La vie en presque rose dans la ville rose...

jeudi 31 mai 2007

Great Power



Puisque c’est à la mode de se prendre pour un super-héros, laissez-moi vous conter quels sont mes supers pouvoirs...

Avant toutes choses, je dois vous dire que certains d’entre eux me rendent service, d’autres me font subir de terribles faceties....

J’écrivais un post il y a quelques semaines, sur mon emploi du temps plus que chargé, à faire palir de jalousie un président de la république joggueur, menteur et manipulateur, ou une wonderwoman has-been.
Surtout en cette période démenagementale...

Il m’arrive souvent de me poser la question, si cette journée a bien duré 24h et non pas 45h... Alors que j’aimerais pourvoir figer le temps, voir même le remonter parfois, le super-pouvoir que j’ai eu moi, c’est la capacité de pourvoir dormir environ 5h par nuit plusieurs semaines d’affiler sans être épuisée et m’écrouler... ça doit être de l’ordre de la capacité d’adaptation...

En vélo, j’ai eu une illumination l’autre jour...
Je pense que quand j’enfouche mon foxycycle je deviens invisible, en effet les piétons-poules se jettent sous mes roues en tournant volontairement la tête dans l’autre sens, et alors que je n’ai pas de freins... WIIIIIZZZZZZZZ!
A peine pertubé par mes cris et mes dérapages acrobatiques, ils haussent vaguement les sourcils et reprennent le cours de leur vie de piéton-poule et leur activité principale, à savoir empêcher une circulation fluide en ville et se croire seul au monde.
Les automobilistes ne me voient pas non-plus, et grillent allègrement les priorités, me frôlent et manquent souvent de me rouler dessus... C’est quand-même balèze...

Je pense que mon invisibilité se manifeste également dans de nombreux services publics ou privés, que la vie de citoyen français nous oblige à cotoyer régulièrement...

A la banque où à la Poste par exemple, il semble plus urgent que Gisèle sache si le fils pubère de Françoise, aura ou non son bac de français de merde en fumant du shit, que de savoir si j’ai besoin moi, smicard endettée, de remplir en quatrième vitesse des formalités bancaires de merde avant de filer travailler et de me retrouver interdit bancaire...
Peu importe que leurs horaires soit incompatibles avec les horaires de 99,9% des français, tant qu’on sait si Julien connaît ou pas ses épreuves de texte sur notre ami JJ Rousseau, tout va bien... SHHHEEEUUUBBBAAAAMMMM!

Je suis aussi invisible au supermarché, dans la file d’attente de la caisse.
Quand une Mémé qui a pourtant 95% de temps libre (si on enlève “les feux de l’amour” et l’achat de la baguette journalière pour les pigeons) décide de faire ses courses à 18h45 en semaine ou le samedi aprés-midi, en même temps que toute la population active du pays; et que “parceque vous comprenez je suis vieille, flappie, aigrie, égoïste et sans-gêne, et que j’ai juste besoin de beurre” elle me double allègrement dans la file sans demander la moindre permission, ni même adresser le moindre sourire, on sait jamais si elle en perdait son dentier...

C’est dans ces cas d’extreme urgence, que j’utilise un autre de mes superpouvoir qui scotche généralement la mamie, celui de parler une langue inconnue et ignorée du grand public, et qu’elle-même n’a pas eu le plaisir d’entendre depuis qu’elle a perdue son Fernand: l’occitan ou le patois si vous préferez...
Dans sa langue natale, je lui explique, que mon grand-père m’a toujours appris à demander la permission poliment si je voulais quelquechose, et que j’avais dans ces cas-là toutes les chances de l’obtenir; je lui explique qu’un jeune, n’est pas plus con qu’un autre et peut comprendre aisément qu’une personne âgée ait des difficultés à rester debout, mais que ça ne la dispense pas pour autant d’être sympathique avec son prochain. KABBOOOOOOUM!

