La vie en presque rose dans la ville rose...

lundi 31 décembre 2007

C'est l'heure...



... de tirer un bilan pour dire aurevoir à 2007

Grosso-merdo je l'ai bien aimé cette année moi...
(Pas dur en comparaison à l'année moisie qu'a constitué 2006)

Alors voilà je vous propose de commencer par la liste de la loose, et de finir sur une bonne dose de positive attitude puisqu'il paraît que je suis souvent trop pessimiste sur ce blog (dixit le petit nicolas mais en plus grand...).
En Bonus vous aurez droit à ce que je voudrais bien qu'il m'arrive en 2008.

Commençons donc par ce dont je me serais volontiers passé en 2007:

- voir partir mon papy
- voir un homme que je méprise au dernier degré être élu à la tête de mon pays, faire de la merde, nous l'infliger dans tous les médias non-stop, façon Berlusconi, avec en prime ses love-stories de seconde zone pour masquer ce dont il ne faut pas parler, ses caprices de star, sa mentalité de nouveau-riche fachisant, ses copinages avec dictateurs, pipoles has-been, industriels jet-setteurs et autres sans-cervelle qui s'étouffent avec des bretzels tout en crachant sur le reste du monde, bref... Lui quoi...
- déménager (dans le sens faire les cartons, horriblement fastidieux, et me faire entuber en beauté par une agence immobilière, escroque au dernier degré, LAMY-GESTRIM, la mal-nommée.)
- un combat sanglant avec miséricable (même si j'ai gagné MOUAHAHA)
- perdre mon boulot, même si j'y tenais plus vraiment, mais je me serais bien passé de cette sale impression de revenir à la case départ sans toucher 20000 Francs
- être accaparée par Accapare-man
- voir disparaître les sous dans le porte-monnaie
- foutre de l'argent par les fenêtres, comme dans ma voiture pourrie par exemple, qui me revient déjà à plus de 1000€ de réparations en 3 ans pour un prix d'achat de 600€... M'entendre dire en plus par le garagiste : "Mais pourquoi vous la faite réparer?"
- cotoyer "Assedic" et "ANPE"
- laisser s'installer de la distance avec des gens que j'aime, bon gré, mal gré, de leur fait ou du mien... C'est jamais cool de perdre des potes...


Voilà ça c'est fait.
Maintenant passons à tout ce qui m'a grave plu ma race en 2007!!!!

- (*Attention c'est la minute cugnangnanfleurbleue) avoir rencontré mon amoureux, l'aimer et me sentir aimée (essuie la larme là au coin de ton oeil..)
- Avoir emménager avec une vieille bouse bien cool, qui me fait rire, cuisine divinement bien et kiffe ma chienne ( et vice-et-versa)
- m'investir dans une discipline dont je ne ma lasse pas et qui m'apporte beaucoup sur le plan humain et perso
- avoir un joli petit bout de jardin (en légère décrepitude pour l'hiver)
- voir ma nièce grandir, et ricaner à l'idée que dans quelques années ma soeur elle va bien galérer...
- retrouver des amis perdu(e)s de recherche, Jennyjane en particulier, que j'espère croiser un de ces quatres.
- avoir fait un vrai road-trip en Espagne avec mon homme, et avoir presque adopté Chunky le bébé babouin
- voir deux de mes idoles des idoles en live, Steven GrosseBouche Tyler et Sting PutaindeSublime... (soupir)
Plus que l'iguane et je pourrais mourir en paix.
- avoir internet pour de vrai à la maison
- pouvoir voir trés régulièrement Les Simpsons, Futurama, That 70'S Show et plus rarement hélas Scrubs...
- voir mon amoureux réussir dans ce qu'il entreprend, même si c'est pas tous les jours facile
- voir des amis réussir dans ce qu'ils aiment, et pour quoi ils sont faits, comme Ced par exemple
- l'arrivée de Cooper, le petit carlin mochadorable de ma popine... Trop choupiiiiiii!!!!!!
- user et abuser des blogs bd et autres blogs en tous genres
- avoir suivi des formations passionnantes sur le spectacle
- avoir rencontré de nouvelles têtes
- avoir réussi à tenir plus ou moins régulièrement un blog sur ma vie trépidante

Bonus: ce que je voudrais bien qu'il m'arrive en 2008

- arriver à garder mon amoureux amoureux...
- repartir quelques temps à Londres
- trouver enfin un chouette boulot pas trop sous-payé...
- que mon père trouve une chouette assistante et me lâche enfin les baskets, il serait bien que les mouches changent un peu d'âne.
- que l'herbe repousse bien verte dans notre jardin
- dévaliser H&M pendant les soldes
- gagner pour loto pour avoir une nouvelle voiture digne de ce nom
- arriver à éviter les grosses tuiles de santé et financières, tout pareil pour ceux que je j'aime
- entourer ma grand-mère, dernière de mes ancêtres
- que mon amoureux conquière le monde
- que ma mère trouve un chouette amoureux
- continuer de m'éclater dans ma colloc, en impro et dans la vie en général.

BONNE ANNEE A TOUS
Je vous aime.

lundi 17 décembre 2007

La nouveauté a du bon... parfois...




Quelques photos à l’appui...

Alors voilà, c’est vrai, mea grossa culpa, j’ai abandonné lâchement ce blog pendant une vingtaine de jours, j’ai honte, moi qui ait habituellement tellement de choses à dire...

Mais comprenons-nous bien.
J’avais une “nouvelle vie” à entamer.

Et oui, une vie de chômeuse...
Alors voilà depuis quelques jours j’oscille, entre rdv assedic, anpe, et démarches diverses et variées pour profiter de mes honteux privilèges d’honteuse chômeuse, comme le transport gratuit, et autres panacées, etc....

Nouveau aussi: nous avons l’adsl à la maison, ça s’est de la balloune! (© Molloc)
Je peux donc tranquillement rechercher du travail, vissée à mon canap, ma chienne blottie contre ma cuisse, un carré de chocolat et “Les Simpsons”, “Futurama” ou “That’s 70’s show” à la télé.
Mais c’est sans trop compter sur “Accapare-Man” (le super-héros qui t’accapare parce qu’il sait rien faire tout seul) , aka mon padre... Besoin d’aide dans son boulot...
Difficile de l’envoyer chier sachant que sans lui, j’aurais probalement pas pu payer mon loyer en décembre, du moins pas dans les temps, ça c’est sûr.

Et oui car je ne vous l’ai pas dit : j’ai aussi des nouveaux revenus!!! Mirifiques!!! Grâce auxquels je peux faire des centaines de choses, comme, heu..., heu... ben rien en fait, enfin moins que rien.
Dans les jours qui viennent je vais faire des enquêtes en intérim, pour quelques clopinettes.
J’aime autant que ça soit “Accapare-man” qui m’aide, en me prêtant un peu de thunes contre quelques services informatiques ou de communication, car je n’ai aucun scrupules quand je vois à quel point lui n’en manque pas à empiéter allègrement sur ma vie.
Vivement le temps, où je gagnerais suffisament ma vie pour pouvoir lui répondre d’aller se faire téter l’oeil (© Molloc < © Les démons de Jésus).
C’est bizarre, mais j’ai du mal à croire que ce jour arrivera. Bref.

L’adsl, c’est aussi, l’accés permanents aux blogs-bd, ainsi que les blogs en tout genre, qui sèment des petits bonheurs multi-quotidiens dans ma vie trépidante....

Du nouveau, il y en a aussi, en impro, ma discipline favorite (après les cabrioles en chambre avec mon amoureux, le matage des Simpsons, Futurama ou de That’s 70’s Show, les ballades avec ma chienne, les blogs...).
Oui des nouvelles têtes, dont certaines particulièrement douées et prometteuses.
De nouveaux lieux de représentations, de nouveaux concepts... Sambarésille, tous les 2ième jeudi du mois avec La Brique et Les Imprononçables au Café Rex, tous les mercredis,(reprise en janvier).
Une équipe de bisounours adorables, coachés par un chamallow au grand coeur, porteurs d’un maillot rose magnifique, avec qui je sens je vais progresser à vitesse grand V. Vivement Janvier!

Cookie aussi vit de nouvelles choses, une “maîtresse” à disposition en permanence, un rythme de vie vivable, des ballades... Et une nouvelle coupe de poils, originale dirons-nous, heu moche en fait, sauvagement commise aux ciseaux, avec escaliers, trous et tout le tremblement, mais au moins elle arrêtera de nous faire des pulls en angora, avec ses poils miteux...

En plus, Cookie aura bientôt, un nouveau “cousin”, oui car ma Popine (soit ma presque-soeur-meilleure-amie-depuis-plus-de-18-ans) va “adopter” grâce au père Nöyel un nouvel habitant, soit mon futur neveu: un carlin, petit chien au physique, heu particulier, oui,oui celui de la photo, adorable de mochitude. Aaaargh trop choupi.... ^^

Ah et puis je vais passer Nöyel avec ma belle-famille.... Près de Nantes...
Une occasion peut-être de rendre les fêtes moins déprimantes.

Mon papy me manque toujours, mais j'y pense avec moins de peine.

Début 2008, j’aurais droit à une formation en graphisme, une flèche qui manque à mon arc. ça me réjouit...

Ah et puis j’ai “relooké” ma chambre.... Enfin je l’ai réemménager en tout cas...
Une manière de passer à autre chose.
Je me dis souvent que faire du ménage dans son environnement, c’est aussi faire du ménage dans sa tête.

Bref, voilà les news...
Promis, plus d’assiduité dans les jours qui viennent.

mercredi 28 novembre 2007

Il est vraiment, il est vraiment, il est vraiment PHE-NO-ME-NALALALALA...



Bon voilà mon vieux a eu 59 ans hier...

Je n’ai pas pu lui souhaiter car il est quelque part dans son 4X4 jaune canari, entre deux dunes dans le désert de Lybie (ou de Libye, c’est comme vous voulez, de toute façons je ne retiendrais jamais la bonne orthographe, c’est un peu comme les prénoms Cécile et Céline, je suis incapable de...bon, bref, c’est pas le sujet).

Ben ouais, mon vieux voyage... pour le boulot, ou pour lui-même, on ne sait pas vraiment, probablement les deux. Ce qui est sûr c’est que mon vieux n’est pas de ceux que vous trouverez en charentaises, avec une verveine à écouter des émissions littéraires sur France Culture...

C’est drôle, parce qu’il est probablement la personne qui me fait le plus de remontrances ou de raisonnements sur mes choix de vies, comme mon choix professionnel par exemple, alors qu’il est le premier à faire des choix incongrus, pas par folie furieuse (quoique), mais par goût immodéré de liberté, et puis par égoïsme un peu aussi...

