La vie en presque rose dans la ville rose...

vendredi 27 juillet 2007

Quand Harry rencontre Fanny....


y a des questions que j’me pose, des questions que j’me pose...

ça y est j’ai 26 ans... glups...
Le post qui va suivre vous fera peut-être dire que j’ai basculé dans le camps des vieilles connes....
Mais j’avoue y a des choses qu’il faut qu’on m’explique.

J’adore lire, j’ai hélas peu de temps pour le faire mais j’adore ça....
J’aime généralement les biographies musicales, les romans de toute sorte ou presque, la SF et l’héroïc fantasy à petite dose...
J’adore lire également en anglais et en occitan.
Les seules choses que je n’aime pas c’est les saga à l’eau de rose, genre feuilleton du dimanche de M6; ou les polars à 2 balles, genre TF1 ou M6 le samedi soir en prime....
Vu ma sainte-horreur des mathématiques, je n’ose vous dire ce que je pense de la série Numbers (M6), qui consiste à résoudre des énigmes criminelles par des énigmes mathématiques... pathétique.

Bref, tout ça pour dire, que mon énigme du moment est:
“Bon sang! D’où peut bien venir cet engouement inouï tous âges confondus pour ce satané Harry Potter?????”

J’ai été libraire pendant un an et je me posais déjà la question à l’époque, concrètement comment les aventures burlesques d’un petit sorcier coincé du cul contre un méchant vilain pas beau, qui a fait bobo à ses parents peuvent-elles tant passionner les foules?
Que ça passionne les enfants et les ados, je comprends, ils s’identifient peut-être mais alors les adultes????
Ce personnage est moche et nul en plus... pas de côtés obscurs... Lisse et fade.
Tout le monde attend avec ferveur, le jour où il oserait tripoter une petite sorcière?
Et puis y a pas à dire les titres des bouquins sont tous plus nuls et incompréhensibles les uns que les autres.....

Comment peut-on décemment faire la queue à minuit dans une librairie pour être le premier à le lire???????????????????????
Voir même se mettre à lire l’anglais alors qu’on ne l’avait jamais fait précedemment???

Qu’a donc mis cette fameuse J.K Rowling dans ces bouquins pour qu’ils soient si addictifs... En tout cas elle a eu une brillante idée ce jour là...
Elle peut oublier de jouer à l’Euromillions maintenant...

Je remercie le génialissime Boulet d’avoir spoiler l’histoire (même si c pour de faux...), c’est trés drôle... voir dans les liens à gauche.

Si quelqu’un a une explication plausible pour cet engouement débile, je suis preneuse...

vendredi 20 juillet 2007

Macarel ! Déjà 26....


Cher(e,s) ami(e,s)

Vous n’êtes pas sans savoir que dans quelques jours, il sera temps de me souhaiter un merveilleux 26e anniversaire.
Si vous ne saviez pas je viens de vous évitez la gaffe...
Je vous épargne le laïus sur le fait que 26, est un chiffre moche et qu’en fait ça me plaît pas des masses, des masses de voir partir mes 25 printemps.
Raaaah bordel, va vraiment falloir que j’achète les premières crèmes anti-rides...
Et que je change le titre de ce blog.
Avouez que ça sonne beaucoup moins bien, la vie trépidante d’une toulousaine de 26 ans... Pffff, bref passons.
Ce post a pour but de vous évitez les éternelles prises de têtes sur “Bon sang! Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir lui offrir elle a déjà tout ! ”
Si je cherche à résumer ma 25ième année, c’est probablement la Brique qui m’a fait les plus beaux cadeaux, de trés jolis matchs d’impro avec des équipes toutes plus attachantes les unes que les autres, une poignée d’ami(e)s) en or massif, une colloc cool (coolloc?), et un amoureux qui tient la route... C’est déjà pas mal.
Ce que j’attends principalement de mes 26, c’est une situation professionnelle stable, rentable et passionante (oui rien que ça....).

