La vie en presque rose dans la ville rose...

samedi 31 mars 2007

Satanées ragnoutes...



Je commencerais ce post, qui à priori emballe tout le monde par une citation, d’un grand homme s’il en est: Monsieur Garrisson**

**(( à savoir l’enseignant homosexuel nymphomane, hétérophobe, détesteur de femmes de South Park (dessin-animé truculent), qui n’ayant pas le courage de dire en face ce qu’il pense, le fait dire à une marionnette ridicule)

Monsieur Garrisson, s’adressant à une petite fille de probablement 8 ans, au sujet des femmes:

“Je ne pourrais jamais avoir aucun respect pour une personne qui saigne 5 jours par mois sans en crever...”

C énorme, je suis fan. Tout est dit.

Les ragnagnas. Franchement, les gars, quel désarroi... Si seulement vous pouviez savoir vous comprendriez nos humeurs...

Je suis étonnée que personne dans les commentaires, n’ai songé à faire le rapprochement avec les femelles des autres espèces mammifères....

Chez ces mammifères, les ragnagnas c’est la teuf!!!
C’est LE VERY moment ou les mâles peuvent enfin s’aventurer à tripoter leur femelle sans redouter, un coup de croc, de griffe et autre représaille désagréable, vous en conviendrez.
Bon il faut dire que comme les De Villiers, ils ne font des cochonneries qu’à des fins reproductives...
Notez ceci dit, que chez les singes, s’attraper un pti coup est la solution parfaite à tous les conflits. Bref, nous nous éloignons du sujet.

Concentrons-nous donc sur les grandes interrogations universelles que suscite cette période “faste” de la femme.
Je commencerais volontiers par le chapitre des symptômes. Car il est indéniable qu’ils sont divers et variés, funkys et surtout pas funky. Dans quasiment tous les cas, drôles à observer, à vivre un peu moins.

Puisque je suis la mieux placer pour le faire je vais parler de moi.

Bon clairement moi j’aime pas mes ragnagnas, elles me gonflent, elles ne sont que contraintes, au point même que parfois il me tarde d’être enceinte ou ménopausée, rien que pour en être débarassée au moins périodiquement.
Pour dire à quel point je m’en désinteresse, je ne sais jamais à quel moment elles vont venir et honnêtement je m’en tamponne, passez-moi l’expression...
En plus je crois qu’elles me font l’affront d’être plus ou moins irrégulières, pour me faire chier, en fonction de la prise ou non de la pilulle. Bref, on s’en fout.

Pour ce qui est des symptômes, force est de constater, que je suis plus ou moins gâtée, car je n’ai pas de maux de tête ou de ventre, bouffées de chaleur, et autres manifestations folkloriques, rien qui soit douloureux....J’ai envie de dire encore heureux.
Mais c’est pas le cas de toutes les meufs. Mesdemoiselles, je compatis.

Je peux également me réjouir de la courte durée, de ces manifestations, qui ne m’emboucane que rarement plus de 4 jours.J’ai envie de dire encore heureux.
Mais c’est pas le cas de toutes les meufs. Mesdemoiselles, je compatis.

Pour ce qui est de la fluctuation des humeurs, pour moi, ce sont plutôt des manifestations pré-menstruelles....
Une irritabilté certaine, un vocabulaire fleuri, une mine ronchonne...

Pendant, c’est de la fatigue, la larme de tristesse, de colère ou de joie, facile, voire trés facile, et des envies au combien saugrenues de rangement ou de ménage, moi, la bordélique???? Mystère...

Et aprés ben c’est la teuf....

Belle transition vers le chapitre suivant, un de mes symptômes les plus funkys, c’est certainement, une augmentation certaine de la libido.
Pour une raison que j’ignore, cette période est propice à mes grosses envies de calins, comme une besoin d’être rassurée, chouchouté, désirée...
Alors déjà qu’en tant normal, ma libido se fait pas mal entendre, pour le plaisir de tous, à cette période là elle hurle, pour la plus grande frustration de tous!

Oui, car, nous y sommes, au passage que vous attendez tous, bande de gros dégueux... Faut-il ou non, peux-t-on ou non, a-t-on envie ou non de faire l’amour pendant les ragnagnas?????

