La vie en presque rose dans la ville rose...

mardi 27 février 2007

Ras le Bol!



Bon, désolée, le post d’aujourd’hui ne sera pas super funky...
Tout n’est pas toujours funky, ben moi non plus.

Même si en ce moment je vois la vie en rose , mon compte en banque, lui, ne manque pas de me rappeler qu’en ce qui le concerne, il est plutôt dans le rouge foncé.

Je songe un jour à écrire le guide de survie du smicard français, mais je suis sûre que je suis pas la plus douée au jeu des bons plans pour payer moins...
En effet, il faudrait pour ça m’ôter le morceau de cerveau qui gère la générosité et l’honnêteté.....

Certes, j’ai fait le choix pas des plus évident, d’entreprendre de sacrifier quelques années de ma jeune vie, pour apprendre un métier qui me plaît, un métier pour lequel je suis faite, un métier qui me permette de me lever le matin, sans avoir envie ou de me flinguer ou de flinguer mon supérieur hiérarchique... Donc de bosser dans l’évènementiel culturel.
Mais pour cela, j’ai aussi accepté tacitement de misérer.

Il me paraît évident de toute manière que le monde du travail va plus que mal en France, et que je dois déjà m’estimer heureuse d’avoir un métier, un logement et la santé.

Il n’empêche, que quand j’y songe mon avenir me terrorise, vais-je donc passer encore 10 ans de ma vie au smic dans des structures culturelles, qui n’auront jamais les moyens (vu l’intérêt du gouvernement pour la culture) de rémunérer mon travail à sa juste valeur?

Dois-je renoncer à mon petit appart warholien et douillet pour habiter dans un cagibi?
Ou pire retourner chez mon père, auprés de mon frère, et subir à nouveau les humeurs des mâles de la famille?

Ou encore, vais-je prendre la décision raisonnable mais atroce, de cesser de faire le métier que j’aime, pour me tuer à petit feu en faisant des boulots que j’abhorre, mais qui me permettront peut-être de vivre autrement qu’à découvert.
Quoique, de toute façon, les impôts veillent au grain, et font bien en sorte que l’on ne puisse jamais pousser ce soupir de soulagement qui dit: “ eh ben ce mois-ci je vais peut-être y arriver”...

Renoncer, ça serait faire le sacrifice de l’enfant qui vit et rêve encore en moi. Et cette petite fille, je l’aime trop pour lui tuer son rêve, elle a eu sa part de galères, il lui faut sa part de bonheur maintenant.

Je sais que ce post peut être honteux, si j’ouvre les yeux et que je regarde autour de moi la misère ambiante... Je compatis, que puis-je faire d’autre?

J’espère me rappeler le jour où je gagnerais décemment ma vie (quand je serais grande), de ces moments de gélères intenses, et j’espère pouvoir soulager d’autres personnes autour de moi qui seront plus dans le besoin que moi.

Comment faire comprendre aux jeunes qui bossent pour Medecins du Monde et qui m’arrête régulièrement en ville, pour mettre en place un don régulier par prèlevement mensuel, que si j’accompli ce noble geste, je serais interdit bancaire...

Dans ces moments là, mes envies d’évasion londonniennes, me reviennent en force, je sais ce que vous pensez vous les “ raisonnables” en lisant ça: “Tu sais Londres, c’est l’horreur, le niveau de vie est atroce, le logement c’est l’enfer....gnagnagna...”

Il y en a qui pensent que la misère serait moins pénible au soleil, c’est sûrement vrai, mais moi je pense que la mienne de misère me serait moins pénible, sous la pluie du Great London, en traversant Picadilly, Portobello Road ou Covent Garden, avec un cookie aux pépites de trois chocolat de chez Ben’s Cookies, et un chocolat chaud aux épices de Camden Market.

J’irais traîner ma misère ailleurs...
C’est décidé, si Sarko passe, je me casse.

jeudi 22 février 2007

To smell ot not to smell...Les odeurs corporelles....



Sujet librement inspiré par mon adorable Teddy Berk, le nounours odorant, aka Poney M...

Ayant constaté dans les derniers commentaires, qu’il était beaucoup question d’odeur ces derniers temps.
J’ai eu envie que nous en discutions sérieusement tous ensemble...
Que ce passe-t-il exactement avec notre nez?
Pourquoi subi-t-on les odeurs parfois de certaines personnes avec difficulté, dans le metro par exemple? Et pourquoi adore-t-on l’odeur de certaines autres personnes, comme l’élu de notre coeur, ou devrais-je dire l’elu de notre nez?

