La vie en presque rose dans la ville rose...

mercredi 24 octobre 2007

Ich fur nicht sehen Sie platz meine enshuldigung der die das....


J’imagine que vous crevez tous (enfin Vinnie peut-être) d’impatience d’avoir le compte rendu de ma cousine sur le plus beau jour de sa vie : le concert de Kyoto Motel...

A mon appel, réponds une voix d’outre-tombe:

Marina: -”Alloooo?
Fanny : - Marina? C’est Fanny. ça va? C’est quoi c’te voix?
M : - ça va oui, mais j’ai trop crié...
F : - bon alors raconte au vieu machin qui te sert de cousine et de marraine, c’était comment?
M : - aaaaaaaaahhhhhhh, c’était troooooooop bieeeennnnnn.....
F : - t’étais où?
M : - dans la fosse, devant plutôt à gauche... On a trouvé un espèce de banc, je sais pas ce qu’il foutait là, on est grimpé dessus, on cachait la vue à tout le monde mais on en avait rien à foutre
F : - Ah ouais genre trop rebelles les meufs....
M : - Ouais, on s’est fait emmerdé pendant tout le concert par des relous qui voulaient nous obliger à descendre, rien à foutre! On les voyait trop biiiieeeennn!! Ils étaient trop beaaauuuuuxxxx!!!!!!! Ils nous ont vus et souris, parce qu’on était en hauteur, c’était trop biiieeennn....
F : - Et la musi..;hum;hum, la musique, excuse, ça me fait mal à la gorge quand je dis ce mot les concernant...
M : - T’es con! Ben c’était troooooop géniiial... on connaissait tout par coeur!!! On leur avait écrit des lettres, à la fin, on les a jeté sur scène, et y a quelqu’un qui les a ramassé pour les amener en coulisses!
F : - Oui ou à la poubelle... T’as écrit en allemenad au moins?
M : - Non, t’es con!
F : - Ben quoi, tu sais quand même que c’est ça leur langue?
M : - Ouais mais bon, l’allemand ça craint...
F : - Ah ben on est au moins d’accord sur un truc...
M : - Enfin j’espère que je les reverrai...
F : - et ta mère ? Elle a survécu ?
M : - Ouais ça va, elle était dans les gradins... mais je crois qu’elle a compris pourquoi je lui ai dit que c’était pas la peine de nous accompagner. Elle m’a trop fait honte, elle demandait à toutes les filles pourquoi elles aimaient Bill et leur disait qu’Halloween c’était pas encore... Trop la honte...
F : - hihihihi
M : - c’est pas drôle...
F : - c’est toi qui est drôle.
M : - Pfff t’es con “

Voilà nous n’avons donc rien appris de plus, à part que je suis “con”.
Bon faut que j’arrête de mettre des photos de l’autre gringuignol© (je suis trés fière de cette invention, mix de gringalet et guignol...) sur mon blog, sinon il va être répertorié skyblog.

Ps: ne cherchais pas la traduction du titre... ça veut rien dire... c'est un mix de quelques mots qui me reste de 7 ans d'apprentissage de la langue de Goethe.

lundi 22 octobre 2007

Scheiße!


Panne d'inspiration...
Le titre de ce blog est mensonger.
Il n'y a rien de trépidant dans ma vie, du moins pas en ce moment.
Voilà c'est le gros coup de blues... Je broies du noir.
Comme ça, pour rien, enfin pour rien en particulier, enfin pour un peu tout en fait...

Besoin de m'amuser, mais pas envie...
Besoin de me relaxer, mais pas possible...
Besoin d'être bichonnée, mais pas le temps...

Puisque la vie des autres et certainement plus trépidante que la mienne, petit extrait.
Oui, petit clin d'oeil à ma cousine de 14 ans, type Kévina, dont la vie est véritablement trépidante, et pour qui ce jour extraordinaire deviendra le plus beau de sa vie, parce qu'elle va entendre hurler en allemand une chose asexuée et mal peignée, sur la scène du zénith, au milieu de centaines d'autres kévinas.... youhou! Vive Kyoto Motel!

Ceci dit belle répartie, quand à ma remarque cinglante :
Fanny : " Comment peux-tu fantasmer sur un truc pareil qui ressemble à rien, un gars? une fille? une chouette hulotte?"
Kévina : "Ah parce que tu crois qu'Iggy Pop, il ressemble à quelquechose peut-être?"

