La vie en presque rose dans la ville rose...

mardi 25 septembre 2007

I'll be back


Raaaahhhh mon pti blog adoré, comme tu m’as manqué...
Oui toi aussi mon pti internet...
Et toi aussi mon pti lector.., heu ben, toi aussi Vinnie.

Bon ben me revoilou, en pleine for..., en pleine dépri..., en plein dout... heu bon me revoilà quoi.

Je rentre à peine d’une merveilleuse semaine de vacances en Espagne.
Un amoureux, une tente 3 places / 3 secondes, 2 guides du routard, un I-pod, une bonne bagnole réparée (hum-hum), l’océan, un pays hors-saison déserté par presque tous les touristes (à part les vieux hollandais ou anglais), le pied quoi...
Comme j’ai absolument trop la flemme de vous faire un compte-rendu détaillé, je vous livre mes impressions dans un vrac le plus total sur notre périple.

Le pays basque espagnol, nous l’avons trouvé, heu, laid. Un temps littéralement de merde, planter la tente dans la gadoue sous la pluie, hmmm, des paysages défigurés par l’urbanisation, et la construction à outrance. Une langue incompréhensible à base de X et de K, des panneaux de vitesses contradictoires tout les 500m, le guide du routard 2004 farceur, et oui en 3 ans ça change beaucoup une ville, des taureaux morts, du Mont-Blanc réchauffé dans des tasses, des glaces au yaourt goût sauce carbonara sans les lardons, un musée Guggenheim quasi-vide, l’arnaque... bref, nous nous sommes vite échappés en Cantabrie, puis dans les Asturies, et là les vraies vacances ont commencé.

Les jolis campings surplombant l’océan, dont un vraiment épatant, le soleil, les vaches et les ânes, les grasses mat’, les oreos (aaaaaahhhh ouuuiiii les oreos, miam), les plages sauvages et désertes, dont une “cul-nu requis” (hihihi), sublimes ( les plages, pas les culs-nu (à part un)), les petits villages de pêcheurs, les surfeurs loosers, l’hypercor-hypermejor (privatejoke con mio carino), un musée de l’inquisition / torture, une langue et des panneaux comprehénsibles, des petits restos sympaticos, manger à 15h, puis à 22h, un parc naturel immense abritant mon futur fils adoptif (ça fera l’objet d’une apparté), bref du pur bonheur, plutôt difficile de rebrousser chemin...

Le retour à la réalité : horrible. Surcharge de boulot, recherche d’emploi, déception en châine, réparations automobiles et cyclistes...
Mais j’ai retrouvé ma Cookie, qui n’a quand même pas manqué de me bouder pendant plusieurs heures, pour me faire payer mon ignoble acte d’abandon à son égard. Pétasse!

Nos meilleurs souvenirs respectifs ?

Pour lui : elle, le camping de la Paz et l’océan même pas froid avec des grosses grosses vagues qui font crés peur.

Pour elle : lui, le camping de la Paz, l’océan vu de loin car trop froid, les oreos, et mon futur fils adoptif Chunky une adorable petite chose.

Rencontré dans le parc naturel, il s’agit là d’un vrai coup de foudre (comme pour Cookie). Même si avant j’ai réclamé successivement l’adoption d’un bébé dromadaire, d’un bébé ours, d’un bébé chèvre, au finalement pour de vrai je voulais le bébé babouin, que j’ai baptisé Chunky (= pépite).
C’était une merveilleuse opportunité d’observer une famille de babouins au grand complet en toute simplicité dans un enclos gigantesque, comme ils auraient été en liberté, enfin je crois. Des chamailleries entre les petits, des papouillages, des embrassades entre les couples, des caresses, des regards et des gestes terriblement humains, et bien aggripé sous le ventre de sa mère, mon petit Chunky, peut-être 1kg tout mouillé, qui, encouragé par ses parents, s’aventure timidement en sautillant, dans le monde extérieur... Roooohhhh trop mignon, je le veux!

Mon amoureux, ce monstre sans coeur m’a arraché contre ma volonté à ce spectacle merveilleux (bon aprés 3/4 d’heure d’observation intense mais quand-même! Monstre!). Et surtout il a refusé en bloc l’adoption de Chunky sous je ne sais quel atroce prétexte égoïste.

J’ai promis à Chunky de revenir le chercher, trés vite, avant qu’il ne ressemble à son père biologique, l’air méchant, le cul crotté, le zizi rose fluo qui pendouille.

Merci de signer la pétition dans les commentaires pour que Cookie et Chunky puissent enfin être réunis comme une vraie famille.

jeudi 6 septembre 2007

La rentrée....


La nostalgie me gagne en cette période de rentrée scolaire.
Bon sang...
Mais où sont donc passées mes belles années de jeunesse insouciantes?

La maternelle Port-Garaud, l’école primaire Ricardie, les souvenirs d’écolières me reviennent en masse...
C’était avec une joie non-dissimulée, que je courrais avec ma mère et mon frère (beaucoup moins enthousiastes que moi) au supermarché pour faire les courses de la rentrée.