Pour commencer quelques données scientifiques, pour nous éclairer:

Plusieurs tests effectués au cours des dernières années ont démontré que l’odeur dégagée par les êtres de même espèce avait une influence sur leurs activités reproductrices. Ces odeurs, qui se propagent sans que nous en soyons conscients et qui déclenchent les sensations de l’amour et du désir sexuel, sont appelées « phéromones ».
Bien qu’aucune phéromone humaine n’ait été identifiée clairement et scientifiquement à ce jour, les chercheurs (Dorozynski. 1987) sont certains qu’il en existe au moins une, sécrétée par la sueur.
Le mot phéromone vient des mots grecs Pheran, qui signifie « transférer » et Horman qui veut dire « exciter ». (Collins. 2003) Les phéromones sont des composés organiques complexes utilisés par les animaux, tant chez les protozoaires que chez les primates supérieurs, comme moyen de communication.
En effet, dans certaines sociétés animales complexes, des phéromones spécialisées facilitent la coopération des individus dans de nombreuses tâches.
Ainsi, des insectes comme les fourmis ou les abeilles utilisent des phéromones d’alarme pour déclencher une réponse immédiate et violente lorsque leur colonie est attaquée.
De plus, les lapins libèrent des phéromones de dispersion pour démarquer leur zone de territoire et pour disperser les membres du groupe en présence d’une menace.

Et le poney dans tout ça? Personne n’en parle...

Les phéromones spécialisées dans les exemples précédents peuvent servir une variété de buts spécifiques selon l’espèce, mais les phéromones sexuelles, elles, jouent un rôle identique pour toutes les espèces, c’est-à-dire qu’elles conduisent l’excitation sexuelle en direction d’un partenaire potentiel et ce, à des fins de reproduction.
Des études (Melo. 2002) ont également établi que les phéromones influencent bel et bien le comportement humain, tant sur le plan social que sexuel. Même que selon une étude qui a été faite, une perte d’odeur entraînerait des dysfonctions sexuelles et une perte de libido.
Ces substances chimiques forment une empreinte olfactive personnelle et unique à chaque individu, qui attire certaines personnes et en éloigne d’autres.

Bon, ben finalement on est pas plus éclairés...

L’amour une question de nez?

mardi 20 février 2007

Je le savais...


Toi qui lis ces lignes... N'écoute jamais rien d'autre que ton instinct!!
Le mien ne me fait jamais défaut, et si je me plante c'est que j'ai quelquechose à apprendre de ce qui ce passe.

"En l'absence de certitudes, fiez-vous à votre instinct."
Jonathan Cainer

:-)

jeudi 15 février 2007

Problème de lassitude



Attention ce qui va suivre n’est pas vraiment drôle, aujourd’hui au menu, remise en question.
Pour vous marrer allez voir les planches de Ced plutôt:
http: //ceduniverse.blogspot.com
http://30joursdebd.com

Et de Boulet: http://bouletcorp.com

Sujet du jour: la lassitude. Oui, je me lasse de tout, c’est grave Docteur?

Pourquoi certains comme Touche-Kiki (mon stagiaire glandu pour ceux qui n’en ont pas encore entendu parler) n’en n’ont rien à foutre de rien?

Je crois que je suis incapable de planifier, d’organiser ma vie, j’ai besoin régulièrement qu’elle sorte des rails. Bon ma poisse légendaire aidant, elle est rarement monotone.
Les plannings me font paniquer, je passe mon temps à lutter contre la montre.
Je supporte de plus en plus mal, les contraintes administratives ou familiales, ma patience est plus limitée que jamais. Besoin de liberté.

J’ai besoin de changements d’air, d’évasion au moins par la pensée, de surprises.
J’ai besoin de rencontrer de nouvelles personnes ( ça en ce moment je suis servi tant mieux), j’ai besoin chaque semaine d’un coup de coeur, de quelquechose qui motive et mobilise tout mon être, j’ai besoin d’objectifs à court terme, que je peux voir se réaliser; pour garder la foi en mon avenir et en moi.
J’ai besoin de m’emballer, de m’enflammer pour une raison ou pour une autre, je ne peux pas vivre tiède.