Bon pour ce qui est de l’envie, je crois avoir répondu à la question.
Mais pour ce qui est du passage à l’acte pour moi, ça a le mérite d’être clair:
NO WAY!!!!!
C’est quand même du sang!!!! Fluide corporel, complètement naturel, certes mais sanguinolant!
Quel horreur, rien que d’imaginer ce que ça pourrait donner me donne envie de restituer dans le désordre le sandwich au pâté que je viens d’ingurgiter.
Sachez également, pour rentrer dans des détails techniques savoureux que le sang est un vecteur terrible de bactéries et autres bêbêtes virales des plus inconvenantes!!!
berk!

Mais bon, comme dirait l’autre: “ ça,...chacun...”

Pour mieux vivre cette période, ce que je préconise c’est du calme, mettre à l’écart quelques jours les sujets tentants, qui éveillent la libido et donc la frustration. Faire du ménage dans sa tête et dans son biotope. Se gâter (attention le porte-monnaie), et se chouchouter... et puis attendre patiemment que ça passe...
Et ça passe... ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens....
Aaaaaaahhhhhh stop! pardon.

Prochain post les crachats.
Bisous baveux. ;-)

jeudi 29 mars 2007

C'est vous qui choize....


Well guys, la Renardette est à marseille jusqu'à dimanche, pour un forum des professionnels de la musique du monde et par moment (en attendant les concerts du soir) elle se fait chier comme un rat mort...
Voilà pourquoi, je vous propose de plébisciter le prochain article du blog, que je tenterais de rédiger entre deux baillements, et deux tentatives de vente d'artistes à des organisateurs verreux ou pouilleux....
Je propose:
- les crachas
- les ragnagnas
( quoi? je peux bien faire un peu dans le crado et casser l'image glamour et truculente de ce blog...)

ou le sujet de votre choix...

Faites-vous plaisir...
See U.

dimanche 25 mars 2007

Trop beau pour être vrai...



A moi les cris félins inimitables....
A moi les foultitude de foulards chamarés sur le pied de micro...
A moi le trait de vernis noir sur les ongles...
A moi les solos de guitares kitchissimes et enflammés...
A moi les crinières en folie...
A moi les combinaisons léopards, les chapeaux haut de forme et les gilets fluos..
A moi les “Toxic Twins”...
A moi les break de batterie...
A moi le show à l’américaine, avec les lights et les décors bien kitsh...
A moi la bouche surdimenssionnée qui émet des sons rageurs et uniques....
A moi les chorégraphies endiablées et les gestes équivoques....
A moi le symbole de l’amérique prolo des 90’s...
A moi le père d’une des plus belles actrices américaines du moment...
A moi ce chanteur mythique qui ressemble à une sorcière mais qui me rend folle...
A moi ce lead guitariste imberbe gaulé comme...heu...miam...
A moi le bassiste blond un peu déguingandé...
A moi le deuxième guitariste barbu et placide...
A moi ce petit batteur sautillant et plein de tics...
A moi, un de mes rêves de gosse qui devient réalité!!!
A moi le bonheur des premières émotions musicales... ( ne jamais les renier, elles sont précieuses)
A moi les slows qui ont bercé ma jeunesse...
A moi les frissons et la nostalgie...
A moi l’hystérie, à moi les larmes....
A moi Bercy!!!!
A moi les papys rockeurs, je les aurais vu avant qu’ils ne meurent... Quelle veinarde je suis....
A moi les Dupontdesairs....
A moi AEROSMITH!!!!!

Dream on... it’s amazing...

Quoique vous en pensiez ça m’est égal, sachez que, moi LA délicieuse personne au goût trés sûr que vous aimez tant, le 19 JUIN 2007, je serais AUX ANGES...


:-) yes! yes! yes! yes! yes!

PS: Je tiens à m’excuser auprés de mes voisins et des malheureux passants, qui étaient dans les parages au moment où j’ai découvert cette source de bonheur immense dans ma boîte aux lettres, qui m’a conduit à pousser un cri primal des plus .. heu... primaux...

lundi 19 mars 2007

Ode à mon lit


Ô toi, objet précieux s’il en est....
Je me dois aujourd’hui de te rendre hommage.
Aujourd’hui, oui, car le manque de toi est à son paroxysme.