Tout de suite passons au vif du sujet, tous les cadeaux que vous pouvez me faire.
Je vous suggère de vous concerter pour éviter les doublons (quoique dans certains cas ça ne poserait pas de problèmes majeurs):

- un boulot passionant et bien payé pour un festival ou une salle de musiques actuelles, suis prête à étudier toute proposition...
- une voiture digne de ce nom, je veux dire une que j’ai pas peur de rouler avec, sans la casser... suggestions: Diesel de préference, grise métallisée... Je suggère éventuellement pour poursuivre ma folie du rétro, aprés la 2CV charleston, la PT Cruiser de Chrysler...Décapotable pourquoi pas...
- un billet gagnant pour l’Euro-Millions à mon nom
- un voyage de 3 mois minimum pour une destination où l’eau est naturellement turquoise et à 23°.
- un appareil photo numérique
- un vélo hollandais noir, que j’offrirai à mon tour à ma mère, car elle m’a prêté le sien et que je me le suis fais voler...
- des vrais lunettes “Pilote”de Ray Ban ( le hic c’est qu’il faut m’avoir avec vous pour choisir le modèle...)

Non sérieusement, plus dans vos budgets:
- il y a un livre qui me fait rêver depuis longteeeeemmmmppss, de Strabenrath ( mauvaise orthographe ), qui s’appelle “les destins brisés du Rock”, j’ai jamais réussi à me l’offrir (toujours fauchée...)
- il y a des centaines de cd que je ne me suis pas encore achété, car j’aime cet objet et que j’ai horreur du côté impersonnel et au rabais des cd gravés : l’Anthologie d’Iggy Pop (la dorée), le dernier album de Phoenix, dernier album de Feist, n’importe lequel des Strokes ou des hushpuppies, Daily Music Cookin’ des Bikini Machine, Ok Computer de Radiohead (le mien a été perdu ou volé?), The Klaksons, The Fratellis, Good Shoes, vous avez le choix....
- des converses en cuir noir, pointure 37, ou des Dc Martens panthére...
- des bijoux en argent
- un billet d’avion aller-retour pour Londres
- une séance de coiffure gratuite (Mimine si tu me lis...)
- des places de ciné
- mon parfum Beyond Paradise (Estée Lauder)
- l’huile prodigieuse “OR” de Nuxe (en parapharmacie), je me damnerais pour cette odeur.
- des toblerones géants
Bon bref vous avez l’embarras du choix...
Et puis ça c’était pour ceux qui avait besoin d’un coup de pouce pour savoir ce qui me plairait... Les autres ont probablement déjà trouver.....

Je vous aime les amis, vous me manquez!

mardi 10 juillet 2007

Non! Non! Non! Et Non!


Le message qui va suivre est destiné à tous ceux qui perdent leur temps à se où à me demander si j’ai un quelconque lien de parenté avec Valérie Damidot, la présentatrice de D&co sur la chaîne hautement culturelle: M6 . Mais également à tous ceux qui n’y aurait pas encore pensé à ce jour, et donc à qui je tend la perche et qui laisserait bein échapper un “maintenant que tu le dis, c’est vrai que...”

Lisez sur mes lèvres:

“ NON et en plus je vous emmerde !!!! Allez brûler en enfer!!!”
ou “ NON ça ne me flatte pas, ne gaspillez pas votre salive”.

Voilà c’est dit.

Quelques explications s’imposent.

J’ai beaucoup d’affection et d’admiration pour cette charmante personne, qui a su s’imposer dans le milieu télévisuel parmi des requins pour qui l’apparence fait tout.
Elle aide les gens à refaire à leur goût leur intérieur miteux avec des techniques déco simples et pas trop chères, et rien que pour ça elle a du mérite.
Elle sait de quoi elle parle et à ceux qui viendrait l’accuser que c’est pire aprés ou d’avoir des goûts de chiottes, trop flashy ou trop porte nawak, je répondrais pour elle, qu’elle retape les intérieurs “AU GOÛt” des proprios, cqfd...