Ces dernières semaines, mon démenagement de deux ans de vie et d’accumulation diverse et variée, que j’ai effectué quasiment seule avec ma charette à roulette, a tendance a prouvé que j’aurais une force herculéenne...
Et qu’à l’instar d’un croisement entre Hulk et un caméleon, quand, les services des encombrants de la mairie ne veulent pas passer, que miséricable misère, que l’agence immobilière préfère laisser s’emietter ma caution, plutôt que de faire son travail et de relouer mon appart, je peux me fâcher toute rouge, ou toute verte ou toute bleue, ou à rayures zébrées et tout casser jusqu’à ce qu’on fasse ce que je demande...
Parfois je me sens incomprise et brutale, alors qu’à l’intérieur je suis un chamallow, ça c’est mon côté la Chose.... BBBLLLAAAAAMMMMM!!

Telle la Torche humaine, je peux m’enflammer à la moindre étincelle, car il faut pas pousser Mémé dans les orties, ainsi au travail, je peux en quelques centièmes de secondes faire monter la température du bureau, quand mon patron me demande de faire des avances de frais, alors que je suis allègrement à découvert, pour les formations qu’il est censé payer intégralement en compensation de me payer une misère le reste de l’année. Je peux faire un feu de joie, de la paperasse qu’il me donne à faire, alors que c’est son boulot... WWOOOOOUUUUCCCCCHHHHH!!

D’autrefois, telle Elasticwoman, je m’adapte, je me tais, je prends sur moi, et je supporte avec une souplesse inouïe un tas de choses qui ne sont pas censées me concerner au départ, je supporte les humeurs des gens sans broncher, j’attend que l’orage passe. je pleure en écoutant mes chansons préférées. Mon coeur et mes bras sont extensibles à tous ceux qui en ont besoin, et comme Bob l’éponge ou comme un buvard, j’absorbe les émotions des autres et les vit avec eux.
SSSSSMMMMMMAAAAAACCCCCKKKKKKK!!

Bref, je serais bientôt débarassée de mon appartement et de miséricable, et donc de beaucoup de soucis, et je retrouverais alors un comportement normal, et un rythme de vie normal...
Ou alors peut-être apprendrais-je à dompter mes superpouvoirs, et à les utiliser à bon escient?
Quoiqu’il en soit je m’en vais ce w.e pour une semaine à Paris en formation, ça me changera les idées... Ton frère ne donne pas un concert par hasard Vinnie? ;-)

Bisous à Tous mes SuperAmis.

jeudi 24 mai 2007

A tiny world...



Pour en savoir plus sur les quebecquiens: http://borntolove.neufblog.com/

En ces périodes d’angoisses déménagementales, ce matin alors que je promenais mon chien, je me suis laisser aller à l’observation d’une “cour de récréé” de crèche.

C’était très instructif...
Pendant que les bonnes femmes censées les surveiller tcharraient entre elles de la cellulite de l’une ou de l’infidélité du mari de l’autre, les bébés probablement âgé de 0 à 3 ans, vaquaient à leurs occupations.

Très rapidement, ça m’a fait l’effet d’un monde parallèle, absolument similaire au notre, mais avec tout en miniature.
Je me suis amusée, à transposer ou à les imaginer dans quelques années...

J’ai rapidement repéré le caïd, chevauchant un tricycle rouge flamboyant, à la conquête du monde qui l’entoure. Il ne supportait vraisemblablement pas ni qu’on touche à sa bécanne, ni qu’on lui barre la route, ni qu’on fasse la requête de monter derrière lui, ni qu’on lui tende la main, ni qu’on lui adresse le moindre gazouilli. Il est comme ça lui, égoïste, autonome, rebelle...
Je l’ai imaginé en jeune loup du barreau, fringuant avocat, à la bagnole luxueuse, ne supportant pas la critique ou la contradiction, fils à papa capricieux.

J’ai aussi rapidement décelé le solitaire, je n’ai pu déterminé si cela résultait d’un choix ou non, toujours est-il qu’il était à part, loin des autres, moulé dans son mini-jean, couche apparente, il regardait mon chien gambader dans le carré d’herbe en face de lui.
Ses petits doigts boudinés enserraient les barreaux, ses yeux étaient fixés dans le vague, il ignorait mes sourires. Il était beau. Il avait l’air nostalgique, pensif.
Je l’ai imaginé, en poète maudit, artiste incompris, solitaire, isolé, utopiste, idéaliste.

