La vie en presque rose dans la ville rose...
mardi 24 avril 2007
Débat des hauts.
Bon je vais tenter une note, même si j’ai l’esprit plombé par le sujet qui nous fâche tous, tout rouge:
Le fils spirituel de Bush sera bientôt le président de notre pays. Par compassion, pour moi, pour que j’arrête de faire des cauchemars politiques, pour que je ne décède pas de honte à la vue des résultats le 6 mai, votons en masse pour l’autre idiote. Pitié. SIC.
...........
En ces périodes éléctorales déprimantes, nous sommes ouverts aux débats, je vais donc vous en soumettre un, d’une importance capitale, sujet à de graves polémiques, et à ne surtout pas prendre à la lègère.
Pour éviter, que les esprits ne s’échauffent trop, je tiens à rappeler avant de nous lancer à corps perdus dans nos argumentaires que tous les goûts sont dans la nature.
Et qu’en général, ça ne se discute pas.
Ben j’ai quand même envie... Alors, attention, la question que tout le monde se pose:
QUI DU CHIEN OU DU CHAT, EST LE COMPAGNON IDÉAL POUR VIVRE AVEC L’HUMAIN ET SURTOUT POURQUOI?
Je me lance.
Vous connaissez tous ou presque l’objet de mon affection depuis bientôt 5 ans: Cookie, Whisky, Toupie, Boopie, Woopie, Quickie, Figolu, appelez-là comme il vous plaira... Je suis donc à priori vendu aux camps des canidés.
Il est vrai que pas un seul jour de ma trépidante existence ne s’est déroulé sans un chien et grande majorité des terriers en plus.
Mon premier souvenir canin?
Pickwick, le plus beau cadeau que mon père a offert à ma mère (c’est elle qui le dit) il y a de ça environ 30 ans, un fox-terrier à poil-dur, une sorte de magnifique Milou tricolore.
Quand je suis née, il avait 4 ans. Il est sur toutes les photos qui ont été prises de moi de 0 à 16 ans. Cet idiot adorait poser sur les photos et gardait mon berceau, comme s’il renfermait un trésor d’une valeur inestimable (quelle lucidité), et empêchait quiconque qui ne montrait pas patte blanche de l’approcher.
Il a servi de cheval, il a été déguisé, toiletté à ma façon, caliné de force avec plus ou moins de douceur (vous connaissez Elmira des Warner Bros, la gamine qui torture les animaux par affection, c’était moi...), il a été colorié; bref je vous en passe et des meilleures....
Il a été d’une patience d’ange, un amour de chien. Il a eu une belle vie.
Il a vécu 20 ans!!!! Les 4 dernières années de sa vie il était aveugle et sourd, mais bien portant... on l’a piqué à la seconde où il a souffert et qu’il n’y avait plus rien à faire....
J’avais 16 ans, et pour moi aussi, il n’y avait plus rien à faire, j’étais définitivement conquise par la race canine.
Pourquoi, à mon avis, le chien est le compagnon idéal? Pour des milliers de raison...
Fidélité, loyauté, affection sans borne, humour (si si je vous assure Cookie par exemple adore amuser la galerie), ils sont d’une compagnie extraordinaires.
Ils gardent leur maison, et protègent leurs maîtres, comme si leur vie en dépendait.
Et en fait, c’est vrai leur vie en dépend, adopter un chien, c’est lui faire la promesse et l’engagement solennel, de prendre soin de lui quoiqu’il arrive, c’est promettre de l’éduquer, le soigner, le nourrir, le promener, l’amuser et l’aimer, pour son bien-être et le notre. Lui en échange fera tout et plus, pour nous démontrer sa reconnaissance.
C’est vrai, ce sont parfois des contraintes, mais on a rien sans rien et le jeu en vaut la chandelle. Si vous laissez au chien la place qui lui revient, et qu’il est adapté à votre mode de vie, il n’y a aucune raison, que ça pose problème.
Evidemment si vous roulez en visa, que vous habitez dans 8m2, que vous n’avez que 4 euros de budget croquette, aucune autorité et que vous voulez un rottweiler, des problèmes il va y en avoir un paquet.
