La vie en presque rose dans la ville rose...

vendredi 6 avril 2007

riiiiiiiikkkkkkk prrrrrrrrrt....


Parmi les ragoutantes habitudes que peuvent prendre mes compatriotes humains, il y en a une parmi les autres qui, comment le dire proprement, me fout la gerbe à coup sûr...

J’éviterais de m’étendre sur les horreurs du genre, les gars qui pissent sur les façades des immeubles ou sur l’ensemble de la cuvette des toilettes (Papa et Maurin si vous me lisez...), ceux qui oublient de se laver les dents, ou de se laver tout court, ceux qui parlent la bouche grande ouverte en mangeant, ceux qui ont les cheveux en teneur plus élevée en graisse que ma plaquette de beurre...

Bref... C’est déjà assez dur comme ça de rentrer dans les détails, sur le sujet du jour: les crachats.

Si vous avez envie de vomir, je vous invite de ce pas à taper “crachats” ou “cracher” dans une requête google, vous allez être servi....

Bon je vais faire vite, pour essayer de garder mon repas.

Dans quel but, les gens ou devrais-je dire les gars, crachent-ils?

Ah ben, si on peut généraliser, en disant les gars, car à part la “Farida” du sketch de Jamel Debbouze, jamais aucune fille digne de ce nom ne m’a fait l’affront de s’adonner à de telles pratiques en ma présence... Peut-être le font-elles quand je ne regarde pas?

Bizarrement, lors de mes diverses conversations, avec mes divers amis, j’ai constaté différentes choses.

> La première, c’est que le crachat est souvent utilisé comme instrument de torture fraternel.

Nombreux sont ceux qui m’ont raconté, que lors de disputes effrénées avec leur fratrie,il n’était pas rare qu’ils soient menacés ou tout simplement victimes de crachats.
La pratique la plus répandue étant, le plaquage au sol, victime sur le dos, mains retenues, bourreau à califourchon, qui laisse pendre sadiquement un filet de bave juste au dessus du visage de la victime...

Mon propre frère a bien pensé, à l’oeuf, aux pets, aux gifles, aux insultes, aux lancés de chaussons, de ciseaux dans la figure, au lancé de canapé, au traversage et brisage de vitre, mais, et c’est là que si j’y croyais je remercierais, celui qui veille prétenduemment sur nous là-haut, pas aux crachats.... J’espère qu’il ne lit pas ses lignes.

> Ma deuxième constatation, est que probablement et trés simplement, cracher pourrait-être une manière comme une autre de marquer son territoire, un peu comme les chiens et les putois en quelques sortes...

En effet, fréquemment je croise des “cailles-ra”, qui crachent, sans s’en cacher en plus.
Parfois même ils crachent sur mon passage, à quelques centimètres d’une de mes chaussures, peut-être une sorte de marque de considération.
Si c’est le cas, il faut qu’ils sachent, que je ne l’interprète pas comme tel, et que bien souvent j’ai reffréné l’envie de cracher à mon tour sur leur horribles baskets hors de prix.
C’est peut-être aussi un moyen de communiquer entre eux, de se laisser des messages, puisque leurs portables ne leur servent qu’à écouter des morceaux de r’n’b inaudibles...
“ -Tiens Jean-Mouloud a craché ici, ça date de moins d’une heure, tu sais ce que ça veux dire vieux, on a pas interêt à trainer dans les parages”?

> Troisième constat, inspiré des simpsons, quand on se trouve à une certaine hauteur (au-delà du deuxième étage) on peut difficilement réfrener (en fait je vais pas dire “on”, car je ne me sens pas concernée), les gens peuvent difficilement réfrener l’envie de cracher, dans le but pernicieux de voir à quelle vitesse se déplace le crachat et surtout où va-t-il atterrir?
ça doit être une sorte de moyen de relativiser sa place dans le temps et l’espace...

> Quatrième et dernier constat, le crachat est bien sûr une réaction naturelle provoquée par les poumons submergées de nicotine, mucus et autres trucs dégueux qu’ils souhaitent expulser. D’où l’expression: “cracher ses poumons”.
Je dois reconnaître que je ne que peux lutter vainement contre cette raison naturelle de cracher, mais ça n’excuse en aucun cas, le fait de s’éxécuter en public.

Les autres excuses du genre, “j’ai trop de salive” ou “ c’est parce que gmhghmghm” ne sont pas recevables.

Cracher c’est pas beau.

Prochain post: la journée type de Wonderwoman.