Ok 1 partout, balle au centre. compte-rendu dans les jours qui viennent.

PS: Pypa tu me manques, je ne sais pas à qui le dire, ni où, ni quand. Tu me manques.

vendredi 12 octobre 2007

Perdu de recherche


Mais où est-il donc passé?

Je lance ici un appel désespéré au nom de pas mal de ses amis qui comme moi se poseraient des questions....
Depuis, dirons-nous plusieurs mois (fin juin approximativement), alors que nous nous réjouissions qu’il ait trouvé une amoureuse, nous sommes sans nouvelles de Teddy Berk, notre nounours odorant.
Carrure imposante, gros bras calineurs, chauvinisme breton (pléonasme..), fêtard attitude invétéré, bonne-humeur contagieuse...

Selon certaines sources, il se serait laisser grignoté lui aussi par la morosité ambiante, le mal du pays et le non-travaillage, s’inquiétant pour son avenir...
Un personnage vil, en aurait profité pour le kidnapper.
Il serait depuis au mains de cet espèce de doublure maléfique, démuni de sa bonne-humeur chronique.
Le ravisseur aurait été identifié par les services de la police sous le pseudonyme de “Père Breizh La Morale”, lointain cousin par alliance de Denis La Malice....

Pour libérer son otage, “Père Breizh la Morale” exige que toutes les fautes d’orthographes et de grammaire du monde, soit éradiquées sans ménagement, un véritable génocide. Pour cela, certains complices auraient mis en branle, une grande action de propagande:
http://leblogdemoa.blogspot.com/

Il souhaiterais également, mais là nos sources sont plus incertaines, que Toulouse et Rennes soit jumelées, à moins que Toulouse et tous son cortège d’activités passionnantes et de gens adorables soit implantés directement en périphérie de Rennes, tout le monde serait bien-sûr au préalable équipé de cirés jaunes et bottes de caoutchouc.

La religion serait la même pour tous: vénérer la culture et le patrimoine breton.

Il souhaiterais également que nous connaissions tous par cœur le chiffre correspondant à chaque département de France, le plus important étant évidemment le 35, ILLE et VILAINE...
Ah ça pour sûr il est vilaine.... vraiment vilaine....

Evitez, les réactions brutales, comme moi, constitant à contredire systématiquement “Père Breizh la Morale”, vous n’en serez que plus désappointé.
Not’ Teddy Berk est bien là quelque part....
Mobilisons-nous, ignorons les revendications alambiquées de “Père Breizh La Morale”, écoutons notre cœur et clamons tous ensemble, notre volonté de le voir revenir...

Allez tous en cœur: TEDDY BERK! TEDDY BERK! TEDDY BERK! TEDDY BERK!
Berk! Berk Berk!Berk! Berk Berk!Berk! Berk Berk!

Comme je ne crois pas que “Père Breizh la Morale” lise directement ces lignes, merci de l’y inciter, afin de l’attendrir et le conduire à relâcher not’ nounours odorant.
Merci.

Une amie inquiète.

P.S.: illustration by the famous but gentle Ced (http://ceduniverse.blogspot.com)
dont je n’ai pas demandé l’autorisation préalable mais qui je suis sûre comprendra que c’est pour la bonne cause.

mercredi 10 octobre 2007

Morosité 3 - Fanny 0


Pour clore une semaine de loose et morosité totale, j’ai perdu mon adoré Pypa.
Mon papy est parti.
Dans la matinée du 7 octobre 2007.
Il venait d’avoir 82 ans, 4 jours avant que j’en ai 26.
3 enfants, 4 petits -enfants.
Ce n’était ni prévu, ni prévisible, ni accidentel. C’est comme ça.
Une bête infection d’une blessure au pied, à priori bénigne, mal soignée ou du moins trop tard, dissimulée à tout le monde pendant un mois et demi, puisqu’à priori inoffensive.
La réalité: un début de gangrène, oui, oui, en 2007, hors temps de guerre....
Moi aussi je suis tombée des nues. Mon grand-père était fragile du cœur, depuis un infarctus survenu il y a plus de 20 ans.
Son cœur n’a pas résisté à cette énième fièvre, et cette douleur insupportable.
Il a déjeuné avec sa petite femme, et sa fille (ma tante), s’est un peu plaint de ses douleurs, il a discuté quelques minutes, puis est retourné se coucher.
Il a entamé un nouveau chapitre de son dernier San Antonio (pour les non-initiés, comme moi, roman genre policier de cul), il s’est endormi et ne s’est jamais réveillé.
Il a eu la meilleur mort qu’on puisse lui souhaitais, serein, dans son lit, dans sa maison adorée.
Sans lui elle sera terriblement vide.
La douleur m’empêche un peu d’être objective sur ce qu’il adviendra de ma grand-mère, insouciante qu’elle est depuis un accident en 2000.
Voir souffrir ma mère est insoutenable. Je suis forte pour elle, mais quand elle n’est plus auprès de moi je craque.
C’est la première fois que je suis confrontée à la mort de quelqu’un dont j’étais vraiment proche, de si près, avec tout le cortège de détails sordides.
Mon grand-père était quelqu’un de foncièrement gentil et drôle, malgré quelques déplaisants travers racistes et aigris de la vie, il était terrorisé par la mort, et même si la sienne fût belle, il aurait détesté tout ce business et ses fioritures obligatoires.
Bon j’ai des centaines d’anecdotes hilarantes à raconter sur lui, mais j’en ai simplement pas la force aujourd’hui.
Je l’aimais, je ne lui jamais dit, mais il le savait.