En ce qui me concerne, j’ai toujours dit que même si je devais finir à la rue à mendier pour ma pitance, je la partagerais avec mon chien.
D’ailleurs hélas, il n’est pas rare de croiser des clodos avec leur fidèles compagnons, qui restent et les aiment dans l’adversité la plus totale, même si la pitance est maigre (en effet par évident de partager la vinasse)... C’est pas un chat qui ferait ça.
Lui s’il n’a pas son petit confort, il taille la route, et encore il n’arrive pas toujours à la traverser intelligement. Bref.
Un chien peut nous suivre au bout du monde dans toutes les conditions, dans toutes les situations, il accepte tout, ce qui lui importe c’est d’être avec nous. Il comprend nos humeurs, les tolère sans sourciller, il nous pardonne tout, il nous aide à tout surmonter, à tout relativiser. Il est capable de se sacrifier parfois au point de pardonner, et de lécher la main qui le maltraite.
Un chien peut se battre pour nous défendre, nous et notre entourage, nos enfants, s’il nous sent en danger, c’est pas son poids et sa taille qui l’arrêterons, il y laissera sa peau s’il le faut.
Aprés il est vrai, un chien peut être dangereux, on le voit souvent dans les faits divers, mais on a le chien qu’on mérite.
Le danger c’est pas le chien, c’est le mâitre. Les idiots ne mérite pas d’avoir un chien.
Un chien évolue dans une meute, une hiérarchie, il a besoin d’un maître, sinon c’est lui qui le devient. Il a un langage, il faut le parler.
Chat alors?
Les chats, moi je n’ai rien de personnel contre eux, mais eux oui, on dirait...
Je ne compte plus le nombre de griffures et de morsures et boudages et autres mesquineries dont j’ai été victime. Et pourtant je ne leur en tiens pas rigueur, moi, alors qu’eux m’en veulent encore de les avoir propablement incités à me mordre, rancunier avec ça...
Je n’en ai jamais eu chez moi pour une raison simplissime, j’y suis trés allergique, bien qu’en grandissant ça aille mieux. Petite je ne pouvais pas être dans la même pièce qu’un félins sans faire une crise d’asthme.
Mais je dois m’y résoudre, je ne les comprends pas, je les trouve inprévisible et lunatique, je les trouve, beaux et doux quand ils ne mordent ou ne griffent pas, et à condition bien-sûr qu’on arrive à les toucher... je crois que j’ai été livrée qu’avec le mode d’emploi chien. Pourtant, j’ai bossé pendant 4 ans dans une animalerie!!!
Seulement je trouve que c’est un animal d’un égoïsme forcené, et je dois avoué que je n’aime pas plus cette qualité chez eux, que je ne l’aime chez les hommes (ceux de la gent masculine et les autres aussi).
Ils sont hallucinants d’égoïsme, ils décident de tout, quand ils veulent être nourris, quand ils veulent être caressés, quand ils veulent rentrer ou sortir, quand ils veulent dormir, ou pas, quand ils veulent vous empêcher de dormir aussi, quand il veulent jouer, quand ils veulent dormir sur le clavier de votre ordi, quand ils veulent faire la peau à vos jolis poissons rouges, quand ils veulent et surtout Où ils vont se faire les griffes. Bref ils veulent tout choisir.
C’est vrai, il est indépendant, il peut survivre sans nous, quand il reste c’est qu’il nous a fait l’honneur de nous choisir (ou de choisir la marque des croquettes ou de la litière qu’on concède à lui acheter, ou celle de l’oreiller qu’il squatte avec sans notre permission).
Quoique souvent j’ai vu en personne, des détracteurs de la laisse (qui soi-disant emprisonne le chien contre son gré et montre le rapport de propriété et de soumission qu’il a avec son maître), enfermer leurs chats à triple tours dans leurs appartements, sous le prétexte qu’il pourrait se faire écraser. La laisse a-t-on donc une utilité?
Moi je pense comme Churchill, que pour que notre animal, nous soit attaché, il faut lui enlever sa laisse. C’est comme avec les enfants, leur faire confiance, les responsabilise.
Alors si c’est à moi qu’on pose la question: le compagnon idéal c’est le chien.
A vos claviers.