Elle est rigolote, elle a du caractère et elle est blonde.
Cela suffit-il à me condamner à être son parfait sosie?

Je m’insurge. C’est non! Stop les raccourcis douteux...
Je veux bien admettre que comme elle, je suis méchée.
Comme elle je me maquille les yeux. A la différence que les siens sont bleus et les miens noisettes.
Comme elle je suis rigolote (du moins c’est ce qu’en dise, ce qui croient me complimenter en me comparant à elle..).
Et comme elle c’est vrai que je suis ronde.
La nuance sur ce point représente environ 80 kg.
Je suis navrée pour elle, bien que je pense qu’elle l’assume complètement, mais elle est obèse et s’habille comme un sac, certainement avec des chutes de rideau non-utilisées pour l’émission. Pas moi.
Même si je pourrais en tirer avantage en allant faire un casse à Ikea, les dévaliser en me faisant passer pour elle, je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’on puisse nous trouver des ressemblances.


Alors, plusieurs possiblités:

- soit vous avez de la merde dans les yeux,
- soit c’est un complot international de fêlons pour me persécuter, Jean-Marie se sentira moins seul ainsi...
- soit j’ai un réel problème de perception de moi-même dans le miroir, un peu le contraire de l’anorexie, c’est-à-dire je me vois toujours plus mince que je ne le suis...
Je veux bien admettre que cette hypothèse est envisageable dans une certaine mesure, mais enfin si j’étais aussi obèse qu’elle je m’en serais aperçu en passant les portes ou en montant les escaliers, ou en faisant du vélo... non?
- soit je me teint en brune ou en rousse, mais des connards seraient encore capables de me dire tu lui ressemble mais en brune ou en rousse.
- soit j’arrête de me nourrir.
- soit vous voulez vraiment me faire un compliment et me comparez à une vraie jolie fille en me disant que je lui ressemble mais en plus ronde.
- soit vous souhaitez rester mes amis et donc vous arrêtez de m’en parler.

Non mais oh!

vendredi 6 juillet 2007

DEVENIR UNE GUIMAUVE - ETAPE 1



- Se faire “sexy en diable” pour la dernière soirée en amoureux, pour qu’il parte avec un bon souvenir, pour finalement pleurer dans ses bras comme une idiote de le voir triste et avoir les yeux comme des saucisses cocktail recouverte de mascara dégoulinant.
- Déguster un bon repas sucré-salé préparé par lui avec amour; avec une boule dans la gorge et une dans l’estomac.
- Lui offrir un petit cadeau kitchissime à partager, qui me le rappelera chaque seconde.
- A la seconde où on ouvre les yeux le lendemain matin se dire que ce grand machin adorable endormi à côté de moi, ne sera pas à nouveau dans ces draps girly avant plusieurs semaines.
- Prendre une douche pour se détendre, et pleurer deux fois plus.
- Déjeuner les yeux fixés dans le vague.
- Tenter vainement de camoufler les saucisses cocktail pour partir travailler.
- Eclater en sanglots quand ma colloc me demande si “on a le pêchon ce matin ?” non en fait on a la larme facile ce matin...
- Le quitter en larme, comme si je n’allais plus jamais le revoir (pfff je suis vraiment une guimauve...)
- Pleurer en écrivant ces lignes
- Avoir une chanson triste à mourir dans la tête :

Ain't no sunshine when he's gone.
It's not warm when he's away.
Ain't no sunshine when he's gone
And he's always gone too long anytime he goes away.

Wonder this time where he's gone,
Wonder if he's gone to stay
Ain't no sunshine when he's gone
And this house just ain't no home anytime he goes away.

And I know, I know, I know, I know, I know,
I know, I know, I know, I know, I know, I know, I know,
I know, I know, I know, I know, I know, I know,
I know, I know, I know, I know, I know, I know, I know, I know

Hey, I ought to leave the young thing alone,
But ain't no sunshine when he's gone, only darkness everyday.
Ain't no sunshine when he's gone,
And this house just ain't no home anytime he goes away.