Ces derniers temps, mes activités m’obligent à ne passer que de toutes petites heures en ton sein, presque par nécessité physiologique, pour ne pas m’effondrer...
Alors, que toi, à qui je voue une passion sans bornes, est le mieux placé pour savoir combien, si je le pouvais, je multiplierais à l’infini le temps passé avec toi!

Ô toi, mon lit, que j’ai voulu en hauteur, comme une cabane, comme pour mieux te garder secret, inaccessible, rien que pour moi, et aussi comme pour mieux ne pas perdre de temps le matin, à “faire le lit”.... Je sais qu’à mon image, tu aimes toi aussi avoir “la couette en bataille”...

Ô toi, mon lit, deux places, comme pour mieux me laisser de l’espace pour me débattre lors de mes voyages mouvementés dans mon subconscient.
Ô toi, mon lit, à qui j’impose parfois de violents traitements anti-acariens, je sais que tu ne peux m’en vouloir de prendre soin de toi.

Ô toi, mon lit, dont l’oreiller moelleux est pour moi, ce que le rocher est à la moule.
Ô toi, mon lit, dont la couette légère et volumineuse, est pour moi, ce que le ciel est au soleil.

Quand je suis triste ou malade, c’est toi qui me recueille avec ma demi-douzaine de milliers de kleenex, et qui de toute ta douceur apaise mon mal.

Quand je suis heureuse et amoureuse, c’est aussi toi qui me recueille avec cet étranger dont tu prendras vite la douce odeur pour que je t’aime encore plus, et qui de toute ta douceur apaise mon mâle.

Ô toi mon lit, j’aime à changer ta parure, pour avoir le plaisir de me glisser dans ce doux parfum de pêche que te donne l’adoucissant “chhuuutchhhuuut pas de marques”.
Ô toi mon lit, tu me pardonnes, mes heures d’égarement à danser comme une tarée, pour te revenir pas démaquillée, sentant la sueur et le tabac...

Ô toi, mon lit, tu te fiches pas mal, que je te rende visite avec un pyjama tout pourri, troué, avec des chaussettes en moumoutes et une bouillote zébrée; ou encore avec des dessous qui coûtent plus cher que toutes tes parures réunies; ou encore dans le plus simple appareil... Tu t’en fous, tant que je te rends visite.

Ô toi mon lit, dans ta plus grande générosité, accueille en ton sein, tout ce qu’il me plaît de convier: mon petit mac pour bosser, ou mon petit mac pour mater les simpsons ou un bon film, mes bibliographies musicales, mon I-Pod bruyant, mes magasines débiles...

Ô toi mon lit, je te promets de te revenir au plus vite, et de me faire pardonner l’outrecuidance de te quitter aprés seulement 4 ou 5 heures d’un mauvais sommeil.

Ô toi mon lit, je te promets dès que possible des grasses matinées, à faire pâlir de jalousie, le pire feignant de la planète....

Ô toi mon lit:
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

Si toi aussi tu aimes ton lit, dis-le lui dans les commentaires.

jeudi 15 mars 2007

Fatigue, humeurs, hormones, et conséquences!



Cette belle bête aurait aujourd'hui 64 ans, les filles....
Si vous ne voyez pas tout de suite le rapport entre cette merveille en photo et le post c'est normal. Peut-être qu'il n'y en a pas, oui peut-être oui...

Ceux qui me connaissent bien peuvent confirmer, que je ne suis pas quelqu’un de lunatique... Excessive et chiante oui, mais pas lunatique!
D’ailleurs je dois dire, que j’ai beaucoup de mal à savoir quelle attitude adopter avec les gens, dont on ne peut prévoir en aucune circonstance la réaction quand on leur dit bonjour.
Prenons un exemple, pour préserver son anonymat, nous appelerons le/ la lunatique: “Fred” ...

Matin N°1 Fanny rencontre “ Fred “ et lui dit de son plus beau sourire (comme d’hab):

- Fanny: - “ Salut Fred! ça va ? (d’un ton enjoué)”
- Fred: - “ Oui et toi? Belle journée non? t’es toute en beauté aujourd’hui (d’un ton enjoué aussi et un big smile)”

Matin N°2 Fanny rencontre “ Fred “ et lui dit de son plus beau sourire (comme d’hab):

- Fanny : - “ Salut Fred! ça va ?” (d’un ton enjoué)
- Fred: - “ NON....................................................” ( avec une gueule de 10 pieds de long comme si je venais d’égorger sa propre mère sous ses yeux...)