Mon vieux est atypique, mais terriblement conventionnel dans ce qu’il attend de moi par exemple.
Mon vieux est trés généreux et pourtant incroyablement égoïste.
Mon vieux est mysogine, mais complètement amoureux de la femme.
Mon vieux est menteur, mais pourtant incroyable authentique.
Mon vieux est un baroudeur, terriblement attaché à sa maison.
Mon vieux est insupportable, mais pourtant terriblement attachant.

Enfin je me souviens surtout du côté insupportable quand il m’appelle à 7h50 du matin avec son téléphone satellite depuis l’autre bout de la planète, pour me dire entre deux hachures qu’il faut que j’envoie impérativement sans faute un cd en chronopost, contenant tel et tel document, à tel magazine à Paris, pour faire la promo de tel truc, question de vie ou de mort. Evidemment je jaillit hirsute hors de mon lit et des bras de mon amoureux pour prendre des notes, en tenue d’eve bien-sûr, pas le temps d’enfiler quoique ce soit, et c’est le moment que choisi ma colloc pour se lever... La pauvre, c’est alors qu’elle est prise d’une vision apocalyptique de sa blonde collocataire à poil dans la pénombre, en train de hurler dans un téléphone, ne manquant pas de lui glisser un petit “désolée je suis à poil” au cas où elle aurait pas remarqué... SIC

De ses trois enfants, légitimes s’entend (les autres, merci de ne pas revendiquer votre existence), je suis probablement celle qui lui ressemble le plus, physiquement mais aussi mentalement.
Fatalement, je suis moi aussi paradoxale, et je porte donc sur mes frêles épaules toutes les attentes démesurées que ce personnage insaisissable conçoit pour sa descendance.
Fichtre! Vous parlez d’un poids, je dirais même un surpoids...

Ah! Ben voilà, un sujet qui fâche le vieux tout rouge : le surpoids de sa fifille adorée...
Trop dur... Surpoids causé, entre autre,par une accumulation de prise de cortisone plus jeune qui arrêta ma croissance et créea une robuste rétention d’eau. Bien installé par les années ce surpoids, n’évolue pas, ni en pire, ni en mieux par, soulignons le, un manque total de volonté de ma part, que quoique ce soit change.
Et c’est probablement ça le pire, “mais pourquoi ne veut-elle pas maigrir, pourquoi???”
Ben oui, c’est invivable pour lui, que je sois bien en chair et surtout, surtout que je le vive bien, ça le dépasse...
La raison est simple : sans ça je serais PAR-FAITE.
Mais la perfection c’est tellement ennuyeux, papa....

La dernière reflexion en date consiste à m’expliquer que si je rate les postes qui m’interessent, c’est parce que je suis “TROP GROSSE”.
Et oui, selon lui, à compétences égales, on a préfére une mince qui fait la gueule, qu’une “grosse” bien dans sa peau...
Heureusement, dit-il, j’ai de la chance, je suis une fille équilibrée (on se demande grâce à qui) avec une tête bien pleine, de la fantaisie, et j’ai dégôté , je cite, “un intellectuel qui se fout pas mal de mon physique”, et c’est tant mieux, mais bon quand même je serais tellement mieux si j’étais mince...
Je remercie ma colloc et ma mère qui ont répondu à ses propos, en lui signifiant avec ironie : “c’est évident que votre fille est moche comme un cul” ou encore “tout le monde n’a pas forcément l’intention de se taper ses collaboratrices”, ou encore “ il n’y pas que des gros au chômdu...”

Nous nous voilons la face selon lui, et ne voulons pas entendre son argument. Quel argument?

Peut-être mon cher père serais-tu flatté ou du moins consolé d’apprendre que, bien que je sois en dessous de la taille minimum (= trop mince) l’on m’a proposé aujourd’hui du mannequinat pour filles rondes et jolies?

Ou encore que mon entourage professionnel m’appelle “la maï polida” (la plus jolie en oc)?

Non?

Ben tant pis. C’est pas ton corps, ni ta vie ce sont les miens. Et tant que je vivrais tout ça trés bien, tu devras t’en réjouir. C’est ballot !

Bon annif vieux chnock...
Réjouie-toi que tes enfants ne soient pas complètement à ton image, imagine le bordel...

mercredi 21 novembre 2007

Dans quel monde vit-on?


Je suis en droit de me poser régulièrement la question...

Hier aux environs de midi, je balladais tranquillement ma chienne du côté d’empalot avant de partir bosser. Je m’amusais de la voir se camoufler à merveille dans les feuilles de platanes automnales...
Soudain alors que nous traversons un passage piéton, un chauffard à bord d’une opel astra grise, accompagné par deux blaireaux accélère, manque de m’écraser et klaxonne comme un débile, car nous ne traversons pas suffisamment vite à son goût.
Pas de bol, il prend le feu rouge suivant et a l’occasion alors de nous revoir traverser à l’allure qui nous convient, une fois de plus.
Je ne manque pas au passage de lui jeter un regard noir, signifiant bien que je trouve sa conduite à peu près aussi inadaptée à la situation, que lui et ses deux blaireaux de potes, à la société.
Erreur fatale.

Alors que nous atteignons le trottoir d’en face, le feu passe au vert, j’entends un démarrage en trombe, puis un crissement de pneus, serrage de frein à main, et le voilà qui déboule hors de sa voiture pour me faire profiter de son haleine de chacal alcoolisé, de son teint violacé, de sa dentition pourrie et de son langage fleuri...

“- Oh sale puuuttte! Kesta à me regarder comme asse? Hein sale puute! t’as un problème sale pute? t’as un blème, vient m’en causer, viens là...
- A part toi, je n’ai aucun problème, laisse moi promener mon chien tranquille, dégage.
- Quoi ton chien, sale pute? Quoi? Qu’est-ce que j’en ai à foutre de toi, moi, hein?
- Rien justement alors casse-toi et fous moi la paix abruti.
- Quoi abruti? pour qui tu te prend sale pute? ”

Estimant que c’était déjà aller assez loin, je tourne les talons, il me suit et s’approche de moi, le bras en l’air, menaçant.
Cookie aboit depuis 5 minutes, en courant en cercle autour de lui, ameutant tout le quartier (qui assiste en silence à la scène). Le voyant vraiment menaçant, elle se décide à passer à l’action en attaquant ce type louche qui importune sa maîtresse vénérée.
Elle lui saute dessus à plusieurs reprises, je la rappelle en vain. Ce connard prend son élan, et shoote de toutes ses forces, sous le museau du chien, qui fait un soleil et tombe inanimé 5 mètres plus loin, la gueule grande ouverte.

Je dégoupille instantanément:
- “Qu’est-ce que tu viens de faire espèce de connard, sale petite merde? Pour l’instant j’ai fermé ma gueule, tu l’impressionne pas la sale pute, espèce de connard! Qu’est-ce que t’as fait à mon chien? Connard! Si t’as tué mon chien tu vas manger de la soupe et rouler en fauteuil jusqu’à la fin de tes jours enfoiré, fais moi confiance; moi aussi j’ai ma mafia, connard!”

Je cours en direction de ma chienne inanimée, je l’appelle, je la secoue, je la soulève, elle ne réagit pas.
Je me retourne et ce connard est déjà loin, je n’ai pas réussi à relever la plaque, je me déteste encore de ne pas avoir réussi...
La dame chez le primeur qui rangeait ses étals, est dans tous ses états et me crie “ il vous l’a tué vot’chien! c’est sûr, mon dieu, mon dieu! ”
Je lui demande de ne pas parler de malheur, et où se trouve la clinique véto la plus proche.

Je fonce dans ma rue, jusqu’à ma voiture, le chien inanimé dans les bras, je suis en larme, mais j’entends son cœur, elle a la gueule ouverte, les yeux fermés, mais elle respire...

C’est pas possible, elle n’est pas morte.
Un quart de seconde, j’imagine la vie sans elle, je n’y arrive pas. C’est impossible.
Je ne peux pas décrire le sentiment que je ressens à cet instant précis, un mélange de désarroi, de rage, de souffrance, d’angoisse...

Mon chien est susceptible de mourir d’une minute à l’autre, comme ça pour rien, parce qu’il a pris ma défense contre une raclure de la société, qui ne devrait même pas avoir le droit d’exister.

Ceux qui me connaissent, savent l’attachement sans borne qui me lie à ma chienne.
Sans borne.
Les larmes m’empêchent de voir la route, je roule sans avoir conscience de le faire, je n’ai pas ma ceinture, je ne sais même pas s’il y a eu des feux sur ma route...
Je l’appelle, elle ne bouge pas, allongée sur le siège passager, mais j’entends un râle de douleur.
Dix minutes plus tard, je pousse en transe la porte du cabinet véto, mon chien dans les bras, une assistante véto me reçoit, et tente de comprendre ce que je raconte entre deux sanglots.
Allongée sur la table d’examen, ma chienne ouvre les yeux, elle me regarde.
L’assistante et moi la frictionnons, l’appelons.
Elle bouge. Les babines sont toutes blanches, signe de choc violent.
Elle se lève tant bien que mal. Elle cherche mes mains.
Nous la posons au sol, elle marche, elle me cherche, cherche la sortie, répond quand je l’appelle. Elle va bien.
Elle est choquée, paumée, effrayée mais elle va bien.
L’assistante véto me propose de la garder sous surveillance, pour réagir au plus vite à un trauma crânien, il faudrait que les babines reprennent leur couleur normale.
Je dois être à mon taf dans moins de 40 minutes.
Vu l’état de fébrilité de ma chienne, je pense que l’abandonner chez le véto pour 5 heures serait la pire chose à faire, après ce que nous venions de vivre. Je préfère la garder avec moi pour les 40 minutes restantes.
Avec quelques conseils de l’assistante, je rentre chez moi avec Cookie.
Elle n’est pas gaillarde mais elle va bien, et ne rechigne pas à gober le morceau de Knacky que je lui offre.
Je demande à ma colloc qui termine le boulot plus tôt que moi, de rentrer direct et de me tenir informer de son état.
Elle va bien.

Ma “mafia” confirme. Il lui suffit d’une plaque d’immatriculation pour vérifier si ce type l’ouvrirait autant avec un coup de barre de fer dans la gueule et les clefs de sa caisse merdique au fond du gosier, comme ça pour rien, sans raison, il ne souviendrait même plus de son propre prénom...
Qu’à cela ne tienne, je le retrouverais. Je le jure sur la tête de Cookie.
Je ferais tout pour mettre la main sur lui. Il est forcément du quartier.
J’ai bien sa sale gueule en mémoire tout comme sa caisse.
Si j’ai le malheur de tomber dessus, je lui promets le sale quart d’heure que j’ai passé, au centuple.