Anytime he goes away.
Anytime he goes away.
Anytime he goes away.
Anytime he goes away.

- Avoir honte de pleurer pour quedalle devant la femme de ménage de son père, alors qu’elle attend des nouvelles du compagnon de sa fille, qui est dans le coma depuis 3 semaines.
- Pleurer pour le compagnon de la fille de la femme de ménage de son père, qui est dans le coma depuis 3 semaines.
- Etre aussi efficace au boulot, qu’un bulot sous sédatif.
- Déprimer à l’idée de passer 1 semaine à Rodez, même si c’est pour être l’attachée de presse d’un festival sympatoche.
- Noicir le tableau.
- Ne pas savoir ce qu’on va faire de sa vie dans quelques mois.
- Devoir attendre septembre pour avoir des congés avec son amoureux.
- Se ressasser que ça va être dur de survivre tout le mois de juillet avec - 7€98 - sur le compte en banque.
- Prier pour ne pas avoir d’accident ni se faire gauler avec une voiture qui n’a plus le contrôle technique depuis 6 mois.
- Se ressasser que ces batards de l’agence immobilière de mon ancien appart, préfère faire poireauter la future locataire, et inventer chaque jour des nouveaux papiers à lui demander parce qu’elle est black; afin de pouvoir ponctionner sur ma caution jusqu’au dernier centime.
- Se rendre compte qu’on a perdu le seul et unique badge de nos idoles
- Etre chargée de diffusion et constater que sur le premier album fraîchement sorti de fabrication du groupe fétiche de l’asso, le patron s’est trompé dans le numéro de téléphone du contact scène = nous.
- Avoir une crevaison lente sur le pneu arrière de son vélo.
- Lire les news sur le net ou dans les journaux et se souvenir que le président de la république française c’est Sarkozy.
- Etre carfardeuse, parce que sa mère nous dit de ne pas être trop carfardeuse... Que c’est pas la mort, qu’il va revenir, que d’ailleurs, elle le trouve trés chouette et trés drôle, et qu’elle trouve qu’on va bien ensemble. que son colloc est hilarant, et que vivement qu’on remange tous ensemble...
- Compter les secondes qui me sépare du week-end. Plus que 6 heures et je serais libre.
- Redouter l’attendrissement et le moquage gentil de sa meilleure amie, qui elle subit depuis 7 ans les absences répétées et trés longues de son chéri qui bosse dans le tourisme: 6 mois en Tanzanie, 1 an en Argentine. Alors c’est sûr que 2 mois à Niort, c’est risible.
Oui mais c’est pas pareil !!!
- Relativiser en se disant que c’est déjà pas mal, d’être en bonne santé, d’avoir un toit et un jardin, un travail pour encore quelques mois, des amis, des parents sympas, un début de rayon de soleil au mois de juillet, un chien pas doux dont on est l’idole incontesteé, un amoureux amoureux et adorable, qui part juste gagner un peu mieux sa vie deux mois dans une ville moisie, il a déjà suffisament les boules comme ça pour pas que j’en rajoute...

mardi 3 juillet 2007

On vit pas dans un monde de bisounours...


Quelle drôle de chose que l’amour, hein?

Aprés un vent printanier qui a soufflé sur pas mal d’entre-nous, réveillant nos hormones, amenuisant le tissu couvrant nos épidermes et nous incitant à trouver des partenaires de jeux; nous sommes aujourd’hui en été (si, si je vous assure officiellement, ça fait même plusieurs jours), alors que mon anniversaire se rapproche dangereusement... un vent de heu... comment dire, un vent de ... je trouve pas de mots là, heu.... bon provisoirement, le temps de trouver le mot approprié, je vais dire: un vent de loose s’abat sur nous....