Matin N°3 Fanny rase les murs, et prie pour ne pas croiser la route de Fred, de peur de laisser échapper un réaliste:

- “Ecoute Fred, j’y suis pour rien si t’as vie c’est de la merde!” (et de le regretter)

Bref, j’aime pas les gens lunatiques...
En effet, c’est pas parce qu’on a des soucis, qu’on est obligé de les faire payer aux autres, en particulier les gens que l’on aime.

Ceci dit... Parfois, et chez nous les filles en particulier, y a un truc relou qui s’appelle les hormones (et c’est pas seulement pendant les ragnagna, même si la c’est plus visible), dont on ne maîtrise pas forcément la fluctuation...et qui provoquent des réactions, comment dire...heu...changeantes:
Prenons un exemple tout à fait fictif mais long, pour préserver son anonymat, nous appelerons la boule d’hormones pertubées, heu..: Franny

Mardi:
Franny arpente Paris, avec le smile pour partir à la rencontre de Jim Morrisson dans sa dernière demeure au Père Lachaise, et dans la mesure du possible pourquoi pas Edith Piaf, et Montand... Elle suit une formation qui lui plaît énormement avec des gens excellents dans la même galère qu’elle, elle est confiante et se dit qu’elle a de la chance de réussir à gagner 3 copecs en pratiquant une activité qu’elle kiffe.
Elle se dit aussi, qu’elle a du pot d’avoir quelqu’un qui lui manque, et aussi un chien tout pourri qui attend son retour fébrilement.

Franny est émue (par James Douglas Morrisson 1943-1971), smilie, sereine: Bien.

Mercredi matin:
Franny se lève à 6h du matin pour traverser Paris dans toute sa largeur pour prendre le train qui la ramènera au bercail... Franny est fatiguée.
Aprés 45 appels de la nana de son père (entre 7h et 13h), qui a besoin de lui expliquer encore et encore combien son père est un enfoiré affectif, elle essaie de rattraper tout le sommeil perdu en boule sur des siège SNCF pourris avec un accoudoir incrusté dans la nuque et un autre incrusté dans les tibias. Cause perdue.
Arrivée à Toulouse à 14h, elle se croit tranquille, et croit pouvoir se poser un peu dans son appart...
Mais c’est sans compter sur son patron, qui loin de comprendre qu’elle est partie travailler à Paris, croit probablement qu’elle est allée aux Bahamas, se dorer la pilule pendant que lui se tuait à la tâche... Et qui retrouvant, son instinct de “négrier” lui demande de “passer aux bureaux”, pendant pff quoi 4 ou 5 heures pas plus, pour régler “quelques petits détails”; alors que Franny a dormi 4h dans les dernières 12h et qu’elle n’aura pas de w.e puisqu’elle part travailler avec lui à Béziers...
Comme ça n’était pas suffisant, son père (oui l’enfoiré affectif) a besoin que sa fille adorée l’aide dans son travail car (il ne comprend vraiment pas pourquoi) sa nana l’a planté, alors qu’il n’avait strictement rien fait à part lui mentir, la tromper, et la menacer....
Son frangin a 21 ans aujourd’hui.

Grrrrr Franny est dépitée par sa famille, irritable, grognon, angoissée et épuisée ...

Mercredi soir:
Franny épuisée mais enfin tranquille, retrouve ses adorables amis et celui qui lui manquait pour une soirée d’impro trés cool, avec, en plus, son pote le coyote aux platines...
Franny, s’amuse, se bidonne, se fait câliner... Franny est zen, épuisée mais zen.

Dans la nuit de Mercredi à Jeudi:
Franny est love, épuisée, mais love.

4h plus tard, soit Jeudi:
Franny est un zombi, mais elle est debout pour le boulot...à l’heure en plus...
Son patron abuse. Elle assume.
Saisie brutalement au cours de la journée d’une crise d’angoisse (sans fondements, c’est là qu’on sait que les hormones ont encore frappée), Franny a envie de pleurer, ça faisait longtemps qu’elle l’avait pas fait...
Elle a pas envie parler, elle a envie de taper les gens qui ne voient pas qu’elle a pas envie de parler...
Elle écrit ses lignes en écoutant un peu de Jeff Buckley, et de suite, ça va mieux...
En fait Franny a envie de dormir, de se poser, de faire un micro-bilan de ses dernières semaines, elle a envie d’avoir le temps de penser à ce qui va se passer pour elle ces prochains mois et elle a envie d’un w.e aussi mais ça sera pas avant 9jours... argh....
Ce soir elle voudrait se coucher à 19h mais elle doit aller enregistrer son émission de radio....

