sont parfois des contraintes, mais on a rien sans rien et le jeu en vaut la chandelle. Si vous laissez au chien la place qui lui revient, et qu’il est adapté à votre mode de vie, il n’y a aucune raison, que ça pose problème.
Evidemment si vous roulez en visa, que vous habitez dans 8m2, que vous n’avez que 4 euros de budget croquette, aucune autorité et que vous voulez un rottweiler, des problèmes il va y en avoir un paquet.
En ce qui me concerne, j’ai toujours dit que même si je devais finir à la rue à mendier pour ma pitance, je la partagerais avec mon chien.
D’ailleurs hélas, il n’est pas rare de croiser des clodos avec leur fidèles compagnons, qui restent et les aiment dans l’adversité la plus totale, même si la pitance est maigre (en effet par évident de partager la vinasse)... C’est pas un chat qui ferait ça.
Lui s’il n’a pas son petit confort, il taille la route, et encore il n’arrive pas toujours à la traverser intelligement. Bref.
Un chien peut nous suivre au bout du monde dans toutes les conditions, dans toutes les situations, il accepte tout, ce qui lui importe c’est d’être avec nous. Il comprend nos humeurs, les tolère sans sourciller, il nous pardonne tout, il nous aide à tout surmonter, à tout relativiser. Il est capable de se sacrifier parfois au point de pardonner, et de lécher la main qui le maltraite.
Un chien peut se battre pour nous défendre, nous et notre entourage, nos enfants, s’il nous sent en danger, c’est pas son poids et sa taille qui l’arrêterons, il y laissera sa peau s’il le faut.
Aprés il est vrai, un chien peut être dangereux, on le voit souvent dans les faits divers, mais on a le chien qu’on mérite.
Le danger c’est pas le chien, c’est le mâitre. Les idiots ne mérite pas d’avoir un chien.
Un chien évolue dans une meute, une hiérarchie, il a besoin d’un maître, sinon c’est lui qui le devient. Il a un langage, il faut le parler.
Chat alors?
Les chats, moi je n’ai rien de personnel contre eux, mais eux oui, on dirait...
Je ne compte plus le nombre de griffures et de morsures et boudages et autres mesquineries dont j’ai été victime. Et pourtant je ne leur en tiens pas rigueur, moi, alors qu’eux m’en veulent encore de les avoir propablement incités à me mordre, rancunier avec ça...
Je n’en ai jamais eu chez moi pour une raison simplissime, j’y suis trés allergique, bien qu’en grandissant ça aille mieux. Petite je ne pouvais pas être dans la même pièce qu’un félins sans faire une crise d’asthme.
Mais je dois m’y résoudre, je ne les comprends pas, je les trouve inprévisible et lunatique, je les trouve, beaux et doux quand ils ne mordent ou ne griffent pas, et à condition bien-sûr qu’on arrive à les toucher... je crois que j’ai été livrée qu’avec le mode d’emploi chien. Pourtant, j’ai bossé pendant 4 ans dans une animalerie!!!
Seulement je trouve que c’est un animal d’un égoïsme forcené, et je dois avoué que je n’aime pas plus cette qualité chez eux, que je ne l’aime chez les hommes (ceux de la gent masculine et les autres aussi).
Ils sont hallucinants d’égoïsme, ils décident de tout, quand ils veulent être nourris, quand ils veulent être caressés, quand ils veulent rentrer ou sortir, quand ils veulent dormir, ou pas, quand ils veulent vous empêcher de dormir aussi, quand il veulent jouer, quand ils veulent dormir sur le clavier de votre ordi, quand ils veulent faire la peau à vos jolis poissons rouges, quand ils veulent et surtout Où ils vont se faire les griffes. Bref ils veulent tout choisir.
C’est vrai, il est indépendant, il peut survivre sans nous, quand il reste c’est qu’il nous a fait l’honneur de nous choisir (ou de choisir la marque des croquettes ou de la litière qu’on concède à lui acheter, ou celle de l’oreiller qu’il squatte avec sans notre permission).
Quoique souvent j’ai vu en personne, des détracteurs de la laisse (qui soi-disant emprisonne le chien contre son gré et montre le rapport de propriété et de soumission qu’il a avec son maître), enfermer leurs chats à triple tours dans leurs appartements, sous le prétexte qu’il pourrait se faire écraser. La laisse a-t-on donc une utilité?