Une bande de trois petits bouchons s’acharnaient avec véhémence sur ce qui semblait être un ordi de bébé, ou un genre de téléphone meuglant et lumineux.
Un l’avait sur les genoux, concentré, attentif, il avait bien l’intention de percer le secret de ce joujou et de déterminer quel bruit faisait le chien...
le deuxième assis à côté, semblait l’aider à chercher des solutions, à moins qu’il n’essayait subtilement de lui voler sa place.
La troisième, une petite meuf adorable à bouclettes blondes, observait la scène subjuguée par temps de volonté et d’ingéniosité.
J’ai imaginé les ptis gars, ingénieurs brillants, en lutte pour le poste de leur rêves dans une multinationale. J’ai imaginé la ptite meuf en bimbo éberluée, qui s’étonne de tout, leur secrétaire peut-être.

Un autre petit attroupement a attiré mon attention.
La féministe, en robe à fleurs roses, se battait avec ses compatriotes masculins pour garder le volant d’un tractopelle en piteux état.
Le macho, la poussait, et la malmenait sans ménagement, d’un air de dire “Laisse-moi faire, tu vas en prendre plein les mirettes..”. Elle se défendait corps et âme.
Au milieu un petit, avec chemisette à carreaux, futur politicien en herbe, semblait tenter de pacifier les échanges, en évitant la dispute, il semblait proposer en échange du volant, une poignée de brindilles de platane, minutieusement collectée au préalable.
Autour d’eux, deux spectateurs impassibles et stoïques.
Tout ça s’est terminé, par des pleurs bien-sûr, quand une brindille a malencontreusement atteint la joue de la féministe, déclenchant immédiatement une alarme stridente à faire pâlir de jalousie les banques les plus sécurisées. Le macho a bousculé le politicien, abasourdi par les cris qu’il avait provoqué, et a chipé le tractopelle avec un air goguenard.
Quand le politicien a voulu avoir un mouvement de compassion pour la demoiselle éplorée, celle-ci a cessé net de pleurer, de tout son orgueil, elle s’est levé d’une traite, l’a regardé d’un air méprisant et est partie à la poursuite du tractopelle.
Le politicien, s’en est alors retourné à sa collecte de brindilles de platane.
Les deux spectateurs n’ont pas bronché, comme ces idiots témoins d’accident, qui observe sans rien faire et pour qui “a l’aide” ne veut rien dire. Pfff...

Comme dans tous les microcosmes, il y avait aussi le souffre douleur, tête de turc, torturé par le sadique, qui le retenait prisonnier par sa bretelle, ignorant ses cris de désespoirs. Je les ai imaginés, patron véreux exploitant sans vergogne son employé fauché.

Il y avait aussi un pti gars, environ 2 ans, séducteur, un pti brun aux yeux noirs, avec un polo classieux qui se penchait avec adoration sur un berceau, dans lequel il y avait un autre bébé, dont j’ignore le sexe, et qui devait avoir à peine quelques mois.
Je l’ai imaginé dans les boites de nuit glauques en train de draguer des filles ou des gars ayant moins de la moitié de son âge...
Et au fond prés d’un bosquet, un petit couple qui se tenait par la main et tentait de renifler des fleurs, des feuilles, ou tout ce qui leur tombait sous la main.

Il y avait ceux qui se provoquaient, et qui se couraient après sans jamais s’attraper, comme des racailles et des flicailles.
Ceux qui tombaient en route, ceux qui restaient accrochés aux basques de leurs surveillantes ne se remettant pas que leurs parents, leur ai fait l’affront de les abandonner à de si médiocres conditions.
Ceux qui se charmaient par intérêt au non, ceux qui s’aimaient, ce qui se battaient pour leurs idéaux, ceux qui se laissait faire, ceux qui paressaient, ceux qui agissaient, ceux qui observaient...

C’était passionnant à regarder presque hypnotisant, et étonnant de se dire que même à cet âge que l’on dit complètement insouciant, ces adorables chérubins étaient déjà confrontés aux difficultés de la vie: jalousie, lutte pour son intérêt, solitude, collaboration, amour, convoitise, vol, douleur, autorité, injustice, obstacles, autonomie, guerre des sexes...

Tout ça, mais en mini...

mardi 22 mai 2007

M the Mysterious Golden Young Wild Boar ...