Des cahiers, chaque détail comptait, le nombre de pages, le type de carreaux, ah non! pas en papier recyclé c’est pas beau, des gommes fluos, des crayons à gogo, des stylos en pagaille, la colle Cléopatre en pot bien-sûr avec le petit applicateur (hummm, cette odeur j’en frissonne encore...), le blanco, les effaceurs, les protège-cahiers, les taille-crayons over-design, la règle (non celle de l’an dernier ne convient plus...), les surligneurs,le compas, l’équerre, les cartouches d’encre....
Un nouveau cartable, avec pleins de poches, pour y caser l’élastique, le ruban de GRS ou les cartes Panini, ou les PollyPockets... Et bien-sûr un nouvel agenda, primordial pour noter les devoirs parfois mais surtout toutes sortes de petits mots girly, de secrets d’état sur qui serait la prochaine cible du Trape-Trape Bisous...
Aaaahhh Trape-Trape Bisous = jeu constitant comme une partie de Trape-Trape à attraper une personne, mais pas n’importe laquelle, le but étant quand-même d’obtenir un bisou de l’élu(e).
Jeu cruel s’il en est, qui nous rendait subitement aveugle ou maladroit quand se présentait à nous le laideron de la classe “Oups rooh non encore raté quel dommage..” “oups je t’avais pas vu”...

J’appris par mon petit frère que 4 ans plus tard seulement, les règles s’étaient nettement durcies, puisque qu’il s’agissait pour lui d’attraper une malheureuse victime non-consentante, de la coincer dans les toilettes, et de la forcer à montrer le contenu de sa culotte...
Il y a de ça à peine moins d’une quinzaine d’année... Les temps changent...
Qu’est-ce que ça doit être aujourd’hui?
A 8 ans, entre 2 rails de coke, en écrivant 1 sms sur leur portable 18e génération ils doivent se tripoter les piercings de la langue, en ricanant à la barbe de l’institutrice, le doigt d’honneur lui pendant au nez. Fichtre!

Le plaisir de retrouver ses copains après 2 mois de vacances (2 mois, vous imaginez ce que c’est 2 mois de vacances par été!!!!!! On croit rêver!!!!), la curiosité d’en découvrir de nouveaux. La satisfaction d’avoir encore grandi (au moins en âge pour ce qui me concerne..) et d’être donc montés en grade dans la hiérarchie scolaire...
Changer de maître ou de maîtresse, changer de salle de cours....Etrenner ses nouvelles affaires... mais aussi une tenue vestimentaire choisie avec le plus grand soin au moins 3 jours à l’avance, retrouver les collants en laine qui grattent...
Retrouver la cours de récréé, le préau et puis notre ennemi(e) juré(e), cette pétasse / ce bouffon et s’évertuer une fois de plus à lui pourrir son année...
Retrouver Ginette, la gentille dame de la cantine... et puis la bouffe de la cantine (berk!), et les verres duralex, avec notre âge dessus...
Retrouver les coques de marronniers et les marrons, les feuilles de platane orange, le poil-à-gratter (hiiirkkk), le gravier du terrain de sport qui plus d’une fois écorcha mes genoux. L’odeur des polycopiés...Hmmmm...
J’étais déjà très sensible aux odeurs....
La récitation quotidienne, apprise à la va-vite la veille entre deux fritages avec mon frangin...
Ma meilleure amie... qui était ma meilleure ennemie de l’époque... Ce petit garçon manqué coiffée à la brosse, là où moi j’étais une petite fille modèle à carré sage...

Bon sang... Où sont passées toutes ces belles années....

Aujourd’hui je suis tatie, et c’est ma nièce de 4 ans et demi, qui a fait sa rentrée en maternelle grande section, avec ce petit commentaire:
“ Ahhh, je suis contente, parce qu’on fera plus la sieste... C’est nul la sieste, on peut rien faire.. Je m’ennuie moi!”
C’est quoi déjà une sieste?
Je n’ai plus de vacances ou si peu, depuis 4 ans au moins...
Je continue à acheter de la papeterie pour mon pur plaisir, pour me “motiver”, ça n’a plus l’effet magique de l’époque...
J’ai toujours le même patron donneur de leçons. Il ne change pas d’une année sur l’autre
La récrée c’est devenue la pause café ou la pause clope, c’est génial quand on fume pas et qu’on boit pas de café....
La rentrée est devenue d’une déprime absolue, on retrouve toujours les mêmes collègues qui tirent la même tronche déprimante....
Notre peur panique que nos parents tombent sur le bulletin scolaire avant nous était-elle justifiée, quand on voit qu’aujourd’hui ce qui est redoutable c’est les factures qui remplissent la boîte aux lettres.
La cantine c’était dégueu mais au moins c’était plus convivial qu’un sandwich sur un coin de table tout seul entre 13h42 et 13h51....
La cloche ne se trompait pas, la fin, c’était la fin, on nous essayait pas de nous faire croire que si on restait plus longtemps on aurait de meilleures notes... Une carotte ne suffit pas toujours à faire avancer l’âne...

Ah nostalgie quand tu nous tiens... Astrid tu pourrais au moins faire un peu la sieste pour Tatie Fanny.