La vie en presque rose dans la ville rose...

jeudi 15 février 2007

Problème de lassitude



Attention ce qui va suivre n’est pas vraiment drôle, aujourd’hui au menu, remise en question.
Pour vous marrer allez voir les planches de Ced plutôt:
http: //ceduniverse.blogspot.com
http://30joursdebd.com

Et de Boulet: http://bouletcorp.com

Sujet du jour: la lassitude. Oui, je me lasse de tout, c’est grave Docteur?

Pourquoi certains comme Touche-Kiki (mon stagiaire glandu pour ceux qui n’en ont pas encore entendu parler) n’en n’ont rien à foutre de rien?

Je crois que je suis incapable de planifier, d’organiser ma vie, j’ai besoin régulièrement qu’elle sorte des rails. Bon ma poisse légendaire aidant, elle est rarement monotone.
Les plannings me font paniquer, je passe mon temps à lutter contre la montre.
Je supporte de plus en plus mal, les contraintes administratives ou familiales, ma patience est plus limitée que jamais. Besoin de liberté.

J’ai besoin de changements d’air, d’évasion au moins par la pensée, de surprises.
J’ai besoin de rencontrer de nouvelles personnes ( ça en ce moment je suis servi tant mieux), j’ai besoin chaque semaine d’un coup de coeur, de quelquechose qui motive et mobilise tout mon être, j’ai besoin d’objectifs à court terme, que je peux voir se réaliser; pour garder la foi en mon avenir et en moi.
J’ai besoin de m’emballer, de m’enflammer pour une raison ou pour une autre, je ne peux pas vivre tiède.

J’ai besoin de trouver des signes du destin dans tout et n’importe quoi, pour continuer à m’accrocher à mon rêve comme un pitbull s’accrocherait à sa proie.
Trouver tous les jours des manières d’accepter que je mange mon pain noir aujourd’hui pour être heureuse demain.

Je reste convaincue qu’on a mieux conscience de son bonheur et de sa réussite, quand on s’est battu contre vents et marées, pour l’obtenir.
Les bons jours, je suis sûre d’être destinée à réaliser des grandes choses, qui me donneront raison d’avoir douté mais jamais abandonné.
Je relativise quand-même en me disant que je suis chanceuse d’être en vie, en bonne santé, de manger à ma faim, et de n’avoir jamais connu la guerre.

Beaucoup savent que résonne en moi “l’appel de Londres” (rien à voir avec De Gaulle), je veux y vivre, mais comme je l’entend. Je ne veux pas subir et être déçue.
C’est écrit. Parfois, comme ça on sait en son fort intérieur, qu’on a quelquechose à vivre quelquepart, ou avec quelqu’un en particulier. Pour moi c’est là-bas.
Si on ignore ces appels de la vie, c’est la garantie de vivre dans le regret et d’être blasé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Alors malgré cette lassitude envahissante parfois, je garde mon intime conviction.
Et j’écoute quand-même un peu la voix de mon père qui me ressasse depuis des siècles que:

“Dans la vie, face aux grandes décisions on est toujours tout seul avec son intime conviction.”

Et que:

“Il faut se donner les moyens de ses ambitions et cibler les enjeus”.

dixit le PapaChiantDeFanny qui dit pas QUE des conneries.

Si l’est besoin d’un autre dinguo pour nous éclairer aujourd’hui ça sera: Joe Strummer:

“Originality is instinct, not intelect “

Merci Joe.