Certains d’entre vous la reconnaîtront, d’autres pas... ça n’a pas d’importance.
Je lui ai demandé l’autorisation de parler d’elle, elle a dit “oui mais tu ne dis pas mon nom”. Ce que je fais.

J’avais envie de dresser un petit portrait subjectif de cette drôle et attachante bestiole, vue des yeux d’une malicieuse renardette.

The Mysterious Golden Young Wild Boar est une bébête curieuse, qui sous ses aspects enfantins, est une personne mûre ayant pas mal bourlingué. De son passé, elle ne vous livrera que des bribes, au compte goutte, selon la confiance qu’elle vous accorde.
Et pourtant nul doute, elle est pas naît de la dernière pluie.

The MGYWB se nourrit au contact des autres, elles aiment passer du temps avec eux, les apprivoiser, les apprendre. Elle se sent bien avec eux et aura pourtant besoin de temps en temps de les fuir, pour une de ces mystérieuses raisons qu’elle gardera pour elle.

Une des forces de cette personnalité peu banale, c’est sa capacité d’adaptation, elle est souple, comme un roseau, elle se plie mais ne romp jamais, la condition sinequanone, c’est l’authenticité de son interlocuteur. Si celui-ci est fourbe, malintentionné ou simplement con ou sans-intérêt, il y a des chances, que The MGYWB le fuit très vite sans ménagement.

Ce qui est le plus curieux, c’est que bien souvent The MGYWB vous devine, vous conseille, et sait vous comprendre et parler de vous, mieux qu’elle ne le ferait d’elle-même. C’est pour ça que c’est son métier. The MGYWB, ne se connaît pas complètement, je pense qu’elle se surprend souvent elle-même, parfois en mal, parfois en bien.

Certains la diront instable, inconstante, ou insatisfaite, ils n’ont pas compris qu’elle s’adapte, se renouvelle et s’améliore en fin de compte, comme une espèce de prototype indéfiniment perfectible.

Comme tout un chacun, elle recherche ce qui est bon pour elle, mais au contact des autres et de leur objectif, elle perd parfois de vue le sien.
Il ne fait aucun doute que The MGYWB a souffert, et n’a pas encore réussi à panser certaines de ses blessures. En fait, je pense que même si elle paraît méfiante de nature, The MGYWB n’a pas toujours su se protéger, se préserver correctement. ça l’a abîmé parfois...
et ça la rend encore plus mystérieuse...

Je pense que comme les chats, the MGYWB a de nombreuses vies, différentes, car elle se lasse, se recréee (ouh lala tous ces “e”), et renaît régulièrement de ses cendres.

Si vous la côtoyez, sachez que The MGYWB, est tours à tours, une bestiole d’un dynamisme hors-pair, sportive, tonique, voire parfois bourrine, qui vous électrise, ou une bestiole taquine, qui vous titille, vous déstabilise, vous charme; ou encore une bestiole tranquille, qui vous observe, vous lit.

The MGYWB est insaisissable, mais c’est ça qu’on aime chez elle, elle est toujours la-même mais jamais pareille...
Quelle aventure !

vendredi 18 mai 2007

FAI: Fournisseur d'afflictions incroyables


Je suis actuellement en train de lutter pour me débarasser de mon abonnement moisi à Miséricable.
Je déconseille fortement de faire appel à leur non-services, c'est pitoyable.

Je vous fais partager, ma lettre recommandée. Je me suis fait rire toute seule...




Madame, Monsieur,

Je vous informe par la présente que je vous somme de résilier mon abonnement sur le champs, sans préavis, et sans plus aucune somme à percevoir, pour les nombreux manquements dont voici le détail.

J’ai “souscrit” chez vous (noter les guillemets c’est important pour la suite) dans le courant du mois de mai 2006, par téléphone, un abonnement internet 20méga pour 19,90€ et pour une période de 12 mois et 12 mois seulement.

Dès lors, je n’ai eu que des problèmes, et je n’ai jamais pu bénéficier pleinement de ce service tel qu’il était proposé, vous n’avez pourtant pas manquer de me le facturer pleinement. Mes nombreux appels à la hotline, mes courriers avec ou sans accusés de réception, et mes visites à l’agence du bd d’arcole à Toulouse ; n’y changeant à priori pas grand chose.