Alors que celui qui émoustille mon coeur est à l’aube de m’abandonner lâchement pour 2 mois (soit l’équivalent de la moitié de l’existence véritable de notre couple), pour partir travailler dans une ville dont personne ne connaît vraiment le positionnement géographique, mais dont tout le monde sait qu’elle est mortelle d’ennui: Niort.
Je suis à l’agonie... Oui à l’agonie....
J’ai toujours détesté les amours à distance, autant dire un summum de frustration.
Quand je pense que ça fait fristouiller certains... Moi ça me désespère...
En effet appartenant à une espèce en voie de disparition: les Bisounours, 2 mois sans toucher celui que j’aime = lyophilisation intégrale....

Mais je dois avouer que sur ce coup-là, je suis dans l’obligation de relativiser. Ben si...
2 mois dans une vie c’est rien, il reviendra à Toulouse dans cet intervale, surtout pour mon anniversaire les bras chargé de cadeaux ( ceci est un message personnel ), il ne va pas me quitter ( il a pas intérêt ), je vais tellement lui manquer qu’il va revenir 10 fois plus amoureux ( si si c’est possible ), il ne peut rencontrer personne à Niort, puiqu’il n’y a rien d’autre que ... rien.
Quant à moi, évidemment telle Pénélope je vais me morfondre, et être tellement occupée ou à bosser, ou à bosser, ou à bosser, que je ne verrais pas passer mon été comme d’hab’...

Je dois aussi relativiser car autour de moi c’est l’hécatombe, oui j’ai bien dit l’hécatombe...
Alors que je fignolais les dernières invitations à notre crémaillière, j’ai appris la séparation brutale d’un couple d’amis que j’adore et que, j’avoue, je tenais pour modèle en me disant, depuis 3 ans que je les connais, et depuis je crois une dizaine d’années qu’ils s’aimaient : tu vois Fanny, l’amour et la fidélité existent encore, puique C et J existent...

J’ai travaillé avec J pendant plusieurs mois, je l’ai vu appréhender sa paternité avec un mélange de fierté, d’admiration pour C, et d’appréhension... J’ai vu C enceinte, belle comme le jour, radieuse...
J’ai vu J tombé en amour pour son fils Marius...Un adorable bambin, tout ce qu’il y a de plus attachant...
Je les ai vu s’aimer à travers les difficultés d’avoir un premier enfant, la difficulté de devoir reprendre trés vite le boulot pour survivre financièrement, j’ai gardé leur fils pour des soirées qu’ils voulaient se réserver pour eux deux, tous seuls...
Je les ai vu investir dans un appartement plus grand, le retaper de leurs petites mains avec amour, pendant des mois et des mois....
Et au lendemain ou presque de leur aménagement dans ce nouvel appart, J m’apprend d’un ton laconique pour mieux retenir des larmes mal contenues que: non, il viendra pas à ma crémaillère avec sa chérie, car sa chérie et lui ne sont plus ensemble, et ce w.e là c’est lui qui garde Marius. Il m’a dit avoir cherché à me prévenir il y a quelques semaines, et n’ayant pas réussi à m’avoir au bout du fil, n’a pas voulu me le dire par répondeur interposé. Voilà c’est tout.

J’ai dû blémir.
C et J séparés, c’est pas possible. Ma gorge se serre, c’est inimaginable.
Ne sachant que dire, ne voulant pas l’embarrasser en lui demandant des détails, j’ai seulement risqué un timide “ et tu vas bien mon J ?”
Il a répondu : “Il y a des hauts et des bas, surtout des bas, mais c’est comme ça. Point. Marius pousse, même si c’est pas facile pour lui non plus. Tu viens au concert de Wok à la sdf de Ramonville (rapide changement de sujet)? “
Mes instincts féminins m’ont laissé entendre qu’il n’avait pas forcément décider de grand chose dans cette rupture et qu’il en souffrait beaucoup...