Moi je pense comme Churchill, que pour que notre animal, nous soit attaché, il faut lui enlever sa laisse. C’est comme avec les enfants, leur faire confiance, les responsabilise.
Alors si c’est à moi qu’on pose la question: le compagnon idéal c’est le chien.
A vos claviers.
mercredi 18 avril 2007
Elections pestinentielles
ça fait peur....
Je prends mon droit ou devrais-je dire mon devoir de vote trés au sérieux... depuis que j’ai 18 ans je l’ai toujours accompli, du mieux que j’ai pu, et pourtant sans grande conviction sauf dans l’opposition, si vous voyez ce que je veux dire...
Faut dire ma famille ne m’a vraiment pas donné l’exemple... (comme pour tout le reste d’ailleurs.. ;-) )
Mon père sait tout, a un avis sur tout, mais n’a jamais voté de sa vie... pourquoi? Je cite: “ça me fait chier”... En bon marginal qu’il est, il ne voit pas l’intérêt de faire un truc que tout le monde est censé faire.
Ma mère pense qu’il sont tous plus pourris les uns que les autres et change d’avis comme de chemise... Elle aime bien Chirac, parce qu’il est sympa, Villepin parce qu’il est beau, Nicolas Hulot parce qu’il est écolo, du coup elle vote blanc ou vert, Le Pen lui fait peur, elle détestait Jospin car il était antipathique, elle ne sait pas quoi penser de Bayrou, elle aime pas le orange, elle ne supporte pas Ségolène Royal, car c’est parce que c’est une femme qu’elle est pas conne...
Et exemple le plus récent: Sarko l’insupporte et pourtant elle menace de voter pour lui quand elle regarde les infos, et qu’elle apprend qu’un tchetchène a enlevé, violé et assassiné une fille de mon âge... Le rapport? Ma mère angoisse quand je ne lui répond pas au téléphone et me rappelle dès qu’elle peut de faire attention, de fermer ma porte à clefs, “tu comprends une jolie fille comme toi...”
Pffffff, ce à quoi j’ai répondu l’autre jour.... Maman si tu votes Sarko, c’est les gens bien qui vont quittés la France, c’est moi la première qui vait quitter la France. Je serais morte de honte d’avoir Sarko ou autre facho comme président, et morte de honte que ma mère y ait contribué...
Elle le sait, elle ne le fera pas, mais elle est paumée comme moi, comme nous tous.
(Et dire que c’est à elle que je confie mon mandat de vote pour le second tour... Glups!)
Mon frère “s’en bat les couilles”, c’est élégant.
Mon grand-père habite depuis 50 ans une maison de campagne tranquille, où les mots violence et insécurité, n’existent que dans le jt de TF1. Il a fait la guerre d’Algérie et trouve que c’est une excuse valable pour voter Le Pen depuis 20ans...
L’autre jour, je lui annoncais guillerette:
“- ça va être de la balle pour toi papy ces élections, ton coeur va balancer... Sarko/ Le Pen, Le Pen/ Sarko comment vas-tu faire ton choix?
- je vais voter pour Ségolène.
- HEIIIIINNNNN???? Attends y a un truc qui m’échappe là papy...
- Ecoute, c’est une femme, elle est jolie, elle changera peut-être quelquechose....
- ah.”
Que répondre à ça?
Autant vous dire donc que mon entourage familial ne peut en rien peser sur ma décision de vote...
Aujourd’hui, j’ai pris le temps de lire dans le détail les programmes de quelques candidats à la présidentielles. Et le drame, c’est que non seulement personne ne m’a convaincu mais qu’en plus maintenant j’ai la nausée... C’est malin.
Dans un souci d’équité et de comparaison, j’ai voulu taper sarkozy.fr, rien que la page d’accueil m’a fait fuir.
Elle affiche fièrement un décompte à la seconde prés, qui nous indique la bombe qui plus sûrement qu’un attentat terroriste, va nous exploser à la gueule si il est élu.
Le Pen atteint de Djeunisme en phase de dédiabolisation, est plus dangereux que jamais.
Ségolène Royal est conne, de gauche certes, mais conne....
C’est une femme et alors?
Le féminisme est une vraie gangrène qui pourrit la cause des femmes.
Quand elle parle j’ai l’impression d’avoir 10 ans, tiens ça me rappelle quelqu’un ça...
Je ne suis pas convaincue.