Puisque je suis pour ma part de bonne foi, estimez-vous heureux de trouver ci-joint le règlement du dernier trimestre. Considérez que ça sera le dernier paiement que vous percevrez de ma part, puisque la période initiale, pour laquelle j’ai “souscrit” touche à son terme.
Mais ai-je jamais souscrit quoique ce soit chez vous?
Pas si l’on en croit vos CGV de décembre 2006, article 4.2, qui définit ainsi la notion de souscription: “signature ou acceptation via un support de communication électronique.”

Or, je vous rappelle, ou je vous apprend peut-être, que je n’ai jamais reçu aucune confirmation écrite, ni contrat, ni CGV, ni CP, ni par courrier, ni par voie de communication électronique, stipulant que nous sommes liés de quelque manière que ce soit. Contrairement à ce qu’exige l’article L-121-27 du Code de la Consommation, ainsi que l’article 2 de vos CGV de décembre 2006.

[...]

Je vous fais grâce des innombrables aberrations qui m’ont été énoncé, sur votre hotline, lors de mes divers appels, pour justifier les graves manquements de vos services: coupures intempestives, accès jamais fiable et laborieux, débit non-respecté, problèmes de synchronisation, défectuosités diverses et variées.
Si vous n’avez pas conservé l’historique de mes courriers pour vous les signaler et demander réparation, rassurez-vous, pour ma part je n’y ai pas manqué.
Par contre, je me fais un plaisir une fois de plus de citer vos CGV de décembre 2006.
Article 16.3 Résiliation pour fautes graves
“Le Client pourra résilier le contrat en cas de manquement grave ou persistant de la part de la Société à son OBLIGATION de fourniture de service, auquel cette dernière n’aurait pas remédié après mise en demeure faite par tous moyens et restée infructueuse pendant 15 jours.”

Qu’est-il advenu de ma demande (lettre RAR) de remboursement du mois de septembre pour non-fonctionnement total de la connexion, dont votre hotline m’a certifié par deux fois qu’il était bien pris en compte?



Dans 15 jours, je déménage et ma nouvelle habitation est non-raccordable à vos services, après vérification sur votre site internet. Je ne souhaite pas vous informer de ma nouvelle adresse, afin d’éviter d’éventuelles tentatives d’harcèlement de vos services, exigeant mon numéro de carte bleue, ou autre fantaisie, dont j’ai déjà été victime en décembre 2006.
Cela m’offre, un motif supplémentaire de résiliation si j’en crois l’article 16.2 “résiliation de services”:
“{...} Néanmoins, le Client pourra mettre un terme au contrat pendant la période initiale de souscription des services sans avoir à régler le montant des offres à courir, si cette résiliation résulte d’une modification contractuelle ou de motifs légitimes et notamment, en cas de déménagement dans une zone non raccordable, mutation professionnelle, licenciement ou décès.”

Au 31 mai 2007, cet abonnement sera donc nul et non avenu.

Encore une fois, pour preuve de mon honnêteté, bien que je n’ai jamais eu à verser le moindre dépôt de garantie (contrairement à ce que stipule l’article 1 de vos CGV de décembre 2006; mais aussi pour ne plus avoir à entendre parler de vos services malhonnêtes; je m’engage à ramener le matériel (le modem) avant le 31 mai 2007 à l’agence du bd d’arcole à Toulouse.
Rassurez-vous, pour me prémunir de tout abus supplémentaire de votre part, je demanderais un reçu de dépôt de matériel.

Pour conclure, sans réponse de votre part dans les 15 jours qui viennent, je considérerais l’affaire clause.
Je vous laisse l’embarras du choix, pour le motif justifiant la résiliation immédiate de mon abonnement.

Je vous invite cordialement à éviter tout autre abus, ou je ne manquerais pas d’engager les procédures adéquates pour les faire cesser avec le soutien de l’UFC- Que Choisir de Toulouse.
Je vous informe qu’une copie de cette lettre est envoyée ce jour à la DGCCRF (répression des fraudes) qui sera ravie de recevoir des éléments supplémentaires, tendant à prouver que vous êtes des escrocs.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes désobligées salutations.