Glups... J et C sont séparés, mais enfin pourquoi?
Et Marius, bon sang, il a même pas 2 ans...
Je n’en saurais pas plus pour l’instant.

Quelques jours plus tôt j’apprenais également qu’un autre bisounours de mon entourage, en couple depuis 2 ans avait fait cruellement les frais d’un des nombreux et dangereux “connardsbarbaresquipensentplusavecleurqueuequ’avecautrechose”...
Comme j’aurais aimé l’avoir en face ne serait-ce que 5 minutes pour lui arracher la tête et ce qui lui reste de couilles dans le slip, lui qui a salit cette perle précieuse de la pire manière qui soit, en mentant comme un arracheur de dents, et en osant en plus formuler des reproches à son encontre pour mieux justifier sa lacheté...
Quelle merde ce type...
Je lui souhaite de pas croiser mon chemin, ni celui des meilleurs amis Bisounours de ce Bisounours; ou je peux lui prédire sans difficultés un sale quart d’heure. Connard !

Tout ça me renvoie à mes vieux démons. Je n’y peux rien, les enfoirés affectifs doivent se tenir au large avec moi, j’ai trop vu souffrir ma mère, celui qui me fera subir le quart de ce qu’elle a subie n’est pas né, et s’il l’est, il peut déjà rédiger son épitaphe.
C’est une séquelle indélébile de l’enfance, ce qui n’ont pas vécu ça, ne peuvent pas me comprendre.

L’infidélité est juste intolérable pour moi, je suis trop entière pour céder une once de terrain là-dessus. Certains diront trop jeunes, je leur donne rdv dans quelques années pour voir si ça changé...
Le pire c’est quand elle est n’est pas assumée. On ne peut pas aimer et une personne et la tromper. Il faut la quitter ! Y a pas d’alternatives.
Les prétextes minables du genre, je ne voulais pas lui faire de mal, ne sont que le reflet d’un vide sidéral dans le calbute.

Je veux bien cependant concevoir que des individus ( hommes ou femmes) soient assez faibles (oui c’est une faiblesse) pour tolérer que leur conjoint leur fasse subir ça. C’est un choix.

Allez un petit quart d’heure de psychologie de comptoir...

Mon père est le prototype même de l’homme infidèle, à la seconde où il a une relation régulière avec un semblant de quotidien établi, il faut qu’il aille voir ailleurs. Bien que l’âge semble le calmer, je ne le pense pas pour autant rangé des voitures...
Et même si j’ai fini moi-même avec l’âge par admettre qu’il n’était pas un salopard fini, mais un gros dur au coeur d’artichaut, il n’en reste pas moins que c’est intolérable et terriblement humiliant, pour la personne qu’il prétend aimer.

Merde il va falloir que je relise encore le bouquin sur comment la relation amoureuse de mes parents influence les miennes.... Pfffff.....

Et la maîtresse (ou l’amant) dans tout ça?
Comment peut-on avoir décemment la prétention de penser que celui qui trompe son ennui avec nous (et d’autres), va quitter sa femme pour nous? Parce qu’il le dit ? Il dit généralement aussi à sa femme qu’il ne la trompe pas...
Comment peut-on être assez conne, ou se croire supérieure au point de penser qu’on échappera à la règle du qui a trompé, trompera, pauvres tâches...
Comment peut-on aliéner sa vie à une personne qui ne pourra jamais nous rendre heureuse? il faut avoir une case en moins, c’est pas possible...
Mes parents ont bien essayés de nous épargner leurs conflits mais en vain... les enfants ne sont pas dupes.
Je voudrais dire à toutes les maîtresses de mon père qui ont eu l’indécence de m’avoir au bout du fil, que je les remercie.
Oui, je les remercie car grâce à elles, leurs caprices, leurs crises de larmes hystériques, j’ai compris depuis l’âge de 5 ans à peu prés que je ne voudrais jamais être assez conne et désespérée pour courir aprés un mec infidèle, qui me promets monts et merveilles, alors que je ne suis qu’un coup parmi tant d’autres...

