La vie en presque rose dans la ville rose...

lundi 5 février 2007

Free Hugs! Calins gratuits!


Mais Bordel! J’étais où ce jour là? C’était la journée du calin gratuit...Et j’ai raté ça!
En plus il est à croquer ce généreux jeune homme à priori londonien.

Trop c’est trop...

Bon autant, la solitude, je gère...

Bien que mes potes n’aient rien trouver de mieux à faire que de se barrer aux quatres coins de la France, voir-même du monde, je compense.
Ayant une vie sociale “trépidante”, je dois même dire que des fois je me force à m’éloigner un peu des gens pour être en tête à tête avec moi-même.
Ce qui n’empêche que je les reçois avec plaisir dès que je peux.
J’en profite pour dire que j’ai beaucoup apprécié la soirée tranquillou hier soir chez wam.
A renouveler, bon j’arrête de dire que je me régale à passer du temps avec ces gens-là sinon ça va devenir lourd.

L’abstinence, je fait avec (sic)...

C’est vrai qu’au bout d’un moment c’est pesant...
Mais bon, ayant l’avantage indéniable d’être une fille, je sais pouvoir y remèdier dés que bon me semblera, avec le premier pec venu (vous avez bien lu pec et pas mec), mais pour l’avoir testé je connais les limites de ce système dit du “plan-Q”.
Non-merci. J’ai décidé que je frémirais pour le prochain que je mettrais dans mon lit. Point-barre. Passons.

Mais alors le manque de calins, ça je gère plus, mais alors plus du tout!

Les gens s’étonnent souvent de mon côté tactile, en constatant fréquemment que je touche les gens que j’apprécie. Bon pour ma défense, je suis une fille du Sud, et j’ai grandi avec une maman affectueuse.
Cependant le constat en ce 5 fèvrier 2007, est alarmant.
Mais quelle tristesse à 25 ans de n’avoir personne à calîner à part mon adorable chien (même pas doux).
C’est quand même terrible!

Aujourd’hui j’atteinds des sommets de frustrations, je serais capable de prendre un passant dans mes bras, juste pour me rappeler de ce que ça fait!
Toucher des cheveux, tenir une main plus grande que la sienne, se blottir au creu d’une épaule, se lover dans un cou qui sent bon.. ARGHHHH!

Je veux des calins, pas des calins qui ont une idée derrière la tête! Non juste des calins!
Et le pire c’est que je veux recevoir des calins, mais que je veux aussi en donner!
Je veux des bras qui m’entourent.
Ikea avait bien pensé un peu à moi en sortant un cousin en forme de buste, mais quel pâle substitut. Trop cher en plus!
Moi qui n’avait plus du tout la tête à quoi que ce soit ces derniers mois, me retrouve subitement sans l’avoir demandé dans une humeur “love”, romantique à souhait.
Quelle mouche m’a piquée?

C’est vrai, moi la blasée!
Je suis love.
Love de mes potes, love de ma mère, love de mes chiens, love de mon appart, love de mon iPod, love de l’impro, love de mes nouveaux amis, filles comme gars, love des bébés que je croise, love de la soupe de légumes avec du gruyère, love du chocolat amandes et raisins, love du divix des Simpsons, love du vélo qu’on m’a donné, love de Toulouse, love des toulousains.
C’est grave.

Heureusement qu’il y a encore mon boulot, mon stagiaire glandu alias “Touche-Kiki”, mes ambitions professionnelles contrariées, ma bagnole moisie, mon fournisseur d’accés à internet, mon compte en banque et l’administration française pour me rappeler que je ne vis pas dans le monde des bisounours. Heureusement.

Je songe à organiser ma journée du calin gratuit... Mais c'est moi qui choisis! Faut pas exagérer.

Le mot de la faim sera: câlin.