Prochain post sur l'extase totale de recvoir des quebecquois à Toulouse...

samedi 12 mai 2007

mercredi 9 mai 2007

FUCK OFF


Attention, les lignes qui suivent, sont un ramassi de haine et d’angoisse cumulées, suite à de trop nombreuses agressions diverses et répétées, qui me sont infligées par la gent masculine...
Je constate à ce jour, qu’à l’origine de toutes mes emmerdes il y a des hommes.

Comme une gueule de bois, sans avoir bu une goutte d’alcool...
Comme des courbatures, sans avoir fait d’effort musculaire...
Comme de la fièvre et des maux de tête, sans être malade...
Comme l’impression d’avoir pris une claque, sans que qui que ce soit m’est effleurée...
Comme une envie de pleurer....

Aprés 4 jours de détente, de plage, de soleil, de VENT, de mer, le retour à la réalité est violent, trés violent pour moi ce mercredi matin.
Bien-sûr la mauvaise nouvelle est vite tombée, mais nous a donné une raison de plus de profiter de nos derniers jours de liberté avant de prendre le maquis, ou la fuite.

Je ne commenterais pas le fait que votre (je n’arriverai pas à écrire notre, je ne me sens pas concernée mais consternée) nouveau président, au lieu de bosser, se dore le cul sur un yacht prêté gracieusement par un pote magouilleur richissime, avec son épouse infidèle qui ne devrait pas tarder à se barrer, puisque le contrat qui l’oblige à rester auprés de lui prend normalement fin aprés les éléctions... Peut-être ont-ils fait un avenant...
“Non, non, tu ne te barreras pas, avant que j’ai déclenché la prochaine guerre mondiale, sinon c’est pas crédible, tous les gonzes qui ont déclenché des guerres ont une meuf, alors tu restes ok? L’élysée c’est pas mal quand-même merde! Qu’est-ce que tu veux de plus?”

Bref, je compatis juste avec un peu moins d’un français sur deux, qui sont dans le même désarroi que moi.

Tréve de blabla politique.

Je suis overdosée de testostérones, AU SECOURS!!!....

Aprés avoir subi radio-bière-foot-bite-couille-poil-nichon 24/ 24, et de “Hé, Hé, regardez les gars, c’est tellement facile de faire chier Fanny, et de la rendre chèvre, alors qu’elle dit qu’elle est pas chiante; ahahah keskonsemarremacouillepassemoilepinard” pendant 3 jours avec mes potes alors que j’étais en vacances, je subi ce matin dés la première heure, les humeurs revêches des mâles de mon entourage, qui sont définitivement surdoués pour faire chier le monde.
Ils se sont donnés le mot, ce matin, ce matin précisement.
Ce matin où j’ai les glandes, et besoin d’être peinarde.

Le retourneur de steack chez le plus grand capitaliste libéral du monde, qui me sert de frère, ne m’a pas épargné ses sarcasmes, alors qu’il ne vote pas (il sait pas comment on fait) et que je ne sais même pas s’il sait encore lire:

“-Alors ils sont où tes soi-disant jeunes, qui se mobiliseraient pour empêcher Sarko de passer?” (sourire narquois)
Incapable d’interpréter l’espoir pré-électoral, que j’avais eu le malheur de formuler en sa présence.... La subtilité et la nuance lui étant étrangères, je n’ai pas eu de scrupules à lui répondre:
“- dans ton cul pauvre inculte. Et au meilleur des cas, ils vont y passer au moins 5 ans!” (sourire narquois)

Il faut dire que le “dans ton cul” que nous connaissons tous, avait un peu été le gimmick du w.e.

Digne héritier de son père, mysogine, et égoïste à souhait, il apprécie le comique de répétition (que je qualifierais plutôt de harcèlement), il ne manquera pas de me le rappeler tous les jours, dés que je serais dans son champ de vision d’abruti fini.
J’écris devant témoins ici, que je serais ravie qu’il soit le premier à s’en mordre les couilles et à en subir les conséquences.
Je sais ce que vous vous dites.
Comment puis-je souhaiter du mal à mon propre frère?
Parce que lui n’a aucun scrupule à en faire à tout le monde depuis 20 ans et parce que j’espère que la vie soit juste un peu moins clémente avec lui, pour qu’il en apprenne quelquechose, et par là-même devienne un peu moins con. (C’est pas dur...)