Dès la fin de mon travail hier j’ai commencé ma ronde. Pas une voiture grise métallisée ne me sera inconnue dans le coin.
Je suis retournée voir la dame qui travaille chez le primeur.
“- Il est mort vot’chien???
- non mais c’est pas passé loin, ce type nous a agressé sans raison, c’est forcément quelqu’un du quartier, vous avez vu sa plaque? Vous le connaissez?
- ah ben je croyais que vous étiez en couple et que vous vous disputiez...
- ...................................
- j’ai pas fait plus attention que ça, des scènes comme ça j’en vois tous les jours....
- ...................................
- je me suis juste dit : s’en prendre à un chien... quelle violence, quelle cruauté.....
- oui ben justement j’ai besoin de votre aide pour le coincer, une opel corsa ou astra gris clair métallisé, je roderais dans le coin, je le coincerais...
- ben je peux rien vous garantir mais bon...
- .............................Merci.”

Ce matin j’ai encore rodé sur les lieux, j’ai déjà deux plaques qui correspondent...
T’es mort lascar.

Et encore... t’as de la chance, elle va bien.

mardi 20 novembre 2007

Justice don’t do the D.A.N.C.E


Tout commençait pourtant bien...
L (ex-belledoche): - “ J’ai pris 2 places pour Justice, pour ma fille, mais elle est partie en Espagne, ça te dit ?
F : - Ouais mais je suis complètement fauchée...
L : - mais je te les dooonnne, de toute façon elles sont perdues...
F : - ah ben dans ce cas-là... c’est pas de refus... T’aurais pas des places pour les Hushpuppies et Arctic monkeys, par hasard ?
L : - Qui?
F : - Non rien... Merci c’est cool, tu remercieras ta fille...”

Ok, rendez-vous pris, en plus une belle occaz de découvrir Le Phare de Tournefeuille...
Sur le chemin ça s’annonce déjà mal, des voitures remplies à ras-bord de jeunes personnes à peine en âge de conduire les dites voitures.
Le lieu? loin... Mais grand parking, pas de queue (enfin un bon point)
Pas de vestiaire, super avec nos manteaux qui pèsent 25kg... et nos trois couches de pulls...
La salle? Un grand hangar, ni plus, ni moins... remplie d’adolescents qui ne sont certainement pas ni en âge de boire, ni de conduire.... Je dirais un bon 14 ans de moyenne.
C’est looké, c’est bourré, et pis c’est un pti peu con aussi... ça crie, ça saute, et par principe: c’est pas content.
Alors que nous fendons la foule de pubères à la recherche d’un hypothétique vestiaire.
Une barbouse et un pull de vieux s’avance vers nous, en criant “Eriiiiic”.
C’est mon coyote, aka Flo, aka DJ Ebiara, aka Pipo...
Il sort des loges de Justice avec Monsieur “Mucho Bizarre” (10h30 le dimanche sur 89.1)... Interview oblige.
Nous recueillons ses impressions. Sympa, ils sont vraiment sympa, le look : slim, pull à sa mamie, perfecto cuir, barbouse et mèche rebelle... Ouuuh le bel album avec dédicace...
Sur le billet, il est écrit “ Justice and friends”, il semblerait que les friends Busy P et Chaipluki soient coincés à Paris, pour cause de grève, étonnant...

( petite parenthèse: Merci Sarko, vraiment ponctuel, je te donnais 6 mois pour mettre la France à feu et à sang...Bien joué...On se demande bien qui tient qui en otage? T’as beau être à bonne école, prends pas trop les français pour des américains...)

Résultat : 1h avant le concert, toujours pas de première partie, action-réaction, ils font un tour d’horizons des dj toulousains...

Ils viennent de proposer à Flo, pour une fois au bon endroit au bon moment, de mixer en première partie....
Vous savez ce qu’il a dit ce con? Non.
Il s’est chier dessus, il était prêt pourtant, mais pas sûr que les mioches apprécieraient sa sélekta Electro-Hi Hop... Il se défend en disant qu’en plus, il n’avait pas prévu les kinders à lancer aux mioches, en cas de mécontentements.
Pti Zizi va...
Résultat c’est DJ Trop, de the Last Hetero Experience, sur FMR, qui se jette dans la fosse aux lionceaux.
Italo-disco, mal accueillie of course, c’est pas pour autant qu’il se démonte, il assure pendant une heure, sous les huées des ados pubères qui réclament “Jeustisse! Jeustisse!” à corps et à cris, en brandissant des doigts, qui leur vaudrait une fessée cinglante si leurs mamans étaient là... On les comprend il sont pressés, on vient les chercher à 23h45 parce qu’il y a école demain...
Belle démonstration de coucougnettes DJ Trop.
Prochain sur la scellette : Dj Jmerapelplu d’ElectroLux Toulouse. Pas très impressionnable non plus. Dommage les minots sont obligés de patienter tant mal que mal.
Dans la foule, j’aperçois, la demi-soeur de ma demi-soeur, oui ça existe. Elle a sa maman en commun avec ma demi-soeur, alors que moi c’est le papa.
Elle a 20 ans, un copain qui “mixe” à la maison, et m’informe que vraiment les dj de la première partie sont trop “fatch”.
Certes, peut-être, je ne sais pas ce que ça veut dire...

C’est l’heure. “Jeustisse” entre en scène : Un mur de 18 amplis marshall de chaque côté du laptop, une belle croix lumineuse qu’il me faudra une vingtaine de minutes pour apercevoir, entre deux ados d’1m90 qui sautent.
Et puis, et puis... et ben rien....
Du Poum-Poum-Poum, les deux zigues se balancent hyper-synchro en rythme avec la “musique” (on dirait les chiens automates que les beaufs ont sur le coffre de leurs bagnoles), et puis, et puis, et ben rien...
C’est mou, rien de ce qui est jovial et prenant dans leurs morceaux, c’est juste hyper basique. Banal.
Voyons ce qu’ils vont faire de D.A.N.C.E, : rien. Ils déstructurent le morceau, mais n’y apportent rien, ils en enlèvent même. On attend que des basses, le morceau ne décolle jamais.
Je prend mon mal en patience, je veux entendre “Never be Alone” : rien.
Bon on se casse?
Oui.

En même temps, que pouvais-je bien attendre? Des solos de guitares endiablés? Un bassiste virtuose? Un chanteur charismatique? Ils font de la musique avec des ordinateurs!
Alors, forcée de constater que ça m’excite pas plus de voir un mec trafiquer son ordi et ses platines sur scène, que dans sa chambre...

In Rock I definitivly Trust....

lundi 12 novembre 2007

Moi si j’étais un homme...


Je serais romantique.
Mais je suis femme et quand on est femme, on ne dit pas ces choses là...
Il faut dire que les temps ont changé, de nos jours c’est chacun pour soi,
ces histoires d’amour démodées n’arrivent qu’au cinéma, on devient économe.

Bon ok, j’arrête avec Diane Tell.
Mais j’ai cette chanson dans la tête depuis au moins 12 heures, depuis qu’elle a jaillit du poste alors que zappais la radio dans la voiture, comme toujours.
J’ai eu envie de l’écouter en entier, car je la trouve belle.
Il serait complètement indécent de vous dire l’heure à laquelle je rallume mon ordinateur pour écrire ces lignes inspirées par Diane Tell, 3H53, voilà c’est dit.

Et si Diane avait raison, et si le romantisme n’était l’apanage que du sexe masculin ?
Et si en plus, les hommes trouvaient ça démodé ?
Raah, bon sang, je me fait l’effet d’être une espèce de Carrie Bradshaw au rabais, qui tapote sur son mac, seule chez elle, ses réflexions existentielles sur l’humanité... la cigarette en moins, hiirrrkk, la bouillotte zébrée en plus..... Pas de caméra pour faire un gros plan sur le point d’interrogation que j’ai tapé à côté de “masculin”...

Revenons à nos moutons...
Je vous vois venir, vous vous dites, cette fille est frustrée, alors elle cause de romantisme pour envoyer un signal d’alarme à son chéri indigne, qui par mégarde s’aventure parfois sur son blog. Eh bien, vous avez tort, loin de moi l’idée de faire un procés à mon tendre homme, qui, entre deux clowneries dont lui seul à le secret, ou entre deux crises d’angoisse, sait parfaitement faire preuve de romantisme. Il se débrouille indéniablement mieux qu’un tas d’handicapés affectifs à qui j’ai eu à faire...

Non la question est ailleurs. En fait j’ai envie d’être romantique, je veux dire “activement” romantique.
Est-ce de bon ton quand on est une fille? Je veux dire j’ai envie de le faire rêver, de voir pétiller ses yeux. Parfois, il me vient des envies de m’enfuir avec lui loin des emmerdes de nos vies respectives...
Si mon portefeuille était mieux rempli, enfin rempli tout court, je serais capable de prendre des billets d’avion pour des destinations folles pour prendre l’air juste comme ça...
Si je savais composer, il aurait déjà sa chanson...
A la place, il a ces quelques lignes.

De toute façon, il faut bousculer ses préjugés.
J’ai découvert par exemple dernièrement, contre toutes attentes, les miennes en particulier, que l’hystérie n’était pas l’exclusivité des femmes...
Certains hommes peuvent faire mieux...Beaucoup mieux... C’est vraiment épatant.
(Si vous vous sentez concerné par ces lignes, où que vous y reconnaissez quelqu’un, c’est plutôt mauvais signe...)
Y a qu’à voir notre cocaïné de dicta.. heu... de président.

Bref, il n’y a aucune raison que les hommes aient l’exclusivité du romantisme.
Les temps changent.

samedi 3 novembre 2007

Crise de CONscience et lèvres gercées


Bon comment dire...
Je ne vais donc pas y couper : dans 13 jours je serais au chômage après 2 ans d’activité intense...
J’ai répondu à plusieurs offres d’emploi depuis le mois de juin, dont 2 seulement m’interessaient vraiment.
Et devinez quoi? Pour ces 2 là, j’ai eu un entretien d’embauche ! Yeepee!
Et les 2 entretiens ce sont formidablement bien passé ! Yeepee !
J’étais en lice parmi les derniers candidats, les deux derniers candidats même pour le dernier entretien en date ! Yeepee !
Et ben, j’ai eu aucun des deux postes ! Yeepee !
Voilà à un cheveu j’ai raté ces deux boulots...
Sachant que des postes comme ça, il y en a 1fois tous les 36 du mois.
J’ai envie de dire : Yeepee !

Vous l’aurez compris, j’ai les boules...
J’aimerais qu’on m’explique comment ça se fait que je rate de si belles occasions de si peu.
Peut-être devrais-je me consoler grâce à ce que m’a dit l’administratrice de la structure où j’ai passé le dernier entretien.
“ Nous avons vraiment eu un excellent contact avec vous, votre profil est très intéressant, nous avons hésité longtemps sur votre cas. Rares sont les candidats à ce poste qui ait l’expérience et la polyvalence que vous avez. Nous avons simplement trouvé quelqu’un qui répondait mieux à nos attentes, mais je ne me fais aucun souci pour vous, vous trouverez.”
J’ai envie de dire Yeepee !