*******
Je ne voulais pas qu’il parte simplement accompagné par des bondieuseries impersonnelles, j’ai voulu dire avec mes mots la tristesse de son départ au nom de toute la famille.
J’ai donc tenté de lire à l’église, sans trop de trémolos dans la voix, les quelques lignes qui suivent.


“Pypa,

Parce que tu es parti comme tu le souhaitais, sereinement, dans ta maison adorée,

parce que tu as rejoint tes parents et tes chiens chéris Candy, Barbie, Praline, Gamine, Sissi, et ou les autres,

parce que, sans toi, cette maison sera terriblement, cruellement vide,

parce qu’hier et avant-hier, en pensant à toi, j’ai au moins autant ri que pleuré,

parce que, Bob, ta coquetterie nous fera toujours sourire,

parce que t’entendre blaguer, nous manquera autant que t’entendre rouspéter pour rien

parce que nous avons tous été rebaptisé par des sobriquets, dont toi seul avait le secret

parce que nous avons tous en commun et en héritage, ton amour des bêtes souvent plus humaines que les humains,

parce que nous promettons de prendre soin de ta compagne de toute une vie, comme tu l’aurais fait toi-même

parce que nous t’aimons tous et te le témoignons aujourd’hui en toute simplicité,

pour toutes ces raisons et toutes celles que j’oublie, tu resteras toujours dans nos cœurs,

Repose en paix Pypa, je t’embrasse Nyfa”

*******

Puisque là où tu es, y a forcément l’adsl haut-débit illimité gratuit et en wifi, et que tu as enfin sûrement dû comprendre ce que c’était, j’ai quelques petites choses à rajouter.

La France a battu les All-Blacks, 20 à 18. Joli match tendu. Michalak a assuré enfin.
Marina, ta petite-fille de 13 ans, n’a pas eu le temps de venir te l’annoncer plus tôt elle le regrette, mais elle sait que ce score te ravira.
On veillera bien sur tes petites chiennes, et on nourrira tes oiseaux, tes mésanges charbonnières et tes écureuils, qu’ils se balladent toujours sur le balcon de ta chambre.
Tes copains, Mr L et Mr B étaient atterrés par ton départ, qui va leur raconter des blagues de cul, entre deux rayons au supermarché ? Et Maurin à qui va-t-il raconter des plans cul ?
Marina et Valentin ont retenu par cœur les chansons paillardes que tu leur a appris, ils transmettront.

Ah et puis Papy, tu sais quoi?
Tu savais déjà un peu mais tu ne voulais pas poser de questions, eh bien, je rend un homme heureux... enfin je crois, depuis quelques temps déjà.
J’ai pensé à toi très fort, pendant mon voyage en espagne, je voulais t’amener voir les animaux en semi-liberté, tu aurais adoré.
Et Pypa, promis je ne deviendrais pas, je te cite “un sac d’os qui prétend être une femme, alors qu’il y a tellement d’espace entre ses jambes qu’on pourrait y passer un sac de patates”.
Je resterais comme je suis : ta Nyfa.
Je t’aime.