Spéciale dédicace à celle qui a eu le culot de tenir les propos suivants:

(Pour que vous compreniez mieux, un posage de contexte s’impose mes parents travaillaient ensemble, c’était lors d’un déplacement professionnel, surlequel je les accompagnais, dans un hôtel pyrénéen. J’avais 12 ans, tenir la réception de l’hôtel m’amusais au plus haut point. Donc pendant le repas la directrice de l’hôtel me confia ce privilège. Je reçu alors l’appel surréaliste que voilà:)

“ - Hôtel Truc bonjour !
- Bonjour je voudrais parler à Monsieur.... ( mon père ) svp de la part de son épouse.
- ça me paraît difficile Madame, car Monsieur..... ( mon père ) n’est pas marié.
- ( rire gêné) en fait je suis sa future épouse...
- je ne pense pas Madame, mon père m’aurait certainement prévenu s’il avait une future épouse... Si vous le souhaitez je peux cependant vous passer celle qui est sa compagne depuis 17 ans ( ma mère )...
- (voix sanglotante et agressive) Non! Ecoute, passe le moi immédiatement j’exige de lui parler !
- Vous n’êtes pas en droit d’exiger quoique ce soit de quique ce soit et surtout pas de moi (sous-entendu = pauvre merde va brûler en enfer). Aurevoir.”
[...]

Epilogue:
Je ne sais pas ce qui fût le plus jouissif pour moi, du haut de mes 12 ans, faire fermer sa gueule à cette hystérique, dont je connaissais déjà l’existence?
Ecouter mon père mentir de manière éhontée pour justifier ou expliquer ce qui venait de se passer?
Ou bien entendre ma mère rappeler l’hystérique en question et lui dire ceci trés calmement :
“ - Ecoute-moi bien, tu le veux ... (mon père), viens le chercher je te fais un paquet cadeau si tu veux ( = je ne le retiens pas + la mégère en fait c’est toi pas moi contrairement à ce qu’il peut dire), ose encore adresser le moindre mot à ma fille ou à mon fils et je viens te buter en personne.”
De raccrocher et d’ajouter à mon père :
“ - Quant à toi, je te préviens où elle cesse d’appeler sur le champ, ou je te plante là tout seul avec ta merde ( = l’organisation intégrale d’un raid d’une semaine à gérer, 250 participants, leurs hébergements..etc...) en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.”

Bizarrement elle n’a pas rappelé...
Mon père m’a demandé par le passé de ne pas le juger pour ce qui ne me regarde pas. Je comprends qu’il aimerait retrouver mon estime en tant qu’homme et pouvoir discuter sereinement avec moi de l’amour en général, mais c’est mort, le mal est fait.
Il a toute mon estime en tant que père, même imparfait, voir même en tant “qu’ami” et conseilleur de vie professionnelle et sociale, mais non pas en tant qu’homme à proprement parler.
Nous n’avons pas la même définition ni de ce qu’est un homme, ni de ce qu’est l’amour.

Bref tout ça pour dire, que subir ou faire subir une telle humiliation c’est abominable et que je n’en serais jamais ni victime ni auteur.
A la seconde où je découvrirais quelquechose de louche dans ma relation avec un mec, je le quitterais sur le champs, c’est déjà arrivé.
Et à la seconde où je réaliserais que j’ai envie d’aller voir ailleurs vraiment, je le quitterais aussi.

Je préfèrerais toujours entendre :
“ - désolé, je ne t’aime plus ” ou “ nous deux c’est fini parce que....”
plutôt que :
“ - mais non je te jure c’est pas ce que tu crois...”
“ - oui je te trompe mais c’est toi que j’aime...”

Pour aimer j’ai besoin de respecter, d’admirer, je ne peux pas porter la moindre estime à quelqu’un qui ment, trahi et trompe celui ou celle qu’il est censé aimer.