Quant à mon père, si généreux puisse-t-il être parfois, il est d’un égoïsme inqualifiable, seuls ses problèmes à lui en sont.
Tout le monde doit contribuer de gré ou de force à les régler, leur vie à eux, mieux vaut s’en branler. Ce qui compte c’est sa petite vie à lui, son pti confort, son pti travail...
Si on vient à mettre le doigt sur cette unilaltéralité des échanges, il rétorque que notre bien-être passera d’abord par le sien.
La messe est dite. Tu veux mon aide? Avance bourrique, et fait ce que je te dis, la carotte sera pour toi.

Mon patron lui vaque à ses occupations professionnelles ou pas, loin du bureau, sans m’en tenir informée, quand bien même les gens appellent pour lui parler.
Ce qui lui importe c’est que j’y sois moi dans le bureau, en m’estimant bien heureuse d’avoir eu le pont du 8 mai.
C’est la moindre des choses, il me paie au moins quoi, heu, 100 euros par mois, le 888 autres étant à la charge de l’état, qui souhaite par ces caches-misères que sont les emplois aidés atteindre le plein emploi, car le travail c’est la liberté... c’est sûr...
Que je ne puisse pas faire correctement mon travail, du fait qu’il fait de la rétention d’informations, n’a pas l’air de le chagriner. Il semble se satisaire de me traiter comme sa secrétaire ou comme un espace memoire externe à son disque dur, alors qu’il m’a embauché comme chargée de diffusion.
Bref, je dois m’estimer heureuse, j’ai du travail, alors c’est ce que je m’évertue à faire.

Leur problème en commun ça doit être moi...
Une meuf qui ne cède pas à tous leurs petits caprices, qui leur résiste, une meuf qui a son mot à dire, qui met le doigt là où ça fait mal, peut-être plus couillue qu’ils ne pourront jamais espérer l’être, et avec une “grande gueule” qui les laisse parfois pantois.
Elle ne revendique pas, elle ne lutte pas, elle ne fait pas ça par principe, ni pour la gloire, ni pour l’égalité des hommes et des femmes, ni pour ce satané féminisme, ni pour faire chier le monde, elle pense juste n’avoir aucune raison de subir et de se taire.


Y a-t-il encore un peu de douceur, de compassion, de soutien, d’amour dans ce monde?

Je sais où en trouver encore, auprés des femelles qui m’entourent: ma chienne, ma maman, ma colloc, mes copines, ma tablette de chocolat, ma musique....
Mais aussi auprés de Monsieur “Délicat”, qui n’a lui de testostérones, que ce qu’il faut pour que je le kiffe, qui n’a lui aussi rien à prouver, ni à revendiquer. Il est ce qu’il est, et c’est trés bien comme ça.
Pas un mot plus haut que l’autre, pas de rapport de force, d’autorité, ni d’argent, pas de sarcasmes, pas d’envie de faire chier, mais des envies de faire du bien...
Et s’il y a bien un jour où je saurais l’apprécier, c’est aujourd’hui.

Merci à eux.

vendredi 4 mai 2007

Hello camp...


Bon je vous saoûle une dernière fois rassurez-vous, dans quelques jours je serais ou dépitée ou soulagée, dans tous les cas je n’aurais plus envie d’en parler...
J’en parle parce que j’ai PEUR, je ne peux pas lutter, et moi quand j’ai peur je ne me scotche pas devant TF1, pour voter sécuritaire par la suite, quand j’ai peur, quand je ne suis pas d’accord ça me donne plutôt envie de prendre le maquis, et si c’est vain, de prendre la fuite, voilà....
Londres toi et moi c’est sûrement pour bientôt...

C’est de l’instinct, et vous savez quel crédit j’accorde à mon instinct... C’est lui qui me guide, il ne m’a jamais conduit sur de fausses pistes, mais dés que je l’ai ignoré, il n’a pas manqué de me rappeler son existence...