Franny est épuisée.
Mais elle vous aime toujours plus. ;-)

mercredi 7 mars 2007

La plus belle ville du monde...


Non mon pti poney M, non, je ne parle pas de Rennes, non je t’assure...
Et non, je ne parle pas non plus, de ma jolie petite pink city, non, non plus...
Non je ne parle pas de Barcelone, ou de Londres, non plus, même si à mes yeux, c’est elle la plus belle...

Non, je ne peux parler que de notre capitale, bien-sûr , qui aux yeux du reste du monde est et restera la plus belle ville du monde: Paris, sera toujours Paris.

Dimanche je pars là-bas pour 3 jours, pour aller faire une formation au titre pompeux, et au contenu douteux “diffusion internationale de spectacle”, mais qui me permet d’aller un peu prendre la température du réseau musiques actuelles dans la capitale...
Pourquoi pas même quelques contacts et quelques pistes de boulot, pas pour partir vivre à Paris non, plutôt crever, non mais pour London of course.

Moi ce qui me plaît à Paris, c’est la Tour Eiffel, oui ce truc en ferraille tout pourri, je le trouve d’un romantisme torride...
J’aime Montmartre, où je gruge les carricaturistes en me faisant passer pour une anglaise, et finalement je comprends que ça ait l’air “typiquement” français...
J’aime l’effervescence culturelle et musicale, tellement qu’on en est étourdi...
J’aime ce patrimoine historique phénoménal, qui nous habite dés qu’on y pose un pied... J’aime les panneaux “Métropolitain” à chaque bouche de métro, peut-être même plus que les panneaux “Underground” de Londres...
J’aime y revoir mes potes exilés, pour éviter le chômage, qui gagnent pas mal leur vie mais dépensent les 3/4 de leur salaire dans le loyer exhorbitant de leurs cagibis....
J’ai encore des centaines de choses à découvrir là-bas, et c’est pour ça que ça me plaît d’aller y passer quelques jours...

Par contre j’aime pas la tronche d’enterrement des parisiens, ni leur rythme effréné pour attraper le métro ou le bus... Mais je les comprends moi aussi j’aurais les boules de vivre dans de telles conditions...
J’aime pas l’odeur, j’aime pas le temps qu’on perd à se déplacer, même à Londres c’est plus rapide.
J’aime même plus le nom de la ville depuis que je connais l’existence d’une riche héritière américaine, névrosée, nymphomane, dont le Q.I et le poids sont inversement proportionnel au nombre de blaireaux qu’elle se tape...

Et en fait, je crois que ce qui m’énerve le plus c’est que Paris soit le nombril de la France...
Par exemple: le réseau de trains a été construit en toile d’araignée autour de Paris, c’est dingue depuis Toulouse,le temps qu’il faut pour s’y rendre...
Et les trajets sont vraiment absurdes parfois...

Autre choses que j’entend régulièrement et qui me vrille les nerfs:
“Ma petite tu veux bosser dans l’évènementiel musical, alors là, y a que Paris... Pas le choix, désolé...” (pas autant que moi..)
“Ah ce groupe, ne fait qu’une seule date en France et c’est à Paris...redésolé” (toujours pas autant que moi)
“Quoi 5€ TTC le billet d’avion pour Londres? Génial! Oui mais au départ de Paris...” (pfff..)
“Envie d’évasion? Méga-promo -80% sur les billets de train, mais au départ de Paris!”
“Fanny, t’as-vu y a une expo géniale sur Marilyn Monroe... A Paris...”
“Nuit blanche à Paris, tous les musées gratuits...”
“ Tiens y a “--compléter par l’acteur de vos rêves--” qui sera à l’avant-première de son film, à Paris”...
“Tain! la programmation de ce festival est énorme, oui c’est à Paris, pile au moment où j’ai pas de vacances...”
ça n’éneeeeerrrrrrrvvvvvveee.....