Bayrou, il choisit pas son camps, c’est plus facile, je sais pas quoi penser, ça me fait marrer quand les gens disent que c’est “le jumeau” de Sarko, le pauvre c’est dégueulasse pour lui.
Bové, il me fait rire, je veux bien être solidaire de la cause qu’il défend, on ne peut être que d’accord, on ne peut qu’aimer la nature sauf que je suis capable de manger Bio avec un coca et Mc Do avec un jus de fruit équitable dans la même semaine... Je suis pas un fermier du Larzac. Les ogm&m’s j’ai toujours pas compris ce que c’était concètement.
Non, non, ne me linchez pas!
Laguiller, Voynet, Buffet, Besançenot....même combat....perdu d’avance.
Ah et puis l’autre blaireau là de Chasse Pêche Racisme et Traditions....Pitoyable...
Comme dit, je sais plus quel humoriste: moi je suis plutôt Cueillette, Progrés, Tolérance et Respect.
Et les autres je les connais pas, c’est dire l’intérêt que je porte à leur candidature.
Bien résumons, je suis une femme de 25 ans, bac+4, en emploi aidé pour quelques mois encore dans le secteur de la culture, à la santé fragile, pourtant vouée potentiellement à un avenir prometteur, pas mariée (et probablement pour trés longtemps), pas d’enfant (pour probablement un bon bout de temps aussi).
Au SMIC, obligée de quitter son appart chéri pour survivre financièrement.
Aucun biens en sa possession à part un chien miteux. Le chômage qui la guette pour dans quelques mois. Avec une envie furieuse d’aller offrir son savoir-faire à un pays qui le reconnaîtra et le méritera....
Bon sang j’aurais l’air fine dans l’isoloir...
jeudi 12 avril 2007
Le Soleil savait...
Il y a quelques jours, une terrible et sournoise maladie a emporté Alain, le père de mon meilleur ami depuis bientôt 9 ans, Fabien.
Le jour de ses obsèques, le soleil savait.
Le soleil savait qu’il se devait d’être de la partie, de se parer de ses plus atours, pour rendre hommage à cet homme qui tant de fois, avait su le contempler, le capturer dans ses pinceaux, et nous permettre de l’admirer sur ses toiles...
Le soleil savait que sa famille et ses amis avait besoin de la chaleur de ses rayons, pour supporter le froid soudain que laissait son absence.
Le soleil savait qu’Alain n’aurait pas voulu voir son entourage plongé dans une torpeur de tristesse sous un ciel gris, mais qu’il se réjouirait de les voir réunis au soleil autour de sa femme adorée et de ses enfants, après quelques notes de Louis Amstrong et de Brassens.
Le soleil savait que sa présence sublimerait, tout le temps et l’amour qu’Alain avait consacré à son splendide jardin.
Le soleil savait l’apaisement qu’il procurerait à nos yeux rougis par les larmes, d’avoir entendu ses proches et ses fils lui témoigner avec douceur, simplicité et émotion leur amour éternel. En nous arrachant même un sourire, à l’évocation de son jeu de mot favori. Nul doute c’est héréditaire.
Le soleil savait qu’il me fournissait une meilleure excuse que la coquetterie pour dissimuler mes yeux derrière mes lunettes de soleil. Il était préférable que tout le monde ne devine pas à travers eux, la peine que je ressentais, de voir une femme si aimante, privée injustement de son époux; et mon meilleur ami et son frère, privés si tôt de leur papa.
Le soleil savait, lui et voyait bien la compassion mêlée de fierté, qui m’envahissait et que je ressentais de voir mon Féfé, digne, fort pour sa mère, sa chérie à son bras.
Le soleil savait qu’en se reflétant dans la chemise blanche de Fabien, il rendrait évident aux yeux de tous que Fabien avait hérité de la douceur, du naturel, de la pureté et de la sincérité de son papa.
Le soleil savait qu’en se baladant dans les cheveux poivre et sel de Manu, le grand frère de Fabien, il révélerait également aux yeux de tous, la sensibilité de ce garçon secret.
Le soleil savait que sa présence conforterait les proches d’Alain, dans l’idée qu’Alain serait toujours là parmi eux, avec eux, pour eux: dans un rayon de soleil, dans la brise qui caresse leurs cheveux, dans la douceur des regards, des paroles et des gestes qu’ils s’échangeraient.
Fabien je serais moi aussi toujours là pour toi. Je t’aime.
vendredi 6 avril 2007
Wonderwoman et son slip en milkyway.....