J’ai besoin de trouver des signes du destin dans tout et n’importe quoi, pour continuer à m’accrocher à mon rêve comme un pitbull s’accrocherait à sa proie.
Trouver tous les jours des manières d’accepter que je mange mon pain noir aujourd’hui pour être heureuse demain.

Je reste convaincue qu’on a mieux conscience de son bonheur et de sa réussite, quand on s’est battu contre vents et marées, pour l’obtenir.
Les bons jours, je suis sûre d’être destinée à réaliser des grandes choses, qui me donneront raison d’avoir douté mais jamais abandonné.
Je relativise quand-même en me disant que je suis chanceuse d’être en vie, en bonne santé, de manger à ma faim, et de n’avoir jamais connu la guerre.

Beaucoup savent que résonne en moi “l’appel de Londres” (rien à voir avec De Gaulle), je veux y vivre, mais comme je l’entend. Je ne veux pas subir et être déçue.
C’est écrit. Parfois, comme ça on sait en son fort intérieur, qu’on a quelquechose à vivre quelquepart, ou avec quelqu’un en particulier. Pour moi c’est là-bas.
Si on ignore ces appels de la vie, c’est la garantie de vivre dans le regret et d’être blasé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Alors malgré cette lassitude envahissante parfois, je garde mon intime conviction.
Et j’écoute quand-même un peu la voix de mon père qui me ressasse depuis des siècles que:

“Dans la vie, face aux grandes décisions on est toujours tout seul avec son intime conviction.”

Et que:

“Il faut se donner les moyens de ses ambitions et cibler les enjeus”.

dixit le PapaChiantDeFanny qui dit pas QUE des conneries.

Si l’est besoin d’un autre dinguo pour nous éclairer aujourd’hui ça sera: Joe Strummer:

“Originality is instinct, not intelect “

Merci Joe.

mercredi 14 février 2007

Happy sans Valentin(e)! Et Joyeuse Fête mon ptiValentin!!


Bon une fois n’est pas coutume...

Encore une sans valentin pour moi, mais je le vis plutôt bien cette année.

De toute façon cette fête est pourrie, c’est une excuse foireuse qui oblige le consommateur lambada (ouais c’est plus fun que lambda non?) à consommer au nom de l’amour.
Mais qui oblige aussi les enfoirés affectifs à faire ce que l’amour devrait naturellement les pousser à faire tout au long de l’année: offrir des moments privilégiés, des attentions...

Seulement SI ce jour là, précisement, les enfoirés affectifs oublient de faire ce qu’ils oublient de faire tout le reste de l’année, leur proie est persuadée d’avoir enfin la preuve irréfutable (car la proie est crédule de préférence) que ce sont bien des enfoirés affectifs.

En fait en y réfléchissant, même quand je suis en couple, je n’aime pas la Saint-Valentin. Et même dans mes relations plutôt réussies, on a toujours raté les Saint-Valentin en l’oubliant, en se disputant, en partant en déplacement pil-poil ce jour-là, ou en tombant dans des plans foireux, en se séparant avant ou en étant pas d’accord sur le bien-fondé de la Saint-Valentin...

Je remercie cependant mes ex qui ont su me prouver qu’ils m’aimaient et pas forcément que le 14 février. (ça rime en plus)

Il se trouve que mon petit cousin de 12 ans s’appelle Valentin, et il s’avère que c’est bien la seule chose qui vaille d’être souhaitée ce jour-là, donc bonne fête Valentin!
Te prédestine-tu à être un bourreau des coeur avec un prénom pareil, tes grands yeux noisetttes en amande façon Robbie Williams, et tes longs cils qui me font pâlir de jalousie?
Je te le souhaite, tu viendras voir ta vieille cousine pour les conseils qui te feront gagner des années lumières sur la psychologie féminine, et rendre les filles follent de toi...
Par contre si tu veux être un enfoiré affectif et collectionner la meuf en ayant un comportement odieux, tu iras voir mon frère / ton cousin, qui, lui, n’écoute aucun de mes conseils et s’en vante en plus.
(N’empêche je lui souhaite une douce journée avec sa proie actuelle)

En y pensant, y en a un pour qui je ne souhaite pas avoir une pensée positive aujourd’hui particulièrement, c’est mon ancien connard de patron de Jardiglandes (le magasin qui fout les glandes) qui s’en fout plein les poches, en exploitant tyranniquement ces salariés, en particulier à l’occasion cette fête consumériste.
José si tu me lis: tu es un connard.