Alors voilà le résultat... Je suis actuellement en congés jusqu’au 9 novembre.
Je suis censée retourner dans ma boîte pour 4 fantastiques derniers jours, que j’ai envie d’effectuer comme de me pendre, et organiser, pour couronner le tout “un pot de départ”. Certes j’ai rencontré au cours de ces deux longues années des gens très intéressants, dont certains que j’apprécie énormément, mais de là à fêter ça au bureau.
J’ai envie de dire : Yeepee !

La vérité, c’est que je suis en train de me transformer en “chômiste” (chômeur-fumiste), où ce que j’appelle en langage Fanniesque “un gros caca”.
Remplie de flemme, je me couche à pas d’heure, je me lève à 10h dans le meilleur des cas, je fous rien à part zoner ou dormir en jogging et mater des débilités télévisuelles, je tiens d’ailleurs particulièrement à remercier W9 de diffuser Les Simpsons et NRJ12 de diffuser That’s 70’s Show et Futurama. Mettre de l’essence dans ma voiture, nourrir le chat de ma mère (partie en w.e) et promener le chien de mon père (parti dans le désert) voir même sortir de chez moi, deviennent des contraintes insupportables, surtout sachant tout ce que j’ai à ne pas faire.
Hier par exemple :
- j’ai déjeuné
- acheter des épices au marché du quartier pour ma colloc
- j’ai grignoté devant la télé
- j’ai promené le chien de mon père
- j’ai nourri le chat de ma mère
- j’ai joué à la baballe avec Cookie
- j’ai regardé la télé
- et j’ai écris ces lignes
- je me suis douchée
- j’ai regardé sex and the city
- j’ai dormi
Yeepee!

Où est le problème me direz-vous?
Eh bien le problème c’est que je ne vois pas par quel miracle mes indemnités chômage, soit 75% de mon salaire minable, me permettraient de vivre confortablement sans rien foutre, comme beaucoup de chômistes.
En plus, et c’est ça le pire, quelque chose vient s’en mêler, une irrépressible mauvaise conscience, une incroyable angoisse pour mon avenir.
Si seulement je pouvais ignorer cette petite voix interne qui me répète “Qu’est-ce que je vais devenir?”.

Y en a bien une que cette situation réjouit... C’est Cookie, car tout n’est que calins, glandouille, ramassage de miettes, promenade à pieds ou à vélo, jeux, glandouille, course-poursuite de chats et de mouches, croquettes, baballe, gratouille, et papouillages...

En attendant d’avoir des éléments de réponse à cette la tarabustante question de ce que je vais devenir, je tente de profiter de quelques moments de détente qui s’offrent à (Cookie) moi, sans pour autant perdre de vue le marché capricieux de l’emploi culturel.
Mardi rdv à l’anpe culture et spectacle. Yeepee!

P.S : en plus, dehors il fait froid, mes lèvres sont presque gercées....

mercredi 24 octobre 2007

Ich fur nicht sehen Sie platz meine enshuldigung der die das....


J’imagine que vous crevez tous (enfin Vinnie peut-être) d’impatience d’avoir le compte rendu de ma cousine sur le plus beau jour de sa vie : le concert de Kyoto Motel...

A mon appel, réponds une voix d’outre-tombe:

Marina: -”Alloooo?
Fanny : - Marina? C’est Fanny. ça va? C’est quoi c’te voix?
M : - ça va oui, mais j’ai trop crié...
F : - bon alors raconte au vieu machin qui te sert de cousine et de marraine, c’était comment?
M : - aaaaaaaaahhhhhhh, c’était troooooooop bieeeennnnnn.....
F : - t’étais où?
M : - dans la fosse, devant plutôt à gauche... On a trouvé un espèce de banc, je sais pas ce qu’il foutait là, on est grimpé dessus, on cachait la vue à tout le monde mais on en avait rien à foutre
F : - Ah ouais genre trop rebelles les meufs....
M : - Ouais, on s’est fait emmerdé pendant tout le concert par des relous qui voulaient nous obliger à descendre, rien à foutre! On les voyait trop biiiieeeennn!! Ils étaient trop beaaauuuuuxxxx!!!!!!! Ils nous ont vus et souris, parce qu’on était en hauteur, c’était trop biiieeennn....
F : - Et la musi..;hum;hum, la musique, excuse, ça me fait mal à la gorge quand je dis ce mot les concernant...
M : - T’es con! Ben c’était troooooop géniiial... on connaissait tout par coeur!!! On leur avait écrit des lettres, à la fin, on les a jeté sur scène, et y a quelqu’un qui les a ramassé pour les amener en coulisses!
F : - Oui ou à la poubelle... T’as écrit en allemenad au moins?
M : - Non, t’es con!
F : - Ben quoi, tu sais quand même que c’est ça leur langue?
M : - Ouais mais bon, l’allemand ça craint...
F : - Ah ben on est au moins d’accord sur un truc...
M : - Enfin j’espère que je les reverrai...
F : - et ta mère ? Elle a survécu ?
M : - Ouais ça va, elle était dans les gradins... mais je crois qu’elle a compris pourquoi je lui ai dit que c’était pas la peine de nous accompagner. Elle m’a trop fait honte, elle demandait à toutes les filles pourquoi elles aimaient Bill et leur disait qu’Halloween c’était pas encore... Trop la honte...
F : - hihihihi
M : - c’est pas drôle...
F : - c’est toi qui est drôle.
M : - Pfff t’es con “

Voilà nous n’avons donc rien appris de plus, à part que je suis “con”.
Bon faut que j’arrête de mettre des photos de l’autre gringuignol© (je suis trés fière de cette invention, mix de gringalet et guignol...) sur mon blog, sinon il va être répertorié skyblog.

Ps: ne cherchais pas la traduction du titre... ça veut rien dire... c'est un mix de quelques mots qui me reste de 7 ans d'apprentissage de la langue de Goethe.

lundi 22 octobre 2007

Scheiße!


Panne d'inspiration...
Le titre de ce blog est mensonger.
Il n'y a rien de trépidant dans ma vie, du moins pas en ce moment.
Voilà c'est le gros coup de blues... Je broies du noir.
Comme ça, pour rien, enfin pour rien en particulier, enfin pour un peu tout en fait...

Besoin de m'amuser, mais pas envie...
Besoin de me relaxer, mais pas possible...
Besoin d'être bichonnée, mais pas le temps...

Puisque la vie des autres et certainement plus trépidante que la mienne, petit extrait.
Oui, petit clin d'oeil à ma cousine de 14 ans, type Kévina, dont la vie est véritablement trépidante, et pour qui ce jour extraordinaire deviendra le plus beau de sa vie, parce qu'elle va entendre hurler en allemand une chose asexuée et mal peignée, sur la scène du zénith, au milieu de centaines d'autres kévinas.... youhou! Vive Kyoto Motel!

Ceci dit belle répartie, quand à ma remarque cinglante :
Fanny : " Comment peux-tu fantasmer sur un truc pareil qui ressemble à rien, un gars? une fille? une chouette hulotte?"
Kévina : "Ah parce que tu crois qu'Iggy Pop, il ressemble à quelquechose peut-être?"

Ok 1 partout, balle au centre. compte-rendu dans les jours qui viennent.

PS: Pypa tu me manques, je ne sais pas à qui le dire, ni où, ni quand. Tu me manques.

vendredi 12 octobre 2007

Perdu de recherche


Mais où est-il donc passé?

Je lance ici un appel désespéré au nom de pas mal de ses amis qui comme moi se poseraient des questions....
Depuis, dirons-nous plusieurs mois (fin juin approximativement), alors que nous nous réjouissions qu’il ait trouvé une amoureuse, nous sommes sans nouvelles de Teddy Berk, notre nounours odorant.
Carrure imposante, gros bras calineurs, chauvinisme breton (pléonasme..), fêtard attitude invétéré, bonne-humeur contagieuse...

Selon certaines sources, il se serait laisser grignoté lui aussi par la morosité ambiante, le mal du pays et le non-travaillage, s’inquiétant pour son avenir...
Un personnage vil, en aurait profité pour le kidnapper.
Il serait depuis au mains de cet espèce de doublure maléfique, démuni de sa bonne-humeur chronique.
Le ravisseur aurait été identifié par les services de la police sous le pseudonyme de “Père Breizh La Morale”, lointain cousin par alliance de Denis La Malice....

Pour libérer son otage, “Père Breizh la Morale” exige que toutes les fautes d’orthographes et de grammaire du monde, soit éradiquées sans ménagement, un véritable génocide. Pour cela, certains complices auraient mis en branle, une grande action de propagande:
http://leblogdemoa.blogspot.com/

Il souhaiterais également, mais là nos sources sont plus incertaines, que Toulouse et Rennes soit jumelées, à moins que Toulouse et tous son cortège d’activités passionnantes et de gens adorables soit implantés directement en périphérie de Rennes, tout le monde serait bien-sûr au préalable équipé de cirés jaunes et bottes de caoutchouc.

La religion serait la même pour tous: vénérer la culture et le patrimoine breton.

Il souhaiterais également que nous connaissions tous par cœur le chiffre correspondant à chaque département de France, le plus important étant évidemment le 35, ILLE et VILAINE...
Ah ça pour sûr il est vilaine.... vraiment vilaine....

Evitez, les réactions brutales, comme moi, constitant à contredire systématiquement “Père Breizh la Morale”, vous n’en serez que plus désappointé.
Not’ Teddy Berk est bien là quelque part....
Mobilisons-nous, ignorons les revendications alambiquées de “Père Breizh La Morale”, écoutons notre cœur et clamons tous ensemble, notre volonté de le voir revenir...

Allez tous en cœur: TEDDY BERK! TEDDY BERK! TEDDY BERK! TEDDY BERK!
Berk! Berk Berk!Berk! Berk Berk!Berk! Berk Berk!

Comme je ne crois pas que “Père Breizh la Morale” lise directement ces lignes, merci de l’y inciter, afin de l’attendrir et le conduire à relâcher not’ nounours odorant.
Merci.

Une amie inquiète.