Je garderai toujours en mémoire les larmes du grand-père de ma demi-sœur, ancien résistant farouche, échappés de nombreuses fois des camps de concentration, notamment Dachau, parfois repris et torturés, au point de décéder une trentaine d’années plus tard des séquelles de ce qu’on lui avait affligé...
Je garde en mémoire, les larmes qu’il versait en voyant Le Pen déblatérer ses insanités, et je l’entends encore murmurer et ressasser: “Pourquoi les gens oublient? pourquoi bon sang! Pourquoi faut-il toujours quand on se retrouve dans une situation de crise, que l’on trouve un coupable? Et si les coupables s’étaient nous?”

Et la phrase que je lui ai entendu dire et qui aujourd’hui résonne en moi au point de me donner des frissons, c’est:
“Ils y arriveront à nous monter à nouveau les uns contre les autres, c’est sûr, pour mieux cacher leurs incompétences, ça s’appelle faire diversion...
Celui qui y arrivera, ce n’est pas cet abruti insensé, son discours est trop parti-pris (Le Pen); non c’est pas lui... Il ne sait rien faire d’autre qu’aboyer, il ne saurait pas gouverner... Non, Celui qui y arrivera c’est celui qui aura la force de conviction et les mots qui nous endormirons, le discours juste et manipulateur qui nous déculpabilisera de détester un tel ou un tel, pour ce qu’il est, et surtout pour la situation merdique dans laquelle nous sommes. C’est sa faute, c’est lui, débarrassons-nous de lui...”
Raymond je pense à vous.

Il avait tellement raison, comment des centaines de millions de gens ont pu croire Hitler? Il est arrivé par les urnes.
Parce que ces gens n’avaient plus d’emploi, qu’ils étaient dans une situation inextricable, qu’ils auraient fait n’importe quoi pour s’en sortir, y compris vendre leur âme au diable. Ils l’ont fait.
Lui, avait promis de changer la donne, il l’a fait. Avec lui aussi tout était possible, surtout le pire, on peut tous se souvenir de sa rupture tranquille... On en veux encore?

Ci-dessous un texte que je n’ai pas écrit, mais qui est assez représentatif de ce qui m’angoisse dans les perceptes de ce nain arriviste, égocentrique, assoiffé de pouvoir et manipulateur qui cherche à s’approprier notre pays pour mieux briller.
Ses idées, ses recettes ne sont pas neuves, ni innovantes...
Il fait ce qu’il dit, c’est bien ça le problème, et le plus effrayant c’est qu’il ne dit pas ce qu’il pense....
Je ne suis pas plus conquise par celle qui s’appelle comme une pizza, mais je me dis qu’elle saurait s’entourer, et que la république prendrait son sens, puisque c’est le gouvernement qui gouvernerait.
Avec Sarko, pas de doute, il choisira un gouvernement à sa mesure et surtout à sa botte. Il promets le contraire? C’est pour mieux te manger mon enfant...

Frissons garantis:

Parce que j'ai écouté, parce que j'ai lu, parce que j'ai pris le temps de réfléchir, parce que demain je voudrais que mes futurs enfants naissent dans un pays libre, parce que les pires horreurs du passé sont arrivées au pouvoir par les urnes, parce que je ne pense pas avoir de leçon à recevoir sur la notion du travail, parce qu'il n'est plus question de décider de tel ou tel parti, mais parce qu'il est question de démocratie, de liberté je me permet de citer le  Premier slogan du clip de campagne de Sarkozy consacré au travail :

"LE TRAVAIL C'EST LA LIBERTE."

Ou ce type est fou
ou ce type est idiot
ou son inculture dépasse l'imagination.

Car c'est exactement la phrase qui était inscrite
sur le portail d'Auschwitz :

"Arbeit macht frei". (le Travail rend libre)

Ce slogan fut employé par les nazis dans les années 1930. C'est le général SS Theodor Eicke qui ordonna l'apposition de la phrase à l'entrée de camps de concentration, notamment Auschwitz et Dachau. Avant cela, cette phrase avait été utilisée par la société allemande IG Farben au-dessus du fronton de ses usines.
Hallelujah!
Bon allez, je pars en vacances quelques jours, ma procurationneuse fera mon devoir.
Et moi j’arriverais peut-être à oublier, qu’on peut avoir honte de son pays.

Bon w.e à tous.