Pour finir, je souhaite tout plein de bonheur à mon cousin, à ceux qui sont en couple et qui s’aiment et pas qu’aujourd’hui; à ceux qui sont seuls et qui méritent d’être aimés et pas qu'aujourd'hui...

Youpi!

lundi 12 février 2007

Le vintage, le dandisme et autres trucs classes et paradoxaux...



Vendredi soir, je suis allée au Cri’Art à Auch en excellente compagnie ;-), voir le concert de Bikini Machine, un groupe rennais de rock 60’s qui mixe à merveille électro-rock-garage-punk-jerk-twist, revisite Dutronc et concocte un tas d'autres trucs qui font bouger tes fesses. Des trentenaires charismatiques, de vrais dandys multi-instrumentistes (oui je sais je le dis bien, voir même mieux que la journaliste de radio nova, héhé!), capables de chanter en français et en anglais sans avoir l'air ridicule, des groupes comme on en voit peu.

Première partie des jeunz prometteurs, nommé à juste titre The Lost Communists
Grâce à notre breton pur beurre, nous avons passé une soiré géniale, et j’ai même eu l’occaz d’interviewer les deux groupes pour mon émission de radio.

Même si en jolie blonde potiche et poisseuse que je suis j’ai réussi à merder avec le mini-disk et donc raté l’enregistrement de l’interview des Bikini Machine, qui pourtant était plutôt réussie. Basée sur tous les paradoxes que m’avait inspiré le concert de ce groupe pour le moins paradoxal.
AAAAAARRRGGGHHHH, je me hais quand je fais des trucs comme ça, mais bon je préfère positiver et me dire que ça sera juste une excellente excuse pour retourner les voir en live.

Cette soirée géniale m’a inspiré une réflexion sur mon goût prononcé pour tout ce qui “vintage” ( même si le mot en lui-même ne m’inspire pas grand chose...) et donc paradoxal.

En effet, comment expliquer mon penchant tout particulier pour l’homme que cache un dandy? Qui pour autant n’en est pas moins un homme comme les autres mais en mieux: macho mais correct, drôle mais fin, sociable mais solitaire, généreux mais égocentrique, doué mais complexé, artiste mais incompris, obsédé mais raffiné, optimiste mais cynique.... hmmm...

Autre question pourquoi mes idoles musicales sont toutes mortes ou presque ( approchant la sénélité, la drogue aidant à accélerer le processus, pardon Iggy et Steven mais quand même...)?
D’ailleurs pourquoi c’est toujours les meilleurs qui partent en premier?

Prenons l’exemple de l’idole des idoles de moi que j’ai: Jeff Buckley...
Eh bien Jeff Buckley, chanteur et guitariste angélique et démoniaque à la fois (tiens encore un paradoxe..) touché par la grâce et beau comme un dieu; n’a rien trouvé de mieux à faire que de se noyer comme un blaireau complètement stone à l’aube de ses 30 ans alors qu’il n’avait fait qu’un seul album de son vivant, mais quel album légendaire...
La perte d’un vrai génie, qui laisse un gout amer...

Mais bon quelquepart je me sens chanceuse et privilégiée d’avoir conscience de l’immensité de son talent et de son oeuvre, et de l’ampleur dramatique de sa perte.

Tiens et aussi pourquoi je trouve que le vynil c’est mille fois plus classe et précieux qu’un cd, et pourquoi je trouve qu’un cd original c’est mille fois plus classe qu’un cd gravé ou qu’un titre en mp3 qui se ballade dans mon ordi...

Et pourquoi j’aime tenir un bouquin qui sent le vieux, plus que je n’aime regarder un écran de télé ou d’ordi?
Pourquoi je suis en trance quand je reçois une lettre écrite par un ami ou un amoureux alors que j’ai des dizaines de mail par jour avec le même contenu?

Et pourquoi je préfère aller dans une friperie et fouiller pendant des heures pour trouver le truc qui m’ira à merveille, sans me mettre dans le rouge à la banque et que personne d’autre n’aura, plutôt que d’aller dans la dernière boutique à la mode, et me battre pour payer à un prix exhorbitant le dernier jean slim à la mode, dans lequel j’aurai l’air d’une patate? (“Hey mon ami! Tu aimes les patates?)