P.S.: illustration by the famous but gentle Ced (http://ceduniverse.blogspot.com)
dont je n’ai pas demandé l’autorisation préalable mais qui je suis sûre comprendra que c’est pour la bonne cause.

mercredi 10 octobre 2007

Morosité 3 - Fanny 0


Pour clore une semaine de loose et morosité totale, j’ai perdu mon adoré Pypa.
Mon papy est parti.
Dans la matinée du 7 octobre 2007.
Il venait d’avoir 82 ans, 4 jours avant que j’en ai 26.
3 enfants, 4 petits -enfants.
Ce n’était ni prévu, ni prévisible, ni accidentel. C’est comme ça.
Une bête infection d’une blessure au pied, à priori bénigne, mal soignée ou du moins trop tard, dissimulée à tout le monde pendant un mois et demi, puisqu’à priori inoffensive.
La réalité: un début de gangrène, oui, oui, en 2007, hors temps de guerre....
Moi aussi je suis tombée des nues. Mon grand-père était fragile du cœur, depuis un infarctus survenu il y a plus de 20 ans.
Son cœur n’a pas résisté à cette énième fièvre, et cette douleur insupportable.
Il a déjeuné avec sa petite femme, et sa fille (ma tante), s’est un peu plaint de ses douleurs, il a discuté quelques minutes, puis est retourné se coucher.
Il a entamé un nouveau chapitre de son dernier San Antonio (pour les non-initiés, comme moi, roman genre policier de cul), il s’est endormi et ne s’est jamais réveillé.
Il a eu la meilleur mort qu’on puisse lui souhaitais, serein, dans son lit, dans sa maison adorée.
Sans lui elle sera terriblement vide.
La douleur m’empêche un peu d’être objective sur ce qu’il adviendra de ma grand-mère, insouciante qu’elle est depuis un accident en 2000.
Voir souffrir ma mère est insoutenable. Je suis forte pour elle, mais quand elle n’est plus auprès de moi je craque.
C’est la première fois que je suis confrontée à la mort de quelqu’un dont j’étais vraiment proche, de si près, avec tout le cortège de détails sordides.
Mon grand-père était quelqu’un de foncièrement gentil et drôle, malgré quelques déplaisants travers racistes et aigris de la vie, il était terrorisé par la mort, et même si la sienne fût belle, il aurait détesté tout ce business et ses fioritures obligatoires.
Bon j’ai des centaines d’anecdotes hilarantes à raconter sur lui, mais j’en ai simplement pas la force aujourd’hui.
Je l’aimais, je ne lui jamais dit, mais il le savait.

*******
Je ne voulais pas qu’il parte simplement accompagné par des bondieuseries impersonnelles, j’ai voulu dire avec mes mots la tristesse de son départ au nom de toute la famille.
J’ai donc tenté de lire à l’église, sans trop de trémolos dans la voix, les quelques lignes qui suivent.


“Pypa,

Parce que tu es parti comme tu le souhaitais, sereinement, dans ta maison adorée,

parce que tu as rejoint tes parents et tes chiens chéris Candy, Barbie, Praline, Gamine, Sissi, et ou les autres,

parce que, sans toi, cette maison sera terriblement, cruellement vide,

parce qu’hier et avant-hier, en pensant à toi, j’ai au moins autant ri que pleuré,

parce que, Bob, ta coquetterie nous fera toujours sourire,

parce que t’entendre blaguer, nous manquera autant que t’entendre rouspéter pour rien

parce que nous avons tous été rebaptisé par des sobriquets, dont toi seul avait le secret

parce que nous avons tous en commun et en héritage, ton amour des bêtes souvent plus humaines que les humains,

parce que nous promettons de prendre soin de ta compagne de toute une vie, comme tu l’aurais fait toi-même

parce que nous t’aimons tous et te le témoignons aujourd’hui en toute simplicité,

pour toutes ces raisons et toutes celles que j’oublie, tu resteras toujours dans nos cœurs,

Repose en paix Pypa, je t’embrasse Nyfa”

*******

Puisque là où tu es, y a forcément l’adsl haut-débit illimité gratuit et en wifi, et que tu as enfin sûrement dû comprendre ce que c’était, j’ai quelques petites choses à rajouter.

La France a battu les All-Blacks, 20 à 18. Joli match tendu. Michalak a assuré enfin.
Marina, ta petite-fille de 13 ans, n’a pas eu le temps de venir te l’annoncer plus tôt elle le regrette, mais elle sait que ce score te ravira.
On veillera bien sur tes petites chiennes, et on nourrira tes oiseaux, tes mésanges charbonnières et tes écureuils, qu’ils se balladent toujours sur le balcon de ta chambre.
Tes copains, Mr L et Mr B étaient atterrés par ton départ, qui va leur raconter des blagues de cul, entre deux rayons au supermarché ? Et Maurin à qui va-t-il raconter des plans cul ?
Marina et Valentin ont retenu par cœur les chansons paillardes que tu leur a appris, ils transmettront.

Ah et puis Papy, tu sais quoi?
Tu savais déjà un peu mais tu ne voulais pas poser de questions, eh bien, je rend un homme heureux... enfin je crois, depuis quelques temps déjà.
J’ai pensé à toi très fort, pendant mon voyage en espagne, je voulais t’amener voir les animaux en semi-liberté, tu aurais adoré.
Et Pypa, promis je ne deviendrais pas, je te cite “un sac d’os qui prétend être une femme, alors qu’il y a tellement d’espace entre ses jambes qu’on pourrait y passer un sac de patates”.
Je resterais comme je suis : ta Nyfa.
Je t’aime.

mercredi 3 octobre 2007

Morosité et lubies



Quel remède peut-il bien y avoir pour une personne comme moi, atteinte de lassitude chronique? Le changement me direz-vous tous en cœur, oui, mais sous quelle forme?
On ne peut raisonnablement pas changer de tout, tout le temps... La vie est ainsi faite.
Si on peut, mais on devient alors un marginal, refusant toute forme d’aliénation, et c’est pas le but. On peut aussi si on s’appelle Pubis Hilton, et que le seul but à atteindre dans la vie est l’inutilité totale mais connue de tous... C’est pas le cas non plus. Bon.
Et bien, moi, j’ai ma forme de thérapie, je ne l’ai pas cherchée, ni trouvée, elle s’est révélée à moi en quelques sortes...
Je n’ai pas de tics, ni de tocs (il manquerait plus que ça...), langage physique incontrôlable, signe d’un inconscient contrarié, mais de lubies, signes évidents d’un inconscient inconstant.
Oui des lubies, des obsessions surprenantes, éphémères la plupart du temps et totalement irrégulières. Elles resurgissent parfois du passé et se manifestent dans tous les domaines de ma vie, sans prévenir...
Exemples récents d’une banalité affligeante :
- ma colloc a fait griller du pain un matin, comme ça... Je n’en avais pas manger depuis une éternité, s’en est suivi une véritable cure de pain grillé matin-midi et soir, et puis du jour au lendemain plus rien.
- il y a quelques temps déjà, un psychopathe (voire plusieurs plus ou moins dangereux) briguait les plus hauts pouvoirs, la terreur qu’il m’inspire ne s’apaise absolument pas, surtout depuis qu’il atteint son but : dictateur de la France.
Mon obsession de ne lui accorder surtout aucun crédit et aucune confiance, et surtout de le flinguer à la moindre occaz, ne peut que s’amplifier puisqu’il est partout tout le temps, en bon dictateur. Il me terrorise, je ne resterais pas impassible devant ses actes, ses déclarations et ses mesures scandaleuses. Voilà une obsession partie pour durer (avez-vous lu le nouvel obs?)
- ma couleur préférée, est connue de presque tous, elle est partout de mes sous-vêtements à ma lampe, en passant par la déco de l’aquarium des poissons rouges. C’est comme si mon œil ne détectait qu’elle et ses quelques variantes.
- les lunettes de mon amoureux me désespèrent, ça ne cessera que lorsqu’elles seront hors d’état de nuire, loin du nez du dit chéri.
- l’imprimé panthère a fait un retour fracassant dans la large gamme de mes accessoires et bijoux. Panthère oui mais pas vulgaire, et c’est là toute la subtilité! Pas question de vagues tachasses jaunes, orangasses et de motifs grossiers, que du distingué, mettant terriblement en valeur ma chevelure féline (houlà je m’égare là..).
- parce que je les ai beaucoup trop vu pendant 23 ans, je fuis les médecins, vaille que vaille. Surtout depuis qu’on m’oblige à passer par un ignare de généraliste, qui comprend quedalle à mon problème, pour pouvoir voir mes spécialistes qui n’ont pour seule utilité que de renouveler mon ordonnance.
- pendant que tout le monde écoute en boucle le dernier single de la nouvelle voix de la saôule, heu de la soul, j’ai des envies de Brel, brut et authentique.
- j’ai aussi des lubies capillaires, une récente m’a coûté 20cm de cheveux, un lisseur et 10 min de plus dans le temps que je n’ai pas le matin pour me préparer...

Je crois que ce qui caractérise mes lubies, c’est leur côté impromptu et éphémère, jamais au bon moment, je ferais mieux de m’occuper de ci ou de ça...
Mais c’est bien, ça fait du changement...

J’avais dans les stocks ce petit post inintéressant mais frais, la vérité c’est que je n’ai pas l’humeur ni à écrire, ni à rien d’autre, l’atmosphère est plutôt morose...
Tout le monde trime, moi avec...
C’est lourd comme ambiance, les liens amicaux se desserrent, chacun se replie sur soi, c’est d’une tristesse...
Seulement je ne suis pas vraiment d’un naturel qu’on pourrait qualifier de triste, donc ça ne me conviendra pas très longtemps.
Mes parents m’auront au moins appris ça: RELATIVISER, et savoir rire de tout même de sa propre misère.
Dans quelques jours je vais pouvoir croquer à quelques jours de congés de pré-rupture de contrat, je pense faire la fête avec des gens qui comme moi, voudront sortir de l’immobilisme pré-hivernal, si mes tortues se préparent à l’hibernation, pas moi!
On va pas se laisser grignoter par la morosité. Merde!

mardi 25 septembre 2007

I'll be back


Raaaahhhh mon pti blog adoré, comme tu m’as manqué...
Oui toi aussi mon pti internet...
Et toi aussi mon pti lector.., heu ben, toi aussi Vinnie.

Bon ben me revoilou, en pleine for..., en pleine dépri..., en plein dout... heu bon me revoilà quoi.

Je rentre à peine d’une merveilleuse semaine de vacances en Espagne.
Un amoureux, une tente 3 places / 3 secondes, 2 guides du routard, un I-pod, une bonne bagnole réparée (hum-hum), l’océan, un pays hors-saison déserté par presque tous les touristes (à part les vieux hollandais ou anglais), le pied quoi...
Comme j’ai absolument trop la flemme de vous faire un compte-rendu détaillé, je vous livre mes impressions dans un vrac le plus total sur notre périple.