Des fois je m’épate.
En ce moment, il me semble que ce que j’arrive à caser en disons 20h que je passe debout par jour, est effarant.
C’est de l’ordre de l’exploit.
Prenons une journée type:
7h58: je me lève et je te bouscule... Non non.
Je me lève, dans le coltard total, je slalome à travers le boxon de mon appart, pour regagner ma salle de bain, et essayer de prendre forme humaine.
Rien à déjeuner, normal. Il manque toujours ou le lait, ou les céréales, ou le thé, ou le sucre, ou le pain... bref ventre vite, de toute manière pas le temps....
Prévoir repas de midi. Et merde le frigo est vide. Une croûte de fromage, un krisprolls et un yaourt qui frôle la date limite de péremption feront l’affaire...
8h30: je promène mon chien même si c’est interdit partout, je pars avec un sac à dos, un sac à main, et mon ordi en bandoulière, chargée comme un mulet...
Je descends mon vélo à bout de bras, sur trois étages, par l’escalier (eh oui pas d’ascenseur)...
8h40: J’arrive sur mon premier lieu d’aliénation, heu de travail... J’effectue mes premières corvées, pour rembouser mes dettes. Je stresse, je maudis microsoft, je galère.
10h40: c’est l’heure de partir, direction, le deuxième lieu d’aliénation, le vrai. J’ai pas fini ce que j’avais à faire... Super! j’ai gagné le droit de revenir dans la soirée!!!
10h58: j’achète une choco sinon je vais mourir....
11hO1: J’arrive à mon travail. Le boss est de mauvaise humeur. Je suis en retard d’une minute, c’est inadmissible. Le bordel sur son bureau c’est de ma faute. Gnagnagnagnagnagnagna....
Je vous passe les détails de mon boulot, vous en avez plus ou moins un vous savez ce que c’est.
13h48: mon estomac crie famine... J’ai droit à 15min de pause. Génial...
14h07: reprise
Ne fumant pas et ne buvant pas de café, pour éviter de péter un plomb, j’emménage dans l’aprem un créneau clandestin de matage ou de rédaction de blogs, et de coups de fils perso ou administratifs...
17h59: je commence à préparer psychologiquement mon boss (qui peut cependant être fort sympathique) au fait, qu’une journée de travail a une fin à un moment ou un autre et que ça serait pas mal pour une fois, que ça soit dans la demi-heure qui vient...
En vain, c’est à ce moment là qu’il trouve des trucs primordiaux à me faire faire.
18h45: départ. Eviter de se faire écraser par les voitures ou d’écraser des piétons-poules.
19h05: retour sur le premier lieu d’aliénation. Vite finir! Vite finir! Retrouver mon amour de toutou. Le promener.
19h25: retour dans mon appart. Nourrir le toutou. Et constater, maintenant que j’ai les yeux en face des trous que c’est apocalyspe now.
Le créneau 18-23h est variable à volonté:
Lundi= courses, fairfield
Mardi= essayer de manger avant l’atelier Brique
Mercredi= pharmacie, poste, banque, docteur, viste d’appart, coups de fil, paperasse administratives....
Jeudi= enregistrement de mon émission de radio
Vendredi= courses, tout ce que j’ai pas fait avant et puis mourir de fatigue.
Entre 22h30 / 23h30: je peux enfin songer à manger un truc, mais quoi? Bon ben je vais ranger mon appart alors, tiens encore de la vaisselle...
23h30: profiter de... et/ou de :
- mon chéri enfin
- mes potes
- mon abonnement internet
- ma musique
- mon chien
- ma terrasse
- arroser mes plantes, nourrir mes poissons
1h24: douche, shampooing, relaxation, épilation, crémage, démaquillage...
1h 36: brushing pour être opérationnelle le lendemain, préparer les habits du lendemain et le sac du lendemain, et le repas du lendemain. Ah non, merde! Je suis trop crévée on verra ça demain...
2h02: profiter de mon chéri et/ ou de mon dodo...
Et c’est reparti pour un tour....
Sans compter les soirs où:
il y a un match d’impro, ceux où je vais à un concert pour une interview, ceux où les potes font des repas...
Je suis vraiment trop balèze.
Par ce que je suis trop de la balloune (©Marianne), aujour’dhui deux posts pour le prix d’un, vous êtes priés de lire et de commenter les deux.