Pourquoi d’une manière générale je préfère les accessoires et les fringues d’inspiration ancienne?
Pourquoi aujourd’hui on adore mettre le pull à rayures qui gratte ou le tee-shirt fluo, qu’on suppliait notre mère de ne pas nous forcer à porter pour aller à l’école?

Tellement de mystères mystérieux qui resteront sans réponses....

Si j’en crois les anglais que j’ai rencontré, même mon prénom est vintage.

Pour mes parents il coulait de source, comme un chef d’oeuvre de Pagnol qui sent la provence, et les cigales.
Pour beaucoup il vient du fait de perdre avec un score de zéro à la pétanque, ou babyfoot...
En effet, la légende voudrait que le perdant “fanny” soit dans l’obligation d’embrasser le cul de “La FANNY”, à savoir à priori une prostipute pas des plus désirable, classe et raffinée....

Et pourtant, pourtant, les anglais me disent que “Fanny” est un espèce de mot d’argot vintage pour dire les fesses ou le “minou”...

C’est à dire un joli mot tout mignon, pour dire des cochonneries sans en avoir l’air...

Classe, non?

lundi 5 février 2007

Free Hugs! Calins gratuits!


Mais Bordel! J’étais où ce jour là? C’était la journée du calin gratuit...Et j’ai raté ça!
En plus il est à croquer ce généreux jeune homme à priori londonien.

Trop c’est trop...

Bon autant, la solitude, je gère...

Bien que mes potes n’aient rien trouver de mieux à faire que de se barrer aux quatres coins de la France, voir-même du monde, je compense.
Ayant une vie sociale “trépidante”, je dois même dire que des fois je me force à m’éloigner un peu des gens pour être en tête à tête avec moi-même.
Ce qui n’empêche que je les reçois avec plaisir dès que je peux.
J’en profite pour dire que j’ai beaucoup apprécié la soirée tranquillou hier soir chez wam.
A renouveler, bon j’arrête de dire que je me régale à passer du temps avec ces gens-là sinon ça va devenir lourd.

L’abstinence, je fait avec (sic)...

C’est vrai qu’au bout d’un moment c’est pesant...
Mais bon, ayant l’avantage indéniable d’être une fille, je sais pouvoir y remèdier dés que bon me semblera, avec le premier pec venu (vous avez bien lu pec et pas mec), mais pour l’avoir testé je connais les limites de ce système dit du “plan-Q”.
Non-merci. J’ai décidé que je frémirais pour le prochain que je mettrais dans mon lit. Point-barre. Passons.

Mais alors le manque de calins, ça je gère plus, mais alors plus du tout!

Les gens s’étonnent souvent de mon côté tactile, en constatant fréquemment que je touche les gens que j’apprécie. Bon pour ma défense, je suis une fille du Sud, et j’ai grandi avec une maman affectueuse.
Cependant le constat en ce 5 fèvrier 2007, est alarmant.
Mais quelle tristesse à 25 ans de n’avoir personne à calîner à part mon adorable chien (même pas doux).
C’est quand même terrible!

Aujourd’hui j’atteinds des sommets de frustrations, je serais capable de prendre un passant dans mes bras, juste pour me rappeler de ce que ça fait!
Toucher des cheveux, tenir une main plus grande que la sienne, se blottir au creu d’une épaule, se lover dans un cou qui sent bon.. ARGHHHH!

Je veux des calins, pas des calins qui ont une idée derrière la tête! Non juste des calins!
Et le pire c’est que je veux recevoir des calins, mais que je veux aussi en donner!
Je veux des bras qui m’entourent.
Ikea avait bien pensé un peu à moi en sortant un cousin en forme de buste, mais quel pâle substitut. Trop cher en plus!
Moi qui n’avait plus du tout la tête à quoi que ce soit ces derniers mois, me retrouve subitement sans l’avoir demandé dans une humeur “love”, romantique à souhait.
Quelle mouche m’a piquée?

C’est vrai, moi la blasée!
Je suis love.
Love de mes potes, love de ma mère, love de mes chiens, love de mon appart, love de mon iPod, love de l’impro, love de mes nouveaux amis, filles comme gars, love des bébés que je croise, love de la soupe de légumes avec du gruyère, love du chocolat amandes et raisins, love du divix des Simpsons, love du vélo qu’on m’a donné, love de Toulouse, love des toulousains.
C’est grave.

