La vie en presque rose dans la ville rose...
vendredi 4 mai 2007
Hello camp...
Bon je vous saoûle une dernière fois rassurez-vous, dans quelques jours je serais ou dépitée ou soulagée, dans tous les cas je n’aurais plus envie d’en parler...
J’en parle parce que j’ai PEUR, je ne peux pas lutter, et moi quand j’ai peur je ne me scotche pas devant TF1, pour voter sécuritaire par la suite, quand j’ai peur, quand je ne suis pas d’accord ça me donne plutôt envie de prendre le maquis, et si c’est vain, de prendre la fuite, voilà....
Londres toi et moi c’est sûrement pour bientôt...
C’est de l’instinct, et vous savez quel crédit j’accorde à mon instinct... C’est lui qui me guide, il ne m’a jamais conduit sur de fausses pistes, mais dés que je l’ai ignoré, il n’a pas manqué de me rappeler son existence...
Je garderai toujours en mémoire les larmes du grand-père de ma demi-sœur, ancien résistant farouche, échappés de nombreuses fois des camps de concentration, notamment Dachau, parfois repris et torturés, au point de décéder une trentaine d’années plus tard des séquelles de ce qu’on lui avait affligé...
Je garde en mémoire, les larmes qu’il versait en voyant Le Pen déblatérer ses insanités, et je l’entends encore murmurer et ressasser: “Pourquoi les gens oublient? pourquoi bon sang! Pourquoi faut-il toujours quand on se retrouve dans une situation de crise, que l’on trouve un coupable? Et si les coupables s’étaient nous?”
Et la phrase que je lui ai entendu dire et qui aujourd’hui résonne en moi au point de me donner des frissons, c’est:
“Ils y arriveront à nous monter à nouveau les uns contre les autres, c’est sûr, pour mieux cacher leurs incompétences, ça s’appelle faire diversion...
Celui qui y arrivera, ce n’est pas cet abruti insensé, son discours est trop parti-pris (Le Pen); non c’est pas lui... Il ne sait rien faire d’autre qu’aboyer, il ne saurait pas gouverner... Non, Celui qui y arrivera c’est celui qui aura la force de conviction et les mots qui nous endormirons, le discours juste et manipulateur qui nous déculpabilisera de détester un tel ou un tel, pour ce qu’il est, et surtout pour la situation merdique dans laquelle nous sommes. C’est sa faute, c’est lui, débarrassons-nous de lui...”
Raymond je pense à vous.
Il avait tellement raison, comment des centaines de millions de gens ont pu croire Hitler? Il est arrivé par les urnes.
Parce que ces gens n’avaient plus d’emploi, qu’ils étaient dans une situation inextricable, qu’ils auraient fait n’importe quoi pour s’en sortir, y compris vendre leur âme au diable. Ils l’ont fait.
Lui, avait promis de changer la donne, il l’a fait. Avec lui aussi tout était possible, surtout le pire, on peut tous se souvenir de sa rupture tranquille... On en veux encore?
Ci-dessous un texte que je n’ai pas écrit, mais qui est assez représentatif de ce qui m’angoisse dans les perceptes de ce nain arriviste, égocentrique, assoiffé de pouvoir et manipulateur qui cherche à s’approprier notre pays pour mieux briller.
Ses idées, ses recettes ne sont pas neuves, ni innovantes...
Il fait ce qu’il dit, c’est bien ça le problème, et le plus effrayant c’est qu’il ne dit pas ce qu’il pense....
Je ne suis pas plus conquise par celle qui s’appelle comme une pizza, mais je me dis qu’elle saurait s’entourer, et que la république prendrait son sens, puisque c’est le gouvernement qui gouvernerait.
Avec Sarko, pas de doute, il choisira un gouvernement à sa mesure et surtout à sa botte. Il promets le contraire? C’est pour mieux te manger mon enfant...
Frissons garantis:
Parce que j'ai écouté, parce que j'ai lu, parce que j'ai pris le temps de réfléchir, parce que demain je voudrais que mes futurs enfants naissent dans un pays libre, parce que les pires horreurs du passé sont arrivées au pouvoir par les urnes, parce que je ne pense pas avoir de leçon à recevoir sur la notion du travail, parce qu'il n'est plus question de décider de tel ou tel parti, mais parce qu'il est question de démocratie, de liberté je me permet de citer le Premier slogan du clip de campagne de Sarkozy consacré au travail :
"LE TRAVAIL C'EST LA LIBERTE."
Ou ce type est fou
ou ce type est idiot
ou son inculture dépasse l'imagination.
Car c'est exactement la phrase qui était inscrite
sur le portail d'Auschwitz :
"Arbeit macht frei". (le Travail rend libre)
Ce slogan fut employé par les nazis dans les années 1930. C'est le général SS Theodor Eicke qui ordonna l'apposition de la phrase à l'entrée de camps de concentration, notamment Auschwitz et Dachau. Avant cela, cette phrase avait été utilisée par la société allemande IG Farben au-dessus du fronton de ses usines.
Hallelujah!
Bon allez, je pars en vacances quelques jours, ma procurationneuse fera mon devoir.
Et moi j’arriverais peut-être à oublier, qu’on peut avoir honte de son pays.
Bon w.e à tous.