mercredi 3 octobre 2007

Morosité et lubies



Quel remède peut-il bien y avoir pour une personne comme moi, atteinte de lassitude chronique? Le changement me direz-vous tous en cœur, oui, mais sous quelle forme?
On ne peut raisonnablement pas changer de tout, tout le temps... La vie est ainsi faite.
Si on peut, mais on devient alors un marginal, refusant toute forme d’aliénation, et c’est pas le but. On peut aussi si on s’appelle Pubis Hilton, et que le seul but à atteindre dans la vie est l’inutilité totale mais connue de tous... C’est pas le cas non plus. Bon.
Et bien, moi, j’ai ma forme de thérapie, je ne l’ai pas cherchée, ni trouvée, elle s’est révélée à moi en quelques sortes...
Je n’ai pas de tics, ni de tocs (il manquerait plus que ça...), langage physique incontrôlable, signe d’un inconscient contrarié, mais de lubies, signes évidents d’un inconscient inconstant.
Oui des lubies, des obsessions surprenantes, éphémères la plupart du temps et totalement irrégulières. Elles resurgissent parfois du passé et se manifestent dans tous les domaines de ma vie, sans prévenir...
Exemples récents d’une banalité affligeante :
- ma colloc a fait griller du pain un matin, comme ça... Je n’en avais pas manger depuis une éternité, s’en est suivi une véritable cure de pain grillé matin-midi et soir, et puis du jour au lendemain plus rien.
- il y a quelques temps déjà, un psychopathe (voire plusieurs plus ou moins dangereux) briguait les plus hauts pouvoirs, la terreur qu’il m’inspire ne s’apaise absolument pas, surtout depuis qu’il atteint son but : dictateur de la France.
Mon obsession de ne lui accorder surtout aucun crédit et aucune confiance, et surtout de le flinguer à la moindre occaz, ne peut que s’amplifier puisqu’il est partout tout le temps, en bon dictateur. Il me terrorise, je ne resterais pas impassible devant ses actes, ses déclarations et ses mesures scandaleuses. Voilà une obsession partie pour durer (avez-vous lu le nouvel obs?)
- ma couleur préférée, est connue de presque tous, elle est partout de mes sous-vêtements à ma lampe, en passant par la déco de l’aquarium des poissons rouges. C’est comme si mon œil ne détectait qu’elle et ses quelques variantes.
- les lunettes de mon amoureux me désespèrent, ça ne cessera que lorsqu’elles seront hors d’état de nuire, loin du nez du dit chéri.
- l’imprimé panthère a fait un retour fracassant dans la large gamme de mes accessoires et bijoux. Panthère oui mais pas vulgaire, et c’est là toute la subtilité! Pas question de vagues tachasses jaunes, orangasses et de motifs grossiers, que du distingué, mettant terriblement en valeur ma chevelure féline (houlà je m’égare là..).
- parce que je les ai beaucoup trop vu pendant 23 ans, je fuis les médecins, vaille que vaille. Surtout depuis qu’on m’oblige à passer par un ignare de généraliste, qui comprend quedalle à mon problème, pour pouvoir voir mes spécialistes qui n’ont pour seule utilité que de renouveler mon ordonnance.
- pendant que tout le monde écoute en boucle le dernier single de la nouvelle voix de la saôule, heu de la soul, j’ai des envies de Brel, brut et authentique.
- j’ai aussi des lubies capillaires, une récente m’a coûté 20cm de cheveux, un lisseur et 10 min de plus dans le temps que je n’ai pas le matin pour me préparer...

Je crois que ce qui caractérise mes lubies, c’est leur côté impromptu et éphémère, jamais au bon moment, je ferais mieux de m’occuper de ci ou de ça...
Mais c’est bien, ça fait du changement...

J’avais dans les stocks ce petit post inintéressant mais frais, la vérité c’est que je n’ai pas l’humeur ni à écrire, ni à rien d’autre, l’atmosphère est plutôt morose...
Tout le monde trime, moi avec...
C’est lourd comme ambiance, les liens amicaux se desserrent, chacun se replie sur soi, c’est d’une tristesse...
Seulement je ne suis pas vraiment d’un naturel qu’on pourrait qualifier de triste, donc ça ne me conviendra pas très longtemps.
Mes parents m’auront au moins appris ça: RELATIVISER, et savoir rire de tout même de sa propre misère.
Dans quelques jours je vais pouvoir croquer à quelques jours de congés de pré-rupture de contrat, je pense faire la fête avec des gens qui comme moi, voudront sortir de l’immobilisme pré-hivernal, si mes tortues se préparent à l’hibernation, pas moi!
On va pas se laisser grignoter par la morosité. Merde!