Heureusement qu’il y a encore mon boulot, mon stagiaire glandu alias “Touche-Kiki”, mes ambitions professionnelles contrariées, ma bagnole moisie, mon fournisseur d’accés à internet, mon compte en banque et l’administration française pour me rappeler que je ne vis pas dans le monde des bisounours. Heureusement.

Je songe à organiser ma journée du calin gratuit... Mais c'est moi qui choisis! Faut pas exagérer.

Le mot de la faim sera: câlin.

jeudi 1 février 2007

Sensation lycéenne


Confortablement emmitouflée dans un vieux jogging atroce et dans le pull en laine angora, amoureusement tricoté par Mamie, qui me donne l’air de peser 270kg ( ce qui explique que je ne le porte qu’à l’intérieur de mon appart); je trainasse et donc je rêvasse...
Je vois d’ici que vous m’enviez mais il n’y a pas de quoi, car en fait je suis en train de couver et d’essayer de me débarrasser d’une mauvaise grippe, avec 39 de fièvre et de sales courbatures, avec une tripotée de médicaments et des milliers de kleenex....
Officiellement 3 jours d’arrêt maladie avec seulement 3 heures de sortie autorisées par jour, dans la pratique, j’ai pris ma journée mais je suis allée chercher du travail pour bosser à la maison (sic); et je vais y retourner dés que possible sinon je vais finir par croire que mon patron a raison et que je suis indispensable...
Pourtant vous verriez ma tronche.. Mon toubib a raison je n’ai le droit d’imposer ça à personne!

Bon toujours est-il que durant mes délires fièvreux, qui me privent de mes amis et de mes trop rares moments de détentes; j’ai eu envie de me souvenir de mes sensations lycéennes, enfin d’une en particulier...

Pas de celle que je ressentais en voyant ma prof de maths me prendre pour une déficiente mentale (eh oui Madame Caubet, je ne vous ai pas oublié, et je confirme que savoir comment marche la fonction f(x)= jesaispasquoi ne me sert strictement à rien dans ma vie d’adulte); non pas de celle là, non...
Pas de celle non plus que je ressentais en voyant des grosses connasses, sans cervelle ni culture (mais avec des gros nichons), sortir avec les mecs les plus cool du lycée. Aujourd’hui je sais pourquoi et finalement je ne les envie plus tellement, enfin bref pas celle là non plus... Je n’ai qu’une chose à leur dire: les temps changent....

Non... La sensation avec un grand “S” que je cherche à retrouver c’est celle que je ressentais à la vue de Florent.... (soupir)
Ah Florent... (re-soupir)
Florent était un être sublimement mystérieux et timide, un an plus âgé que moi...
Quand j’ai découvert son existence il était en terminale 8, alors que j’étais en première. Bon aux yeux de mes amis, il était complètement insipide, pour moi il était un ange personnifié....
J’avoue ne pas me souvenir de comment ça a commencé, mais je sais que ça a duré fort longtemps...
Je me suis même débrouillé pour ramener tous les soirs le cahier de la classe à la vie scolaire, car devinez qui le faisait pour la terminale 8?
Florent, environ 1m80, châtain, les cheveux aux épaules, bouclés, des yeux verts à se damner, une sacoche en bandoulière (beige il me semble avec quelques rayures), un blouson en jean, un style plutôt sportswear, un meilleur ami roux qui s’appelle Xavier...

Florent et moi, vivions un amour magnifiquement platonique et unilatéral de ma part... Quoique....

En effet, aprés des mois et des mois et des mois de soupirs langoureux et de jambes en coton, des centaines de milliers de mots écrits à mes copines pour élaborer des stratagèmes pour lui adresser la parole; alors que ce cher Florent me trouvait “comme par hasard” partout où il allait ... Le GRAND jour est venu...

En effet tous les matins je me rendais au lycée sur mon petit scooter, frigorifiée et régulièrement en retard. Un jour, alors que j’étais à l’heure pour une fois, et que je ne m’étais pas battue avec mon frère pour avoir la salle de bains, devinez qui m’est apparu comme un miracle au détour d’une petite rue à quelques minutes du lycée?


Oui!!! Flooooorrreeeennnnt!!!! Lui-même!!
En chair en os et en bouclettes merveilleuses...
Mon sang n’a fait qu’un tour, mon coeur a manqué de s’arrêter net, et pourtant j’ai rassemblé les miettes de mon courage et je me suis arrêté à sa hauteur.
J’ai levé la visière de mon casque ( mon dieu avec le recul je me dis que je devais à peu prés avoir la même tronche qu’aujour’dhui: le nez tout rouge, les yeux qui pleurent...); il a planté son doux regard vert émeraude dans le mien. Il m’a reconnu c’est sûr!