Bon tout ça pour dire que vous allez me manquer bande de chenapans... On se revoit mercredi soir, où je promets d’assurer suffisament pour mériter d’avoir été déssiné sur l’affiche.
Je vous aime plus que Paris.

vendredi 2 mars 2007

Etonnant!


Même si je suis une grande bouche (pour parler poliment) et que mon caractère, pour le moins entier, me pousse parfois à des excès surprenants, je me surprends souvent à être étonnée, à m’émerveiller pour rien, à être admirative, à m’extraire de moi et observer des scènes en toute béatitude (position 3, c’est ça Marianne?)...

Dans ces moments là, je retrouve toute mon innocence enfantine(même si elle prend cher et souvent), elle est là quelquepart, et me rend parfois naïve et crédule... Blonde pour de vrai quoi! Oui mais non, parce que pas conne quand même!!

Souvent, je regarde avec dépit ou tendresse mon entourage, mes amis, mes amours, mes emmerdes; je m’extrait de la situation et me demande si j’ai mérité ça....

Bon, pour tout ce qui est négatif, j’ai arrêté de me poser la question, en me disant juste que c’était juste pour que je sois plus heureuse plus tard (il faut bien trouver une justification)... Je suis programmée pour le bonheur, c’est tout, quoi qu’il arrive contre vents et marées.

Pour tout ce qui est positif, je me pose régulièrement la question, c’est vrai est-ce que je mérite tout ça? Je sais que je suis quelqu’un de foncièrement gentil et positif, et que je donne souvent mon amour sans compter (quitte à ce qu’on me le renvoi sans ménagement en pleine face); mais je ne peux m’empêcher d’être étonnée quand on me rend la pareille... Pourquoi?

Pourquoi suis-je régulièrement étonnée, et agréablement surprise de l’affection que les gens me portent?
Pourquoi l’angoisse ma gagne-t-elle très rapidement, quand les gens savent m’aimer comme moi je les aime? Tellement peur que ça ne soit pas vrai, que ça ne dure pas?
Tellement peur que ça s’arrête du jour au lendemain sans prévenir?
Pourquoi les marques d’affection, les petites attentions me touchent-elles aussi profondément?
Pourquoi en quelques centièmes de secondes, je sais que j’aimerais profondément cette fille, ou ce gars; quoiqu’il arrive?

Par exemple, j’ai eu une amie qui s’appelle Jenny, nous nous apprécions énormément, on passait énormément de temps ensemble, on s’adorait, même si notre conception de l’amitié à priori n’était pas la même...
Un jour Jenny a eu des soucis, des grosses remises en question, des grosses envies de vivre autre chose, elle a effacé l’ensemble de son répertoire téléphonique, et elle a disparu de ma vie, en un clin d’oeil sans explications.... Et bien aujourd’hui, deux ans après elle me manque encore....
Je sais qu’elle garde un excellent souvenir de notre amitié, qu’elle ne m’a pas oublié, mais que changer de vie pour elle, c’est aussi changer d’amis.

En fait, ça me terrorise de voir les gens que j’aime sortir de ma vie, sans raison acceptable à mes yeux, sans explications... D’ailleurs, sauf cas de force majeure ou grosse crasse, ou volonté de leur part, les gens qui ont compté ne sortent pas de ma vie jamais...
Pourtant mes parents m’aiment, j’ai une maman géniale, un papa marginal, absent mais aimant, un frère superficiel et égoïste, une sœur très famille je vous aime, un chien hyperactif et possessif, je ne comprends pas...

Allongez-vous Mademoiselle, détendez-vous, parlez-moi de vous, de vos rapports avec vos parents et de ce qui vous contrarie, ça fera 130€., je ne prends pas les cartes bleues...

Je sais ça s’analyse... La dernière psy que j’ai vu, m’a dit que j’avais toutes les clefs pour me comprendre, que j’avais pansé correctement les blessures, et qu’il ne me restait plus qu’à faire ce qui me semblait bon pour moi...

Ok, en ce moment, je fais plein de choses qui sont bonnes pour moi.
Alors, saches que toi, oui toi, toi aussi, toi, oui toi et toi aussi, ou encore toi, qui lisez ces lignes vous êtes bons pour moi.

Merci et je vous interdit de disparaître de ma vie du jour au lendemain sans prévenir.