:-)
riiiiiiiikkkkkkk prrrrrrrrrt....
Parmi les ragoutantes habitudes que peuvent prendre mes compatriotes humains, il y en a une parmi les autres qui, comment le dire proprement, me fout la gerbe à coup sûr...
J’éviterais de m’étendre sur les horreurs du genre, les gars qui pissent sur les façades des immeubles ou sur l’ensemble de la cuvette des toilettes (Papa et Maurin si vous me lisez...), ceux qui oublient de se laver les dents, ou de se laver tout court, ceux qui parlent la bouche grande ouverte en mangeant, ceux qui ont les cheveux en teneur plus élevée en graisse que ma plaquette de beurre...
Bref... C’est déjà assez dur comme ça de rentrer dans les détails, sur le sujet du jour: les crachats.
Si vous avez envie de vomir, je vous invite de ce pas à taper “crachats” ou “cracher” dans une requête google, vous allez être servi....
Bon je vais faire vite, pour essayer de garder mon repas.
Dans quel but, les gens ou devrais-je dire les gars, crachent-ils?
Ah ben, si on peut généraliser, en disant les gars, car à part la “Farida” du sketch de Jamel Debbouze, jamais aucune fille digne de ce nom ne m’a fait l’affront de s’adonner à de telles pratiques en ma présence... Peut-être le font-elles quand je ne regarde pas?
Bizarrement, lors de mes diverses conversations, avec mes divers amis, j’ai constaté différentes choses.
> La première, c’est que le crachat est souvent utilisé comme instrument de torture fraternel.
Nombreux sont ceux qui m’ont raconté, que lors de disputes effrénées avec leur fratrie,il n’était pas rare qu’ils soient menacés ou tout simplement victimes de crachats.
La pratique la plus répandue étant, le plaquage au sol, victime sur le dos, mains retenues, bourreau à califourchon, qui laisse pendre sadiquement un filet de bave juste au dessus du visage de la victime...
Mon propre frère a bien pensé, à l’oeuf, aux pets, aux gifles, aux insultes, aux lancés de chaussons, de ciseaux dans la figure, au lancé de canapé, au traversage et brisage de vitre, mais, et c’est là que si j’y croyais je remercierais, celui qui veille prétenduemment sur nous là-haut, pas aux crachats.... J’espère qu’il ne lit pas ses lignes.
> Ma deuxième constatation, est que probablement et trés simplement, cracher pourrait-être une manière comme une autre de marquer son territoire, un peu comme les chiens et les putois en quelques sortes...
En effet, fréquemment je croise des “cailles-ra”, qui crachent, sans s’en cacher en plus.
Parfois même ils crachent sur mon passage, à quelques centimètres d’une de mes chaussures, peut-être une sorte de marque de considération.
Si c’est le cas, il faut qu’ils sachent, que je ne l’interprète pas comme tel, et que bien souvent j’ai reffréné l’envie de cracher à mon tour sur leur horribles baskets hors de prix.
C’est peut-être aussi un moyen de communiquer entre eux, de se laisser des messages, puisque leurs portables ne leur servent qu’à écouter des morceaux de r’n’b inaudibles...
“ -Tiens Jean-Mouloud a craché ici, ça date de moins d’une heure, tu sais ce que ça veux dire vieux, on a pas interêt à trainer dans les parages”?
> Troisième constat, inspiré des simpsons, quand on se trouve à une certaine hauteur (au-delà du deuxième étage) on peut difficilement réfrener (en fait je vais pas dire “on”, car je ne me sens pas concernée), les gens peuvent difficilement réfrener l’envie de cracher, dans le but pernicieux de voir à quelle vitesse se déplace le crachat et surtout où va-t-il atterrir?
ça doit être une sorte de moyen de relativiser sa place dans le temps et l’espace...
> Quatrième et dernier constat, le crachat est bien sûr une réaction naturelle provoquée par les poumons submergées de nicotine, mucus et autres trucs dégueux qu’ils souhaitent expulser. D’où l’expression: “cracher ses poumons”.
Je dois reconnaître que je ne que peux lutter vainement contre cette raison naturelle de cracher, mais ça n’excuse en aucun cas, le fait de s’éxécuter en public.
Les autres excuses du genre, “j’ai trop de salive” ou “ c’est parce que gmhghmghm” ne sont pas recevables.
Cracher c’est pas beau.
Prochain post: la journée type de Wonderwoman.
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