Moi: “- Heu..Salut...” (ça y est je lui adresse la parole pour la première fois!)
Lui: “- Salut...(sourire sublime, argh rien que d’en parler j’en ai des frissons)”
Moi: “- Tu veux que je te dépose?”
Lui: “ - Ben ouais, ok, avec plaisir”
Moi (qui descend de mon scooter pour lui tendre le deuxième casque): “heu, ok cool...”

Dans mon coeur, dans ma tête, c’est le ras de marée, c’est luuuuiiii!!!! Il a dit oui!!! Il a même dit avec plaisir!!!
Et ben ça y est, il s’assoit derrière moi! Il me tient la taille!! Florent!!! LE Florent!!! Je vais mourir!!!
Aprés 5 longues minutes de silence alors que nous nous apprêtons à franchir le portail du lycée:

Moi: (essayant d’avoir l’air normal et innocent) “ Heu, tu t’appelles comment?”
Lui: “Ben Florent, heu, et toi c’est Fanny, c’est ça?”
Moi (aaaahhhhhhh mmmmooooonnnnn dddiiiieeeeeuuuuu! Il connaît mon prénom???? Comment il sait ça???? c’est incroyyaaaabbbllleee!!!, d’ailleurs je le crois pas, je vais mourir...): “- Heu oui c’est ça, oui, heu comment tu sais?”
Lui: “ Ben je le sais...”

Nous entrons alors dans le garage à deux roues, j’arrête mon scooter, il lâche ma taille, nous descendons du scooter, il retire son casque avec délicatesse et relâche ses merveilleuses bouclettes.
Alors que moi, les mains tremblantes je lutte maladroitement pour enlever le mien et laisse apparaître mon visage chamboulé par le fait qu’il connaisse mon prénom, rougi par le froid et mes cheveux electrifiés par ce satané casque...
Nous échangeons un ou deux regards gênés. Il me remercie poliment.
J’essaie de cacher ma gêne en évoquant que tout le plaisir était pour moi... je lui demande alors innocemment, dans quelle classe il est?
Il me répond: “Terminale 8 et toi en première “bip”? (eh oui je me souviens de sa classe mais pas la mienne (sic))”, bon ben, je te laisse, merci encore à bientôt Fanny?”
Moi: “Heu oui...A bientôt”

Et bien, nous ne sommes plus jamais parlé; mais ce qu’il faut retenir c’est que:

Il savait donc mon prénom et ma classe... Il s’était renseigné, il savait, il s’en souvenait et n’avait pas eu honte de me faire savoir qu’il savait, il SAVAIT!...
J’étais comblée.... Il n’en fallait pas plus pour me rendre heureuse à l’époque!!!
Quelle sensation merveilleuse...
Merci Florent d’avoir fait battre mon coeur comme ça juste en existant pendant au moins deux longues années, car quand je suis passée en terminale, tu étais en prépa maths spé (oui bon c’était un matheux..personne n’est parfait).

Et vous savez quoi? il y a un épilogue à tout ça...

Je suis quasiment sûre ‘(disons à 90%) de l’avoir croisé, alors que nous étions tous les deux en vélo, en sens inverse, il y quelques mois, dans les rues de Toulouse...
Eh bien, Florent a toujours ses bouclettes et ses yeux verts, avec des petits lunettes (normal à force de regarder des chiffres, j’ai appris qu’il était ingénieur), et il me fait toujours le même effet...
Vous avez déjà essayer de pédaler avec des jambes en coton vous?

Au plaisir de te revoir cher Florent.... Au plaisir de ressentir ça à nouveau...

Je mentirais en disant que Florent fût le seul à me faire ressentir cette sensation lycéenne. Je l’ai ressenti à nouveau il y a deux ans
Ce qui me paraît inquiétant, c’est que je ne suis jamais sorti avec aucun de ceux (heu 3 en tout et pour tout) pour qui je l’ai ressenti...
Je dois donc en conclure que cette merveilleuse sensation je la dois à l’amour platonique?
C’est quand même terrible comme constatation non?

Mais finalement ça répondra peut-être à ceux qui se demandent pourquoi je suis moins entreprenante qu’un mollusque timide...