Le pays basque espagnol, nous l’avons trouvé, heu, laid. Un temps littéralement de merde, planter la tente dans la gadoue sous la pluie, hmmm, des paysages défigurés par l’urbanisation, et la construction à outrance. Une langue incompréhensible à base de X et de K, des panneaux de vitesses contradictoires tout les 500m, le guide du routard 2004 farceur, et oui en 3 ans ça change beaucoup une ville, des taureaux morts, du Mont-Blanc réchauffé dans des tasses, des glaces au yaourt goût sauce carbonara sans les lardons, un musée Guggenheim quasi-vide, l’arnaque... bref, nous nous sommes vite échappés en Cantabrie, puis dans les Asturies, et là les vraies vacances ont commencé.

Les jolis campings surplombant l’océan, dont un vraiment épatant, le soleil, les vaches et les ânes, les grasses mat’, les oreos (aaaaaahhhh ouuuiiii les oreos, miam), les plages sauvages et désertes, dont une “cul-nu requis” (hihihi), sublimes ( les plages, pas les culs-nu (à part un)), les petits villages de pêcheurs, les surfeurs loosers, l’hypercor-hypermejor (privatejoke con mio carino), un musée de l’inquisition / torture, une langue et des panneaux comprehénsibles, des petits restos sympaticos, manger à 15h, puis à 22h, un parc naturel immense abritant mon futur fils adoptif (ça fera l’objet d’une apparté), bref du pur bonheur, plutôt difficile de rebrousser chemin...

Le retour à la réalité : horrible. Surcharge de boulot, recherche d’emploi, déception en châine, réparations automobiles et cyclistes...
Mais j’ai retrouvé ma Cookie, qui n’a quand même pas manqué de me bouder pendant plusieurs heures, pour me faire payer mon ignoble acte d’abandon à son égard. Pétasse!

Nos meilleurs souvenirs respectifs ?

Pour lui : elle, le camping de la Paz et l’océan même pas froid avec des grosses grosses vagues qui font crés peur.

Pour elle : lui, le camping de la Paz, l’océan vu de loin car trop froid, les oreos, et mon futur fils adoptif Chunky une adorable petite chose.

Rencontré dans le parc naturel, il s’agit là d’un vrai coup de foudre (comme pour Cookie). Même si avant j’ai réclamé successivement l’adoption d’un bébé dromadaire, d’un bébé ours, d’un bébé chèvre, au finalement pour de vrai je voulais le bébé babouin, que j’ai baptisé Chunky (= pépite).
C’était une merveilleuse opportunité d’observer une famille de babouins au grand complet en toute simplicité dans un enclos gigantesque, comme ils auraient été en liberté, enfin je crois. Des chamailleries entre les petits, des papouillages, des embrassades entre les couples, des caresses, des regards et des gestes terriblement humains, et bien aggripé sous le ventre de sa mère, mon petit Chunky, peut-être 1kg tout mouillé, qui, encouragé par ses parents, s’aventure timidement en sautillant, dans le monde extérieur... Roooohhhh trop mignon, je le veux!

Mon amoureux, ce monstre sans coeur m’a arraché contre ma volonté à ce spectacle merveilleux (bon aprés 3/4 d’heure d’observation intense mais quand-même! Monstre!). Et surtout il a refusé en bloc l’adoption de Chunky sous je ne sais quel atroce prétexte égoïste.

J’ai promis à Chunky de revenir le chercher, trés vite, avant qu’il ne ressemble à son père biologique, l’air méchant, le cul crotté, le zizi rose fluo qui pendouille.

Merci de signer la pétition dans les commentaires pour que Cookie et Chunky puissent enfin être réunis comme une vraie famille.

jeudi 6 septembre 2007

La rentrée....


La nostalgie me gagne en cette période de rentrée scolaire.
Bon sang...
Mais où sont donc passées mes belles années de jeunesse insouciantes?

La maternelle Port-Garaud, l’école primaire Ricardie, les souvenirs d’écolières me reviennent en masse...
C’était avec une joie non-dissimulée, que je courrais avec ma mère et mon frère (beaucoup moins enthousiastes que moi) au supermarché pour faire les courses de la rentrée.

Des cahiers, chaque détail comptait, le nombre de pages, le type de carreaux, ah non! pas en papier recyclé c’est pas beau, des gommes fluos, des crayons à gogo, des stylos en pagaille, la colle Cléopatre en pot bien-sûr avec le petit applicateur (hummm, cette odeur j’en frissonne encore...), le blanco, les effaceurs, les protège-cahiers, les taille-crayons over-design, la règle (non celle de l’an dernier ne convient plus...), les surligneurs,le compas, l’équerre, les cartouches d’encre....
Un nouveau cartable, avec pleins de poches, pour y caser l’élastique, le ruban de GRS ou les cartes Panini, ou les PollyPockets... Et bien-sûr un nouvel agenda, primordial pour noter les devoirs parfois mais surtout toutes sortes de petits mots girly, de secrets d’état sur qui serait la prochaine cible du Trape-Trape Bisous...
Aaaahhh Trape-Trape Bisous = jeu constitant comme une partie de Trape-Trape à attraper une personne, mais pas n’importe laquelle, le but étant quand-même d’obtenir un bisou de l’élu(e).
Jeu cruel s’il en est, qui nous rendait subitement aveugle ou maladroit quand se présentait à nous le laideron de la classe “Oups rooh non encore raté quel dommage..” “oups je t’avais pas vu”...

J’appris par mon petit frère que 4 ans plus tard seulement, les règles s’étaient nettement durcies, puisque qu’il s’agissait pour lui d’attraper une malheureuse victime non-consentante, de la coincer dans les toilettes, et de la forcer à montrer le contenu de sa culotte...
Il y a de ça à peine moins d’une quinzaine d’année... Les temps changent...
Qu’est-ce que ça doit être aujourd’hui?
A 8 ans, entre 2 rails de coke, en écrivant 1 sms sur leur portable 18e génération ils doivent se tripoter les piercings de la langue, en ricanant à la barbe de l’institutrice, le doigt d’honneur lui pendant au nez. Fichtre!

Le plaisir de retrouver ses copains après 2 mois de vacances (2 mois, vous imaginez ce que c’est 2 mois de vacances par été!!!!!! On croit rêver!!!!), la curiosité d’en découvrir de nouveaux. La satisfaction d’avoir encore grandi (au moins en âge pour ce qui me concerne..) et d’être donc montés en grade dans la hiérarchie scolaire...
Changer de maître ou de maîtresse, changer de salle de cours....Etrenner ses nouvelles affaires... mais aussi une tenue vestimentaire choisie avec le plus grand soin au moins 3 jours à l’avance, retrouver les collants en laine qui grattent...
Retrouver la cours de récréé, le préau et puis notre ennemi(e) juré(e), cette pétasse / ce bouffon et s’évertuer une fois de plus à lui pourrir son année...
Retrouver Ginette, la gentille dame de la cantine... et puis la bouffe de la cantine (berk!), et les verres duralex, avec notre âge dessus...
Retrouver les coques de marronniers et les marrons, les feuilles de platane orange, le poil-à-gratter (hiiirkkk), le gravier du terrain de sport qui plus d’une fois écorcha mes genoux. L’odeur des polycopiés...Hmmmm...
J’étais déjà très sensible aux odeurs....
La récitation quotidienne, apprise à la va-vite la veille entre deux fritages avec mon frangin...
Ma meilleure amie... qui était ma meilleure ennemie de l’époque... Ce petit garçon manqué coiffée à la brosse, là où moi j’étais une petite fille modèle à carré sage...

Bon sang... Où sont passées toutes ces belles années....

Aujourd’hui je suis tatie, et c’est ma nièce de 4 ans et demi, qui a fait sa rentrée en maternelle grande section, avec ce petit commentaire:
“ Ahhh, je suis contente, parce qu’on fera plus la sieste... C’est nul la sieste, on peut rien faire.. Je m’ennuie moi!”
C’est quoi déjà une sieste?
Je n’ai plus de vacances ou si peu, depuis 4 ans au moins...
Je continue à acheter de la papeterie pour mon pur plaisir, pour me “motiver”, ça n’a plus l’effet magique de l’époque...
J’ai toujours le même patron donneur de leçons. Il ne change pas d’une année sur l’autre
La récrée c’est devenue la pause café ou la pause clope, c’est génial quand on fume pas et qu’on boit pas de café....
La rentrée est devenue d’une déprime absolue, on retrouve toujours les mêmes collègues qui tirent la même tronche déprimante....
Notre peur panique que nos parents tombent sur le bulletin scolaire avant nous était-elle justifiée, quand on voit qu’aujourd’hui ce qui est redoutable c’est les factures qui remplissent la boîte aux lettres.
La cantine c’était dégueu mais au moins c’était plus convivial qu’un sandwich sur un coin de table tout seul entre 13h42 et 13h51....
La cloche ne se trompait pas, la fin, c’était la fin, on nous essayait pas de nous faire croire que si on restait plus longtemps on aurait de meilleures notes... Une carotte ne suffit pas toujours à faire avancer l’âne...

Ah nostalgie quand tu nous tiens... Astrid tu pourrais au moins faire un peu la sieste pour Tatie Fanny.

mercredi 29 août 2007

Danger High Voltage


Mes ami(e)s, je les aime tellement que je me régale de les observer et de les “portraitiser” ici.
Aujourd’hui, au “Foxy Achat” il s’agit d’une jeune femme exceptionnelle pour la somme mirifique de sixcentgrmpfffrancs...
Alors toi lecteur assidu, de sexe masculin, de préférence célibataire, bouge-toi le cul, vite!
Des modèles comme ça, ça court pas les rues...

Fille pulpeuse et pimpante, 95D (oui Môssieur) fraîchement entrée dans sa 27e année, par un annif surprise improvisé, a besoin d’amour.

Si ta vie est triste et monotone, il te faut cette fille! Bon si c’est toi qui est triste et ennuyeux à mourir, passe ta route.
Certains ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, en sautant sur la première occaz pour en faire leur nouvelle colloc. Petits veinards, vous allez trimer (gnark,gnark,gnark...)
Boule électrique, pipelette invétérée, bombasse qui s’ignore, joie de vivre personnifiée, s’ennuyer avec elle, est strictement impossible.
Elle adopte la truite attitude ( = fille qui se prend ridiculement au sérieux) en 2 secondes de quoi déstabiliser les plus septiques d’entre vous.
Naturelle, authentique et sexy en diable, bon disons que si j’étais un mec, je lui aurais sauté dessus au moins 10 fois depuis que je la connais. Chez certains, elle est au top one depuis belle lurette...

Enthousiaste et infatigable, elle torture vos zygomatiques sans répit, jusqu’à ce vous la suppliez d’arrêter.
La voir triste est également une torture, c’est trop incroyable, exceptionnel, pour que vous ressentiez autre chose que du désarroi ou de la compassion, ou tout simplement de l’amour.

