Sujet librement inspiré par mon adorable Teddy Berk, le nounours odorant, aka Poney M...
Ayant constaté dans les derniers commentaires, qu’il était beaucoup question d’odeur ces derniers temps.
J’ai eu envie que nous en discutions sérieusement tous ensemble...
Que ce passe-t-il exactement avec notre nez?
Pourquoi subi-t-on les odeurs parfois de certaines personnes avec difficulté, dans le metro par exemple? Et pourquoi adore-t-on l’odeur de certaines autres personnes, comme l’élu de notre coeur, ou devrais-je dire l’elu de notre nez?
Pour commencer quelques données scientifiques, pour nous éclairer:
Plusieurs tests effectués au cours des dernières années ont démontré que l’odeur dégagée par les êtres de même espèce avait une influence sur leurs activités reproductrices. Ces odeurs, qui se propagent sans que nous en soyons conscients et qui déclenchent les sensations de l’amour et du désir sexuel, sont appelées « phéromones ».
Bien qu’aucune phéromone humaine n’ait été identifiée clairement et scientifiquement à ce jour, les chercheurs (Dorozynski. 1987) sont certains qu’il en existe au moins une, sécrétée par la sueur.
Le mot phéromone vient des mots grecs Pheran, qui signifie « transférer » et Horman qui veut dire « exciter ». (Collins. 2003) Les phéromones sont des composés organiques complexes utilisés par les animaux, tant chez les protozoaires que chez les primates supérieurs, comme moyen de communication.
En effet, dans certaines sociétés animales complexes, des phéromones spécialisées facilitent la coopération des individus dans de nombreuses tâches.
Ainsi, des insectes comme les fourmis ou les abeilles utilisent des phéromones d’alarme pour déclencher une réponse immédiate et violente lorsque leur colonie est attaquée.
De plus, les lapins libèrent des phéromones de dispersion pour démarquer leur zone de territoire et pour disperser les membres du groupe en présence d’une menace.
Et le poney dans tout ça? Personne n’en parle...
Les phéromones spécialisées dans les exemples précédents peuvent servir une variété de buts spécifiques selon l’espèce, mais les phéromones sexuelles, elles, jouent un rôle identique pour toutes les espèces, c’est-à-dire qu’elles conduisent l’excitation sexuelle en direction d’un partenaire potentiel et ce, à des fins de reproduction.
Des études (Melo. 2002) ont également établi que les phéromones influencent bel et bien le comportement humain, tant sur le plan social que sexuel. Même que selon une étude qui a été faite, une perte d’odeur entraînerait des dysfonctions sexuelles et une perte de libido.
Ces substances chimiques forment une empreinte olfactive personnelle et unique à chaque individu, qui attire certaines personnes et en éloigne d’autres.
Bon, ben finalement on est pas plus éclairés...
L’amour une question de nez?