Gaulée comme une pin-up, et nouvellement propriétaire d’une lingerie affriolante griffée H&M, il lui arrive des choses, que vous ne pourriez pas imaginer comme être poursuivie et piégée sur son téléphone pro par des couples en manque d’excitation, qui la voudrais nue à leur merci et sur des sites pornographiques asiatiques.
Naïve, honnête, et décomplexée, il lui en faudrait peu pour tomber dans le panneau.
Heureusement son caractère sans détours, ni malices, la sort toujours d’affaire.
Mentir? Elle ne sait pas. Bouder? Pour quoi faire? Gueuler? ah ça oui! Mais pour la bonne cause!

Bon certes, elle est bruyante, dans ses joies comme dans ses peines, elle ne vit pas dans la demi-mesure... Mais bon si on y réfléchit c’est tellement simple de la rendre heureuse.
Avide de nouveauté, elle est partante pour tout, tout le temps, surtout depuis qu’elle s’est libérée d’un boulet menteur et misogyne, qui entravait son chemin, parasitait sa vie, et lui pompait son énergie positive.
Le problème de ses petites choses électrisantes, c’est qu’il faut recharger leurs batteries, pour ça, se fendre la poire avec leurs potes est un bon moyen, mais ça ne suffit pas toujours. Ces choses là, ça se bichonne, ça s’entretient, ça se câline...

Le risque au vu de ses dernières expériences, s’électrocuter.
C’est à manipuler avec grandes précautions.
Vérifier d’être bien connecter à la terre, éviter les courts-circuits, branchez-vous simplement en toute sincérité, et ça sera tout bon.
Même si elle préfère afficher: “Danger high voltage”, on est jamais trop prudent.

Bon en gros, aux dernières nouvelles, si tu es un bel apollon d’au moins 1m80, que tu as de quoi s’amuser sous la braguette, et que tu n’as rien dans la tête (moins de 80 de QI) tu feras l’affaire au moins pour une nuit.
(Message à mon frère : tu aurais pu avoir ta chance si tu avais été sympa, célibataire et nettement plus vieux, c’est ballaud, gniark, gniark, gniark... Pas touche à mes cops pti con!)
Si tu as plus de 80 de Q.I., merci d’envoyer tes photos, cv et lettre de motivation (voir post précédent) à la Renardette qui fera suivre.
Au pire on pourra te reclasser avec une vielle bous..heu..., un vieux machin heu..., avec M The Mysterious golden young wild boar (voir son portrait dans les archives du mois de mai), qui est encore en parfait état de marche, à condition que:
- tu ne fumes pas
- tu cuisines bien
- tu sois sportif
(facultatif : si en plus tu pouvais avoir une piscine en cas de canicule c’est mieux)

Merci pour elles.

lundi 27 août 2007

offre d’emploi n° 666 ^*->***<-*^^


Ne mentez pas je sais que comme moi, un jour ou l’autre, bon gré où mal gré, vous avez été à la recherche d’un emploi, peut-être même que vous connaissez cette angoisse en ce moment même, en même temps que moi... (Molloc si tu me lis..)
Donc vous avez forcément été confrontés, à cette torture morale, qui ferait passer la page blanche de l’écrivain, ou le trou noir du bachelier, la traversée du desert du chanteur pour du pipi de chat : la lettre de motivation...
Par définition, cette lettre sert à démontrer à l’éventuel employeur la motivation sans bornes qui nous submerge à l’idée de travailler chez lui. Bon...
C’est en général, dans ces grands moments de solitude que l’on s’aperçoit que de la motivation on en a aucune, et qu’on travaille juste par ce qu’on nous y oblige, pour survivre quoi.
Parce que je suis une fille sympa, j’ai décidé de vous filer quelques tuyaux pour simplifier vos futures rédactions, disons les grandes lignes qui doivent composer votre lettre de motivation selon tel ou tel cas de figure. Merci qui?

***vous occupez actuellement un emploi qui vous saoûle, vous en cherchez un autre :

Bonjour,

Je voudrais bien travailler chez vous car j’en ai vraiment ras le cul de mon patron et en plus j’ai fait le tour du poste que j’occupe ( = sous-fifre sous-payé en charge du café) depuis le troisième jour à peu prés qui suivait mon embauche (y a 3 ans). Oui car je suis en CDI, cette chose qui aujourd’hui a disparu, je sais que je suis taré de le quitter mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin.
J’ai jamais entendu parler de votre boîte, mais bon c’est à peu prés la seule annonce que j’ai compris. Soyez sympa, je prends sur mes rtt et sur mon temps-libre pour vous soumettre ma candidature.
Allez, svp.



***vous occupez actuellement un emploi qui va se terminer incessament sous peu, car plus de sous pour vous garder, ça tombe bien ça commencait à vous brouter (c’est mon cas), vous postulez pour un truc dans le même genre (plutôt cool mais plutôt supermal payé)

Bonjour,

Je voudrais bien travailler chez vous, faute de mieux, en fait je sais pas vraiment quoi faire de ma vie. J’ai que 26 ans et je suis déjà blasée...Mais faut bien travailler.
Chez vous, c’est pas pire. Par contre je pourrais avoir un salaire décent svp? Compte-tenu que je me suis cassée le cul à faire quatre ans d’études, que j’ai maintenant un peu d’expérience, et qu’en plus je suis une spécialiste (voir formations professionnelles...), c’est possible d’être payée un peu mieux qu’un ramasseur de caca (oui je sais il n’y a pas de sous-métier)?...
Je déteste avoir tort, donc je voudrais que vous m’aidiez à montrer à ceux qui pensent que je suis sur une voie de garage, que c’est faux, et que c’est pas que dans mes rêves qu’on peux vivre décemment en faisant ce qu’on aime faire....
Merci d’avance.
PS: ça urge.



***vous postulez pour un truc plus chiant mais mieux payé

Bonjour,

bon ben en vrai j’ai pas du tout envie de travailler chez vous, c’est contrainte et forcée que je vous écris ce courrier. Ma seule motivation pour avoir envie de me pendre tous les matins en allant bosser chez vous, serait un bon salaire, pas d’affolement sachez qu’un montant supérieur au SMIC saura déjà me mettre en joie.
Ben ouais, j’ai pas d’expérience dans votre secteur, c’est normal, je voudrais faire autre chose, mais bon je suis pas trop conne, je saurais m’adapter.
Aidez-moi à devenir imposable.
Merci.


***vous avez été licencié pour faute grave

Bonjour,

Dans mon dernier boulot j’ai grave merdé, tellement que je touche même pas ce foutu chômage, qui fait l’exception française... Tout le monde a le droit de péter un boulon un jour ou l’autre... L’erreur est humaine.
Promis, chez vous, je serais sage, enfin si vous vous comportez normalement de votre côté. Oui au fait, je suis un peu révolté et insolent, j’ai vraiment du mal avec la hiérarchie mais je me soigne, enfin j’essaie.... J’essaie de me résoudre au fait que de toute manière parti comme c’est, je bosserais toute ma vie pour des trous du cul over-payés, sans une once de reconnaissance, ni même le salaire que je mérite; parce que créer sa boîte en France, c’est comme demander à Sarko d’être moins démago, c’est impossible.
Vous serez sympa de bien vouloir accepter ma candidature, sinon je me verrais dans l’obligation de faire brûler vos bureaux à la nuit tombée.
Merci.


***vous avez démissionné parce que vous ne supportiez plus de travailler avec Brenda / ou Brian

Bonjour,

Je suis une petite pimbêche / un gros blaireau, qui est incapable de socialiser avec ses collègues et d’avoir un comportement normal avec la hiérarchie. Si je suis partie, c’est parce que trop c’est trop. Brenda / Brian portait tous les jours des strings / couilles plus voyant(e)s que les mien(ne)s, et ça je suis désolé(e), c’est trop dur à supporter.
De toute manière c’etait ça ou j’allais lui foutre sur la gueule.
Je veux bien travailler chez vous à condition, que je sois la plus belle / le plus couillu, si j’ai de la concurrence, je ne le supporterais pas.
Si tu m’embauches, je te ferais une petite gaterie / conduire ma voiture tunnée. Allez soit cool. Please. mdr, lol, kikoo, prem’s.
Pamela / Johnny


***vous n’arrivez pas à dépasser le stade de la période d’essai (et c’est là que je pense à ToucheKiki mon Ô combien regretté stagiaire)

Bonjour,

bon ben je suis un gros naze, mais ma mère me force à travailler, pour me payer moi-même le shampooing qui me sert à avoir les cheveux moins gras, enfin pour quand je prends des douches....
Elle voudrais que je parte de la maison, je vois pas pourquoi, moi j’y suis trés bien avec ma plateforme Jeuxenréseau/Meetic/Msn/ Platines/MusiquedeMerde/Ecrangéant.
La motivation je sais pas ce que c’est, mais ça a l’air plutôt cool mais pas facile à avoir, un peu comme la wii, quoi???!!???
Je peux venir chez vous? Vous avez msn ou pas? Sinon pas de soucis, je l’installerais dans votre dos.
J’ai pas de compétences, ni aucune envie de m’améliorer. Je suis un branleur, engagez-moi.

***vous avez été licenciée économique pour la 3e fois par des employeurs nul à chier, qui réussissent à faire péricliter leur boîte (spéciale dédicace)

Bonjour,

Je suis un peu usée de travailler avec des blaireaux qui ne savent pas plus gérer leur stress que leurs employés... Si vous en êtes, merci d’ignorer ma candidature, sinon je vous le ferez regretter. Des compétences et de l’experience j’en ai à revendre, mais je n’arrive pas à les exploiter sur un poste sain, dans une boîte saine, auprés d’un patron sain? Cela existe-t-il d’ailleurs?
Si vous avez un vrai travail à proposer, pour un vrai salaire, avec de vrais collaborateurs, je suis preneuse, sinon, je ne suis pas plus mal, chez moi, tranquille, à cuisiner au soja et à mouler. J’ai déjà pas mal cotisé pour le mériter. On est pas là pour se faire chier la bite pour des connards (oui quand je suis énervée, je jure).
A bon entendeur, salut.

***vous êtes au chômage en fin de droit au bord du suicide, ou menacé d’expulsion:

C’est ballot, désolé c’est la loi de la jungle.

***candidature spontané (mon cas parfois)

Bonjour,

Je kiffe ta boite sa race!!! Laisse-moi travailler chez toi, je t’en priiiiiiiee!!
Je me ferais toute petite dans un coin, on ne m’entendra même pas, mais je serais redoutablement efficace, si tu veux même tu pourras m’exploiter, car je kifferais tellement de travailler chez toi, que j’aurais aucune exigence à part rester là et que le patron ne me tripote pas.
Au bout de qqs jours tu ne pourras plus te passer de moi. Rappelle-mooi pleeeeaaaassse...
Merci.


***vous postulez à l’étranger (mon cas aussi)

Ce que vous pensez écrire:

Bonjour,
Je voudrais bien travailler chez vous dans votre pays, car j’en ai vraiment ras le cul de mon pays, dont je n’ai pas choisi le président de république, qui me fait un peu plus honte tous les jours d’être française. Je n’ai pas envie de gagner le SMIC toute ma vie, de n’avoir les moyens que de partir en vacances à Niort ou à Fumel, de manger des pâtes pour toujours, et de finir alcoolique avec des mioches que j’appellerais Kevina et Brandon, par dépît. Par pitié, aidez-moi à sortir de cette situation merdique.
Je sais que chez vous, y a moyens. Je parle super bien votre langue. Vous allez m’adorer.

Ce que lit l’employeur étranger:

Bonjour,

Je n’être encore qu’un satané français de plus, raleur et opiniâtre veut prendre place de toi, moi jamais jamais pas content, alors que moi vivre au paradis, dans le plus beau pays du monde. Moi être mal éduqué et en plus moi parle trop mal ta langue et m’en carre parce que moi avoir avoir tête grosse et gros complexe de supériorité.


Voilà j’espère que tout ça vous aidera à vous sentir mieux dans votre recherche d’emploi.

mardi 21 août 2007

Une femme, une chienne, un titre racoleur, chabadabada chabadabada....
















Je l'aime depuis bientôt 5 ans, ma pétasse et elle me le rend bien. Cookie je te kiffe.

samedi 11 août 2007

Questionnement capillaire ?



Il est toujours un moment fatidique, dans ma lassitude chronique de tout, où le tour de la lassitude de mes cheveux arrive…
Nous y voilà.
Quelques 3mois après mon dernier rafraîchissement capillaire, je n’en peux plus. Je ne les supporte plus. Et oui je sais il y a des enfants qui meurent de faim dans le monde, et des ourses en voie de disparition qui meurent écrasées par leurs détracteurs sur des autoroutes, les connards d’humains même qui menacent leur espèce ; et moi pendant ce temps là je me préoccupe de ma coupe de cheveux… Ben oui… Chacun ses lamentations. Ça aide à relativiser non ?
Alors voilà le binz : cette fois le seul rafraîchissement capillaire : reprise des racines (mèches) et rafraîchissement de la coupe de cheveux ne suffiront pas…
Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère capillaire.
Ces ères capillaires vont en général de paire avec des changements dans ma vie personnelle et professionnelle ; là en l’occurrence il ne fait aucun doute que mon angoisse de ne pas savoir exactement de quoi sera fait mon automne (monotone, ahaha..) et mon année 2008, contribue largement à cette envie de révolution capillaire.
Petit passage en revue de mon évolution capillaire :
De 0 à 3 ans, j’ai porté les bouclettes châtain clair, façon angelot, qui mettaient fortement en valeur mes « petites billes noires follement expressives » (expression maternelle gaga désignant mes yeux).
De 3 à 7 ans, un petit carré bien propre, bien raide, avec frange épaisse, façon petite fille modèle, a permis à ma mère de jouer à la poupée en toute impunité, serre-têtes et ballerines allant si bien ensemble…
A 7 ans je commençais à contribuer au choix de ma coiffure, la frange ne fût donc plus de mise, ni même le carré sage, c’était l’heure de les laisser pousser tranquillement jusqu’au milieu du dos, pour toute la durée de l’école primaire, afin de s’adonner en toute liberté aux tresses, bandeaux, couettes, palmiers, coques, et autres essais capillaires plus ou moins réussis, années 80 obligent.
En sixième, c’est la rebellion, parce que je mesure 1m33 (véridique), là où les autres mesurent au moins 1m60, que je n’aurais pas de poitrine avant au moins 3 ans (soit 14 ans et demi) et qu’en plus j’ai les coucougnettes d’affronter régulièrement mes cruels congénères dans des tenues choisies par ma mère (pour leur originalité) ou avec le visage défiguré à cause de mon eczéma ; je suis en droit d’exiger mes premières mèches blondes en salons de coiffure, là où d’autres brunettes sont consignées pendant 3 mois pour avoir utilisé le shampooing à la camomille de leur mère ( Popine si tu me lis, j’ai compati, tu le sais…).
En cinquième, inspirée par Nathalie Portman dans Léon, j’ai des envies de revenir au carré, je passe donc à un petit carré, pointes vers l’extérieur. Tout allait très bien jusqu’à ce que je décide de revenir chez le coiffeur, pour, je cite « rattraper les pointes », et là, c’est le drame, je ressors en larmes avec une coupe quelquepart entre Mireille Matthieu et Patrick Juvet.
Entre les désolations familiales …
Ma mère : « Oh c’est pas grave ma fille, ça repousse… » (la larme à l’œil elle aussi..)
Mon père : « Houlà, mais qu’est-ce qu’il t’a pris ? C’est affreux. » ( Ah mon cher papa, toujours le mot pour faire plaisir)
Mon frère : « Pffff trop laid…. » (Connard)
….Et les moqueries perpétuelles de ceux que je croyais être mes amis jusqu’alors et tous les autres collégiens, j’ai vite compris qu’il fallait se méfier des coiffeurs, ils n’ont pas du tout le même vocabulaire que nous ; mais vous en avez sûrement fait les frais vous aussi…

Fin du collège, début du lycée, années 90 obligent, je n’avais pas de coupe, juste des cheveux gras.
En terminale, influence punk oblige, les deux mèches de devant qui encadraient mon visage étaient vertes, vert émeraude, vous voyez…
Première année d’IUT, il était temps de tester la permanente, j’étais donc bouclée comme un caniche.
Cette période caniche fut stoppée net, durant l’été entre ma deuxième année d’IUT et ma première année à l’ISEG, quand un jour sous la douche, j’ai cru que la ressemblance avec mon papa irait juqu’à l’absence totale de cheveux sur la caillou (décoloration + permanente + mer, piscine et soleil = calvitie précoce).
L’été suivant, le mariage de ma sœur, et mon choix pour cette occasion d’une tenue exotique, motiva la mise en place de « rastas », à savoir les tresses africaines avec rajouts.
Plutôt réussi, mais sacrément inconfortable et lourd, les vrais cheveux en prirent un sacré coup…
Par la suite, entrée dans la vie professionnelle oblige, je fus dans l’obigation de calmer mes excentricités capillaires. Je me tins donc à peu près sage pendant 3 ans…
En Novembre 2005, un très bon ami de ma mère qui tenait une boutique de fringue, a été sélectionné par TLT pour participer, en fournissant des fringues, à une émission de relooking.
Le thème de cette émission : mère et fille…
Le problème rencontré sur le casting jusqu’alors était souvent une fille parfaite, mince, obsédée par la mode et sa mère souvent ronde, moche et mal fagotée. Trop banal.
Philippe (du magasin de fringues) décida de suggérer à ma mère de nous inscrire, nous ferions forcément l’affaire :
Une mère mince, jolie et bien habillée, avec sa fille ronde, mignonne, qui se souciait assez peu de suivre la mode. Ils ont dit BANCO ! (ah, la cité de la peur…)
Et nous voilà donc seléctionnées…
Le jour de la rencontre avec la coiffeuse (hors caméra), voilà ce qui se dit :
« Oh la,la,la,la.. vous êtes vraiment trop jolies !! Alors toi (moi), je le vois d’ici la frange, c’est sûr ça va être fantastique, et vous Madame, rousse, beaucoup plus rousse… »
Et là on a dit BANCO.
Le premier jour de tournage, on nous a demandé d’arriver mal habillées, mal coiffées et pas maquillées, ainsi le contraste serait plus saisissant.
Je ne pouvais pas m’empêcher de redouter le bien fondé d’une frange, alors que la dernière fois que j’en avais porté une je devais avoir 7 ou 8 ans…
Et pourtant le résultat fût particulièrement réussi, vous le connaissez.
Ils se sont régalés à jouer à la poupée avec moi, me coller des robes de femmes fatales et des talons vertigineux… Ah ça c’est sûr, ça me changeait…
L’émission était drôle très drôle, ma mère et moi, avons ris comme des baleines, et leur avons fait perdre un temps fou, en se foutant de la gueule l’une de l’autre…
Ca a tellement plu, qu’ils continuent à la diffuser, à leurs heures perdues… Dowwww….
Et je suis maintenant en photo dans Jean-Claude Aubry Magazine, Merci Rémy, d’ailleurs d’en avoir donnée connaissance à toute la Brique.
Mon grand-père perplexe devant cette photo n’a d’ailleurs pas pu s’empêcher de dire :
« C’est pas toi…Ils t’ont trafiqué à l’ordi. » (Merci papy).
Pour les curieux : http://www.jeanclaudeaubry-coiffure.com/1-6908-RELOOKING.php
(cliquez sur « voir le relooking » : la première c’est ma mère, la deuxième c’est moi. On ne rigole pas. Merci.)

Bref depuis ce relooking, j’ai adopté la frange et le cheveu dégradé…
Aujourd’hui j’en ai marre, et oui. J’avoue que la comparaison avec Mme Déco de M6 n’y est pas non plus pour rien…
J’ai eu une nouvelle idée. Ta-dah ! C’est difficile de le décrire, et donc de le visualiser mais bon…j’essaie.
J’ai pensé à un carré plongeant un peu fouilli, bien platine, plein de mèches rebelles, et une frange bien graphique. Bref me débarrasser de la longueur superflue derrière, mais garder la longueur utile devant (celle qui affine le visage).
Si vous imaginez un truc à la Victoria Beckham ou à la Jeanne Mas des 80’s, vous n’y êtes pas du tout.
Voilà les réactions suscitées dans l’entourage :
Ma colloc aka Molloc : « Oui, ça sera très bien…. »
Ma mère : « Oh non, mon Dieu, surtout pas… Ne te précipite pas ! » (signe d’un traumatisme capillaire certain)
Ma meilleure amie : « Ah… » (perplexité dûe à la connaissance de mon lourd passif capillaire)
Mon amoureux : « Heu, ben c’est bien, comme tu veux, c’est toi qui vois, c’est tes cheveux… ça repousse de toute manière, c’est pas comme si tu te refaisais faire la façade, c’est que des cheveux… » (Quelle imagination…ça pourrait être du Homer Simpson)
Ma coiffeuse aka Mimine: « BANCO! ça t’ira super bien, c’est faisable, pas de soucis, on garde le côté graphique et effilé que tu aimes devant, et on raccourcit le derrière, bonne idée. » (cette coiffeuse là parle le même langage que moi et ça c’est cool, pour elle 1cm = 1cm et pas 10.)

Donc voilà je vous annonce que la prochaine fois que vous me verrez, je n’aurais probablement pas la même tête.A moins qu’on ait réussi à me convaincre de laisser tomber cette nouvelle requête capillaire d’ici là, mais vous savez combien je suis têtue.